L'histoire du jeu sur PC n'est guère moins tortueuse que celle des consoles. Si vous pensez naïvement qu'on a de tout temps trouvé des jeux sur nos Personal Computers, sachez qu'il n'en est rien. A leur arrivée, on était même loin de les voir comme des machines susceptibles d'accueillir des logiciels de divertissement, la tâche était réservée à d'autres types de micro-ordinateurs, les Amiga et autres Atari ST. Plus loin dans le temps même, à la naissance des jeux vidéo, il n'était même pas envisagé que les micro servent de support au jeu, l'idée était alors qu'il fallait développer des systèmes à part, les consoles. Alors une fois de plus, remontons le cours du temps. Dans les années 70 règnent VCS 2600 et autres Colecovision, jusqu'aux années 80 qui marquent l'avènement des premiers micro familiaux et orientés vers le jeu.
Le carton est tel qu'ils en viennent à voler la vedette aux consoles de salon (le crash de 1984). Il y eu quantité d'acteurs dans cette histoire, Atari, Commodore, Amstrad, et bien d'autres. Le scénario est confus, un grand nombre de systèmes variés apparaissent et on est loin du standard du Compatible PC. Faire un historique complet serait une tache d'une complexité conséquente et d'un intérêt pas nécessairement certain pour le lecteur. En partie parce que les ordinateurs ne servent pas qu'à jouer et que si des jeux sont sortis sur à peu près tous les systèmes, cela ne fait pas d'eux des acteurs importants du développement de l'industrie. De plus cet historique du jeu micro se confond inexorablement avec l'histoire de l'informatique globale. Alors plus encore que dans la section consoles, de gros raccourcis seront pris ici pour se focaliser sur les acteurs principaux, comme la lutte Atari/Amiga, l'oustider Amstrad, et l'avènement du PC comme alternative ultime. Beaucoup de machines seront délaissées malgré leur côté culte (le TO7 par exemple) faute d'avoir jamais réellement été des supports de jeu conséquents. Mais là je suis fatigué et j'ai les neurones qui commencent à fuser, alors s'il vous plaît, si vous me frappez, pas sur la tête.