Voilà pour les chiffres. Au-delà, nous avons pu prendre en main une PSP durant l'allocution de Phil Harrison. Dès les premières secondes passées sous WipeOut Pure on reste bouche bée devant la qualité et la rapidité du rendement d'affichage. Sur l'un des titres nécessitant sans doute l'un des débits les plus soutenus du fait de la vélocité des vaisseaux qu'on peut y piloter, la console s'avère très convaincante sans pour autant sacrifier quoi que ce soit aux détails. Textures, effets de lumières (un lens-flare non pixellisé sur portable, vous imaginez ?), tout y est, et de belle manière en plus. Les deux renflements légers du dessous de la coque participent à la prise en main et, aux deux coins supérieurs, on remarque à peine deux boutons en plastique transparent qui ajoutent un rien de classe à la bête. Pourtant, ces deux touches auront à n'en pas douter une importance primordiale dans le gameplay de certains jeux.
Alors, sans défaut la PSP ? Pas tout à fait, évidemment. Déjà, elle a le défaut d'une de ses qualités. Son impeccable coque de plastique noir ne supporte pas la moindre trace de doigt et, comme de bien entendu, se voit ornée de "dérapages digitaux" dès qu'on s'en sert. Résultat : on passe son temps à l'essuyer. Ensuite, à de nombreuses reprises au cours de la journée, on a pu sentir l'UMD vibrer légèrement. Mais franchement, ces problèmes ne sont que des peccadilles en regard du confort et du plaisir que l'on ressent en jouant. Et justement, dès la page suivante, nous faisons le point sur les jeux qui nous ont été présentés.