C'est toujours le même rituel, avant d'allumer la console, le premier contact se fait visuellement. On inspecte la machine sous toutes les coutures pour s'habituer à ses lignes et à son élégante sobriété. Fermée, la Nintendo DS fait grandement penser à un mix entre une GBA de première génération et une GBA SP, d'autant que la console adopte le même coloris que cette dernière, une jolie robe argentée qui lui donne un air classe et distingué. Aussi large que la première et plus épaisse que la seconde, la DS se montre plus massive que ce à quoi nous nous attendions vraiment. Pour mes grandes mains, c'est l'idéal, mais certains ici trouvent l'objet un poil trop gros, notamment lorsqu'il s'agit d'agir sur l'écran tactile, mais continuons d'abord l'inspection.

Sur la tranche inférieure, un bouton glissière pour contrôler le volume, une prise casque et une large fente pour accueillir les cartouches de jeux GBA. La DS a en effet la bonne idée d'être rétro compatible avec les jeux GameBoy Advance. Du coup, en plus des quelques titres spécialement conçus pour la DS, le joueur peut aller piocher dans l'immense catalogue des jeux GBA pour trouver son bonheur. Un sacré argument pour motiver à investir dans la console... A noter que la compatibilité n'est pas poussée jusqu'aux jeux GameBoy Color. A l'opposé du port GBA, donc sur la tranche supérieure, on trouve la fente prévue pour les jeux DS. Les cartouches DS étant bien plus minces et fines que celles GBA, le port pour les accueillir est lui aussi plus discret ce qui laisse de part et d'autre suffisamment de place pour caser une prise secteur et un emplacement où ranger le stylet. Dans les coins supérieurs gauches et droits on trouve enfin les traditionnelles gâchettes L et R, plus longues et sûrement plus solides que celles de la GBA SP. Avant d'ouvrir la DS, on inspecte rapidement son dos pour s'apercevoir qu'à part le compartiment vissé de la batterie, il n'y a pas grand-chose d'intéressant à voir. On note toutefois deux petits picots antidérapants, plus ou moins efficaces selon les surfaces. Là par exemple, sur mon bureau, la DS glisse comme sur une piste de curling, par contre elle adhère super bien au papier, si vous avez un bureau en papier...

Il est maintenant plus que temps de relever le clapet et de découvrir la DS dans toute sa splendeur. Là aussi, la sobriété est de mise. Pas d'inscription ni de bouton superflu, juste les deux écrans, une croix directionnelle (plus large que sur SP), quatre boutons d'action A, B, X et Y et les deux touches Start et Select. Le bouton Marche/Arrêt est quant à lui situé juste au-dessus de la croix, et contrairement à la GBA, il ne s'agit pas d'un commutateur mais d'un simple bouton. Le voyant qui témoigne du bon fonctionnement de la machine se trouve sous l'écran inférieur, de même que le micro intégré. A ce sujet, il est possible de brancher un micro sur la prise casque, mais puisque les jeux n'exploitent pas encore cette fonction, on ne va pas s'attarder sur le sujet. Deux petits haut-parleurs encadrent l'écran supérieur et nous font profiter d'un son surround plutôt efficace une fois la console allumée.