Si la conception des jeux vidéo était une affaire de cuisine, la recette de L.A. Rush ressemblerait très probablement à ça. Mélangez dans un grand bol une louche de Midnight Club, une autre de Midtown Madness et une troisième de Burnout. Ajoutez une larme de GTA et Driver et laissez reposer au frigo toute une nuit. Ce n'est pas plus compliqué que ça, L.A. Rush se trouve réellement à la croisée de tous ces jeux, et vu les pointures citées, on peut se dire que le résultat à de quoi plaire. Effectivement, les impressions sont plutôt bonnes pour ce titre, voire très bonnes même. A bord de votre caisse, il va falloir jouer du volant pour réussir tout un tas de misions que vous irez glaner d'un bout à l'autre de Los Angeles. Cela va de soi, vous ne serez jamais seul sur la route, et il faudra naviguer entre les simples voitures du trafic et celles plus perverses peintes aux couleurs de la police locale. Ces dernières n'hésiteront pas à vous traquer où que vous alliez. Comme on commence à en avoir l'habitude, un niveau de recherche vous indiquera votre popularité auprès des flics. Un niveau haut signifiera qu'il vous faudra juste vous faire oublier en étant sage quelques temps. Arrêtez de brûler systématiquement les feux rouges devraient déjà aider à ne pas vous faire repérer. Niveau missions, on devrait trouver des objectifs bien précis, tels que faire des livraisons d'un bout à l'autre de la ville ou simplement remporter des courses contre d'autres pilotes bien énervés. La conduite étant totalement orientée arcade, les crashes seront légion. A chaque accrochage, le jeu ne manquera pas de diffuser un ralenti du carambolage, l'occasion pour nous de vérifier la vélocité du moteur physique. A première vue, il a l'air de tenir la route (enfin façon de parler), mais avec le prochain Burnout en embuscade, on se dit que la concurrence sera rude. L.A. Rush a déjà pour lui une conduite agréable et ultra fun dans un décor reproduisant à la perfection la cité des anges. Si GTA San Andreas tentait de nous faire sentir l'atmosphère de la ville californienne, on en a ici une réplique quasi exacte. Les grandes artères, les petites rues, les quartiers mal famés, tout est là, fidèle à ce qu'on connaît de l'endroit. Je sens que je ne serai pas le seul à la rédac à tenter de retrouver le fameux resto mexicain qui nous sert de QG pendant l'E3. Qui sait peut-être qu'il est dans le jeu. Et peut-être même qu'on peut s'y arrêter pour boire avec modération deux ou trois margharitas...