Jusqu'ici, la Games Convention Asia propose le contenu classique des salons occidentaux. Mais ce serait oublier que le marché asiatique possède une particularité : ici, le MMORPG est roi. En Europe, il n'y a qu'une poignée de gros titres qui se partagent le secteur. En Asie, c'est l'inverse : il existe des dizaines, des centaines peut-être, de petits jeux qui se battent sur un marché très concurrentiel. Pour notre oeil béotien, ils se ressemblent tous : design d'inspiration manga, modèle économique free to play... Mais ils semblent rencontrer un grand succès auprès du public local. Bien que nous appartenions à une autre culture, il ne faut pas sous-estimer ce phénomène, car il pourrait bien finir par débarquer un jour sous nos latitudes. La France est le premier pays consommateur de mangas après le Japon, quelques MMO asiatiques y ont déjà été lancés (Ragnarok Online, Dream of Mirror...), sans compter ceux bien de chez nous qui puisent leur inspiration en Orient (Dofus et Wakfu). Certains des jeux présentés étaient d'ailleurs déjà disponibles dans des versions localisées en anglais. Bref, cette aile de la GCA représentait peut-être une partie de l'avenir du marché des jeux vidéo.