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Page Dossier Gunpei Yokoi : prend un Yokoi dans ta poche

Gunpei Yokoi : prend un Yokoi dans ta poche
L'héritage de Gunpei Yokoi en un seul nom ? Game Boy. Mais avant d'en arriver là, cet ingénieur aura conçu tout un tas de bidules électroniques. Et encore avant, il est né, en 1941 à Kyoto dans un milieu plutôt bourgeois. Après ses études d'ingénieur, il décroche un poste chez Nintendo à l'entretien des machines dans l'usine de production de cartes à jouer. Je rappelle qu'à l'époque Nintendo était spécialisé dans ce domaine. Mais il ne faudra pas attendre longtemps avant que son talent d'inventeur ne soit remarqué et en 1965, il se lance dans la création de jouets. Du bras télescopique au lanceur de baseball, il est à l'origine d'une multitude de bidules qui marcheront plus ou moins bien mais l'une de ses inventions les plus connues est le Love Tester, vous en avez sûrement vu un au moins une fois. Il s'agit d'un bidule que deux personne tiennent tout en se donnant la main et qui établit leur potentiel amoureux. Evidemment, c'est complètement bidon, l'objet réagissant simplement à la conduction d'électricité, autant dire qu'il pourrait vous trouver parfaitement assorti à une patate qui, comme le sait n'importe quel fan de MacGyver, est une super pile à réveil matin. En 1971, il lance les Beam Gun Games, un ensemble pistolet/cible photosensibles. La première série bon marché se vend comme des petits pains, mais la seconde tentative aura plus de mal à convaincre le public en raisons de son prix élevé. Il faut dire que les cibles pouvaient cette fois être placées à 30 mètres du tireur. Mais c'est dans les années 80 que Gunpei Yokoi va faire basculer Nintendo, lorsque Yamauchi s'apprête à lancer sa firme dans le jeu vidéo. C'est lui-même qui demande à Yokoi de concevoir un jeu électronique. Gunpei a alors l'idée des Game&Watch, un jeu électronique simpliste à écran LCD. Petits, très bon marché et addictifs, les G&W rencontrent le succès et préfigurent de surcroît le système de croix directionnelle qu'utilisera Nintendo à l'avenir, ainsi que toutes les variantes des autres constructeurs. Ce sont plus de 50 millions de ces jeux qui seront vendus à travers le monde, aux enfants, aux adultes, à tout le monde, y compris à des collectionneurs avertis. La prochaine étape va le mener à la conception même d'un jeu vidéo en la compagnie du jeune créatif engagé par Yamauchi, un certain Shigeru Miyamoto. Avec lui, il travaillera sur Donkey Kong (c'est lui qui mettra au point la borne d'arcade) mais il aura également l'occasion de concevoir et de développer un titre bien connu des Nintendo fans : Metroid sur NES.

Le temps passe, Nintendo s'impose comme le leader incontesté du jeune marché du jeu vidéo. En 1989, il est temps d'explorer de nouveaux horizons, Gunpei Yokoi pense aux poches des joueurs. Il lui semble possible de créer une sorte de Game&Watch plus évolué, capable de reproduire en partie les sensations de jeu d'une NES. La machine s'appellera Game Boy. Elle détient le record des ventes d'une console de jeu. De nombreux concurrents ont tenté leur chance pour détrôner le roi, mais rien n'y a fait. Game Gear deSega, Lynx d'Atari ou PC Engine GT de Nec, etc. toutes se sont heurtées à un mur infranchissable. Certes, elles étaient bien plus performantes, en couleur quand la Game Boy était monochrome avec un son abominable, mais elles étaient surtout beaucoup plus chères, à l'achat et à l'usage car là où une Game Boy tenait plus de 30 heures avec 4 piles, une Game Gear passait à peine les 10 heures.

Après ce monstrueux succès commercial, Gunpei Yokoi se verra confier un nouveau projet qui fera son malheur. Au début des années 90, la mode est à la réalité virtuelle. Cette inaccessible chimère que de nombreux constructeurs ont tenté de mettre à la disposition du public, ce qui sera à chaque fois un échec cuisant pour de multiples raisons (l'une d'entre elles étant qu'il est pratiquement impossible de venir à bout des violentes nausées et/ou maux de tête que produisent ce genre d'appareils sur leurs utilisateurs). Nintendo à des idées multiples sur ce point, mais celle qui sera retenue sera le Virtual Boy, rescapé du projet VR32. Un casque fait office d'écran monochrome qui n'affiche que 4 nuances de rouge, la bête avale ses 6 piles au petit dej' pour une autonomie de moins de 8 heures et son achat coûte un bras (du majeur à la clavicule). Pour le public, l'objet est une curiosité et probablement le flop le plus monumental que fit jamais Nintendo. En premier lieu à l'époque, les seuls à croire à ce genre de concept étaient sans doute les constructeurs eux-mêmes. La VR n'avait pas si bonne presse que cela auprès du public. Sans parler des affaires d'épilepsie qui commençaient à faire parler, générant une véritable psychose parmi les mères de familles alarmées. Et de manière plus pragmatique, personne n'avait envie de se coller la tronche dans un casque pour jouer à un jeu en rouge, fut-il en trois dimensions. Après à peine 2 ans de commercialisation Nintendo stoppe le désastre mais Yokoi peine à se remettre de cet échec, peu de temps après il quitte la firme et part fonder sa propre société en 1996. Koto Laboratory développera des jeux Game&Watch pour le compte de Nintendo et participera même à la conception de la Wonderswan, la console portable de Bandaï. Mais seulement un an après la naissance de Koto, Gunpei Yokoi trouve la mort dans un accident de la route stupide. Après un accident sans gravité, il reste près de sa voiture pour constater les dégâts et se fait faucher. On se souviendra en tout cas de cet homme aux idées lumineuses et originales à la base des ambitions toujours innovantes de Nintendo en ce qui concerne son matériel et ses consoles de jeux. Il aurait adoré la DS.

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Sommaire Dossier
  • Shigeru Miyamoto, du banjo à Mario
  • John Carmack : I love Freud
  • Peter Molyneux, apprenti divinité
  • Jordan Mechner : le félin discret
  • Warren Spector : le dieu dans la machine
  • Sid Meier : pluraliste
  • David Cage : particule errante
  • Hironobu Sakaguchi : fantaisiste inspiré
  • Eric Chahi : il rêvaaaiiit d'un autre monde !
  • Alexey Pazhitnov : Tetris, mensonges et vidéo
  • Nolan Bushnell : le vulgarisateur
  • Michel Ancel : le Mal, c'est le marché
  • Hideo Kojima : caméra, console, aller et retour
  • Gunpei Yokoi : prend un Yokoi dans ta poche
  • John Romero : I wanna be a video game star
  • Yu Suzuki : F.R.E.E. as a bird
  • Trip Hawkins : non, je ne suis pas VRP chez Ultra Brite
  • Shinji Mikami : seul dans le noir ?
  • Richard Garriott : Lord British
  • Félicitations vous avez cliqué sur le lien bonus caché !!
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