Il y a 20 ans et quelques mois, une expérience suivie d'un enchaînement d'évènements dramatiques et d'erreurs fatales ont conduit à l'une des plus grandes catastrophes de l'histoire, l'explosion du réacteur 4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl et à la transformation de tout son périmètre en no man's land qui, encore aujourd'hui fait valser les compteurs geiger. Voilà ce que GSC a tenu à nous faire comprendre par le biais d'une visite des abords de la centrale et surtout de la ville fantôme de Prypiat abandonnée par ses 49 000 habitants. Une ville où la promenade se fait compteur à la main, au milieu des objets abandonnés, des jeux d'enfants oubliés et des gymnases et théâtres désertés. Evidemment, vous raconter ces visions cauchemardesques d'un film catastrophe vécu "pour de vrai" n'est pas qu'un anodin récit de vacances puisque Prypiat ainsi que le reste de la zone d'exclusion servent de décor à S.T.A.L.K.E.R., le FPS qu'on n'attendait plus.
En avril 2006, exactement 20 ans après la première explosion, une nouvelle catastrophe se produit de manière parfaitement inexplicable. Ces répercussions sont telles que le gouvernement décide d'isoler une zone plus vaste encore que celle existant actuellement. Nouvelles formes de vie mutantes et zones d'anomalies radioactives mortelles grouillent dans ces 33 kilomètres carrés. Une zone habitée par les stalkers, des chasseurs solitaires ou regroupés en factions dont le but est de trouver des artefacts afin de les vendre aux scientifiques tentant d'expliquer l'explosion inattendue survenue à 1 km du réacteur numéro 4. Un métier qui sera le vôtre mais qui vous permettra surtout de vous lancer sur les traces de votre passé, le héros n'ayant plus ni souvenir, ni identité et pour seule piste dans ses recherches une phrase inscrite sur son PDA : kill the gunslinger (tuer le flingueur, pistolero), un personnage qui réside au coeur de la zone contaminée.