Un tout petit crochet par nos téléphones portables pour vous présenter succinctement trois titres édités par la société anglaise I-Play. Chronologiquement ce sont les épisodes Tomb Raider : The Osiris Codex, Tomb Raider : La Quête de Cinabre et Tomb Raider : L'Elixir De Vie qui se sont succédés pour former une véritable trilogie. Compte tenu des limitations du support, on peut dire que les développeurs s'en sont bien sortis en reprenant la vue horizontale (comme ce fut le cas sur Gameboy Color) tout en planchant sur de nouveaux scénarii. Ainsi, le premier épisode s'appuie sur le vol du papyrus de Ledon (premier écrit sur la métallurgie égyptienne) qui fait la Une de tous les journaux depuis quelque temps. En parallèle, Lara part à la recherche du Codex d'Osiris (dieu de la vie éternelle qu'on a souvent associé à l'alchimie) dans un tombeau fraîchement découvert en Egypte. Ces deux événements sont-ils liés ? Il ne reste plus qu'à jouer pour le savoir. Dans le second opus, Lara est de retour d'Egypte et se rend directement au Tibet sur les ordres d'un mystérieux commanditaire. Elle y trouvera un temple ancien renfermant un vase qui contient du Cinabre, une substance utilisée dans la création d'une potion prolongeant la vie, ainsi qu'une légende faisant état d'immortels vivant dans une vallée environnante. Dans le dernier segment, miss Croft va essayer d'en savoir un peu plus sur son employeur et refuse de ce fait de lui donner les deux premières reliques qu'elle a découvertes dans les jeux précédents. A force d'investigations, elle arrive dans un château écossais qui ressemble davantage à un musée ancien qu'à une fabrique de whisky. Moins exotique que The Osiris Codex et La Quête De Cinabre, L'Elixir De Vie vous confrontera à des systèmes de sécurité High-Tech et à des gardes robotisés. Mais c'est le prix qu'il faudra payer si vous voulez savoir le fin mot de l'histoire.
Le gameplay ne pose pas trop de problèmes (pour peu que nous n'ayez pas des paluches d'ours) et on retrouve la plupart des mouvements des épisodes GBC. Lara peut courir, grimper, sauter, tirer et les énigmes sont bien évidemment au rendez-vous avec leur lot de pièges et mécanismes pervers. Le graphisme des trois jeux est tout ce qu'il y a de plus correct, même s'il est évident que suivant les versions, vous aurez droit à plus ou moins de détails. Mobiles obligent, la durée de vie n'est pas faramineuse (comptez tout au plus une demi-heure pour terminer chaque épisode) mais si vous êtes du genre fan absolu doublé d'un collectionneur, sachez que vous pouvez reluquer une vidéo du premier épisode en vous rendant à cette adresse ainsi qu'une solution du même titre ici-même.