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Page Dossier Sid Meier : pluraliste

Sid Meier : pluraliste
L'une des grosses influences qu'a pu avoir Sid Meier sur le développement du jeu, c'est de le tourner vers un public adulte en concevant des jeux d'une grande complexité, tout en sachant toujours rester à la portée de tout un chacun. Sid Meier, c'est Civilization, Railroad Tycoon, Silent Hunter ou encore Pirates !. De la stratégie, de la gestion, de la simulation, ou du truc pas facilement définissable qui est presque un genre à lui tout seul. Du coup, il est difficile de s'arrêter sur un jeu en particulier, bien que 2 noms s'imposent naturellement à l'évocation de son nom : Pirates! et Civilization. Témoignages de l'incroyable créativité et de la maîtrise du game design de Meier.

Ce bonhomme voit donc le jour dans les années 60 en braillant, comme tout le monde. 20 ans plus tard, alors qu'il est aussi féru de programmation de jeux vidéo, il pratique régulièrement un "simulateur" - plutôt arcade - de vol avec un ami nommé Bill Stealey, ancien pilote de chasse qui n'égale pourtant pas les prestations de Meier. Sa réponse est simple : les ennemis sont stupides. Commence alors une nouvelle aventure. En 1982, les deux hommes fondent MicroProse dans leur garage après avoir réussi à commercialiser un premier simulateur, Helicat sorti sur Atari 400 et 800. Calé entre deux bidons d'huile, les deux hommes continuent à bosser afin d'atteindre l'objectif de Sid Meier, concevoir un véritable simulateur de vol tout en commençant à faire entrer de coquettes sommes d'argent grâce à d'autres softs. Finalement, Solo Flight sort en 1984 et met déjà une belle claque mais ce ne sera qu'un échauffement pour Sid qui ne fait que poser les bases d'une intelligence artificielle qui sera encore poussée plus avant dans son F-19 Stealth Fighter qui va voir le jour en 1988. L'apport du jeu au genre de la simulation n'est pas dédaignable. D'abord il témoigne des capacités de Meier à mettre en oeuvre ses neurones puisque le jeu a été conçu à partir de rumeurs concernant un appareil top secret de l'US Army, un chasseur furtif indétectable. On découvrira son visage au cours de la guerre du Golfe, il s'agissait en vérité du F-117. Ce qui détonne dans le titre, c'est qu'on est très loin de la succession de combats aériens. Le F-19 est pensé comme un avion furtif, qui évite les affrontements pour mener à bien ses missions d'espionnage ou de bombardements. C'est une marque irréfutable de la patte Sid Meier : jouer intelligent. Mais il faut coupler cela à une autre maxime du créateur : on joue pour s'amuser. Voilà pourquoi un jeu signé Sid Meier est un mélange habile de complexité et de simplicité. Silent Service 2 sorti bien avant F-19 est un excellent exemple. Ce simulateur de sous-marin donne en effet tout pouvoir au joueur. On a donc la responsabilité de l'ensemble des tâches qui peuvent s'accomplir sur le pont d'un sous-marin. On se charge du périscope, de la détection sonar, des solutions de tir, de l'activation des torpilles, de la navigation et toutes sortes de choses que j'ai oublié (hé ho j'étais jeune hein). Du coup, Silent Service est un curieux mixage de réalisme et de surpuissance du joueur complètement inconcevable. En clair, c'est cérébral, mais aussi très fun, d'autant que toutes les opérations se réalisent via une interface accessible et fort maniable. Peu à peu, MicroProse va finir par s'imposer comme une référence de la simulation, statut confirmé avec la création du premier simulateur d'hélicoptère, Gunship. Encore un titre qui restera longtemps inégalé.

Il est temps de se diriger vers d'autres cieux en sautant allègrement au-dessus d'autres productions de Meier, le fameux Railroad Tycoon va en faire les frais, mais également d'autres jeux qui mériteraient un coup de projecteur aussi (Covert Action par exemple ou encore Red Storm Rising qui est une adaptation de Tom Clancy, et oui, déjà), mais là c'est un livre qu'on va finir par devoir écrire sur cet homme aux talents multiples et hétéroclites. Du coup, on va revenir un poil en arrière, en 1987, année de publication de Sid Meier's Pirates! qui a inspiré un récent remake ainsi que certains titres loin de son éclat. Le titre n'est ni plus ni moins qu'un simulateur de pirate et un incroyable fourre-tout du point de vue des genres de jeu. On y trouve de l'aventure et du jeu de rôle puisque votre quête est de mener une vie de pirate qui devra aussi bien négocier les bonnes grâces des hommes influents, se livrer à de longues palabres avec des QCM et explorer le monde. Mais on trouve également de la stratégie lorsqu'il s'agit de naviguer de port en port à la recherche de butins ou de se livrer à des batailles navales. Et last but not least, l'action est elle aussi présente par le biais de duels à l'épée. La quantité de choses que l'on accomplit dans Pirates! est tout bonnement incroyable. C'est simple, imaginez ce que font les vrais pirates et vous aurez un aperçu de la chose. La trace que laissera Meier dans l'histoire du jeu avec Pirates, c'est celle d'un jeu mêlant avec un équilibre forcené des gameplays que l'on pourrait croire au demeurant parfaitement incompatibles. C'est ça, la signature Meier.

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Sommaire Dossier
  • Shigeru Miyamoto, du banjo à Mario
  • John Carmack : I love Freud
  • Peter Molyneux, apprenti divinité
  • Jordan Mechner : le félin discret
  • Warren Spector : le dieu dans la machine
  • Sid Meier : pluraliste
  • David Cage : particule errante
  • Hironobu Sakaguchi : fantaisiste inspiré
  • Eric Chahi : il rêvaaaiiit d'un autre monde !
  • Alexey Pazhitnov : Tetris, mensonges et vidéo
  • Nolan Bushnell : le vulgarisateur
  • Michel Ancel : le Mal, c'est le marché
  • Hideo Kojima : caméra, console, aller et retour
  • Gunpei Yokoi : prend un Yokoi dans ta poche
  • John Romero : I wanna be a video game star
  • Yu Suzuki : F.R.E.E. as a bird
  • Trip Hawkins : non, je ne suis pas VRP chez Ultra Brite
  • Shinji Mikami : seul dans le noir ?
  • Richard Garriott : Lord British
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