Une section tout particulièrement dédiée à ceux qui ont découvert les prémices de la japanimation dans les années 80 et qui ont connu les toutes premières adaptations vidéoludiques, notamment sur les machines 8 bits de l'époque. On parlera donc ici des anciennes séries, celles qui ont fait le bonheur des trentenaires d'aujourd'hui, mais aussi de quelques oeuvres un peu plus récentes mais faisant encore office d'incontournables pour toute personne intéressée par le monde de l'animation japonaise.

Nadia et le Secret de l'Eau Bleue

Nadia et le Secret de l'Eau Bleue (Fushigi no Umi no Nadia) est un anime réalisé par le studio Gainax, fortement inspiré par les romans de Jules Verne, et prenant pour cadre l'Europe de la fin du XIXème siècle. L'introduction du fantastique dans cet univers réaliste permet l'apparition du personnage de Nadia, une fille venue d'un ailleurs inconnu, mais aussi du capitaine Nemo, commandant du Nautilus. De la stratégie au RPG en passant par le jeu d'aventure, la série a connu quelques adaptations dont la plus récente est un jeu d'aventure textuel sorti sur PS2, mais seulement au Japon.

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Galaxy Express 999

Destinée tout particulièrement aux rêveurs qui ont été marqués dans leur jeunesse par la diffusion de séries telles que l'Oiseau Bleu, Galaxy Express 999 est sans aucun doute l'oeuvre la plus poétique de Leiji Matsumoto. On y suit le voyage initiatique d'un jeune orphelin désespéré par la vulnérabilité de la condition humaine, qui monte à bord du train galactique pour atteindre la planète où les corps robotisés sont gratuits. Au fil de son voyage, il sera confronté à des destins tout aussi tragiques que le sien, et tentera de percer à jour le secret de sa mystérieuse compagne, la sublime Maetel. Le manga et la série animée sont ainsi constitués d'histoires courtes et simples qui amènent pourtant le lecteur à s'interroger et même à philosopher sur le but de la vie.

Au Japon, il existe un jeu intitulé Matsumoto Leiji 999 : Story of Galaxy Express 999, sorti sur PSOne en 2001. Il s'agit en fait d'un jeu d'aventure qui n'est pas seulement inspiré de Galaxy Express mais aussi des autres oeuvres de l'auteur. L'essentiel de l'aventure se joue dans la peau de Tetsurô durant son voyage avec Maetel, et s'inspire des différents arrêts sur les planètes situées au-delà du système solaire. Par la suite, le joueur a même la possibilité d'incarner le fameux pirate Harlock, mais aussi la mystérieuse Emeraldas et d'autres personnages issus du Leijiverse.

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Certains d'entre vous se souviennent peut-être du CD-I, un lecteur multimédia lancé par Philips sur le marché au début des années 90. Le succès ne sera finalement pas au rendez-vous, mais quelques raretés intéressantes ont tout de même vu le jour sur ce support. C'est le cas du jeu Escape From Cyber City, une sorte de film interactif reprenant l'univers de Galaxy Express 999, et dans lequel il suffisait de tirer sur des cibles pour faire avancer l'histoire. Très limité et quasiment injouable, le soft n'est sorti qu'aux Etats-Unis et pouvait se terminer en quelques minutes seulement une fois mémorisées toutes les actions à effectuer.

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Le Collège Fou Fou Fou

Impossible à oublier également, High School! Kimengumi, alias Le Collège Fou Fou Fou, a bel et bien été adapté en jeu vidéo, notamment par Sega sur Master System en 1986. Disponible uniquement au Japon, le titre nous mettait dans la peau de Laura, et il fallait faire avancer l'histoire en récupérant un certain nombre d'objets et en dialoguant avec certaines personnes via une fenêtre d'interactions basiques (prendre, parler, utiliser...). Mais à l'inverse des jeux d'aventure du même style, il fallait également s'efforcer d'éviter d'entrer en contact avec la plupart des élèves turbulents du collège pour échapper au Game Over.

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Tenchi Muyô

Série fleuve, Tenchi Muyô prend naissance dans les pages du manga de Hitoshi Okuda et se prolonge sous la forme de multiples animes, à commencer par les trois séries d'OAV. La trame de départ raconte comment le jeune Tenchi va libérer involontairement un démon scellé depuis des siècles à l'intérieur d'une grotte. Dès lors, il va devenir le prisonnier d'une princesse extra-terrestre avant que leur vaisseau ne se crashe sur la Terre où d'autres épreuves attendent le pauvre Tenchi. Les principales adaptations vidéoludiques ont vu le jour sur Saturn, PSOne et Super Famicom.

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Iria : Zeiram The Animation

Iria : Zeiram The Animation est une série de 6 OAV de science-fiction réalisées en 1994 et parvenues assez rapidement en France par le biais de la VHS. L'héroïne, Iria, est une chasseuse de primes interstellaire qui travaille en équipe avec son frère Glen, son ami Bob, et parfois même son rival Fujikuro. Leur job les conduit à accepter différentes missions qui les opposent régulièrement aux dangereux pirates de l'espace. Alors qu'ils investissent un vaisseau dont les passagers ont été sauvagement mutilés, ils sont confrontés à une créature change-forme réputée immortelle et reconnaissable à son visage grotesque : le Zeiram. Dès lors, le destin d'Iria sera lié à celui du Zeiram qui suivra ses traces jusqu'à ce qu'elle parvienne à s'en débarrasser définitivement. Les OAV ont inspiré un jeu vidéo intitulé Hyper Iria sorti sur Super Famicom en 1995. Il s'agit d'un pur jeu d'action en scrolling 2D qui ne fait pas preuve d'une grande originalité et se contente de reprendre la plupart des éléments de l'anime.

Gon

Né sous le pinceau de Masashi Tanaka, le personnage de Gon est un petit dinosaure teigneux, mais paradoxalement attachant, qui tente de faire sa loi dans un monde préhistorique cruel et constamment hostile. Le manga a cela de particulier qu'il ne comporte aucun dialogue, seulement des onomatopées traduisant les réactions des animaux qui constituent les seuls protagonistes vivants de l'histoire. A la fois drôle et touchant, le travail de l'auteur est tout simplement unique, même si la série ne compte malheureusement que sept volumes à ce jour. La Super Famicom a eu droit à une adaptation relativement classique sous la forme d'un jeu de plates-formes pas facile du tout, mais il ne faut pas oublier non plus que Gon était l'un des deux personnages spéciaux de Tekken 3 que l'on pouvait débloquer en terminant le mode Tekken Ball ou en entrant GON comme initiales après une partie en mode Survival !

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