Ca y est, c'est le grand moment, je me décide enfin à allumer la DS. Waouw ! Les deux écrans s'éclairent simultanément et alors qu'apparaît de logo Nintendo DS sur celui du dessus, l'écran du bas nous avertit sur les précautions d'usage à prendre avant l'utilisation d'un jeu vidéo. Puisque c'est la première fois que j'utilise la console, celle-ci me demande de régler tout un tas de paramètres pour définir mon profil utilisateur. Paramètres ? Profil utilisateur ? Qu'est-ce que c'est que tout ça encore ? Nintendo avait clairement annoncé que la DS n'était pas une nouvelle GameBoy et nous le prouve dès le départ. En fait, il s'agit ici de personnaliser un peu le menu principal de sa console, de se l'approprier en quelque sorte. On commence par entrer son nom, son jour d'anniversaire, l'heure et la date actuelle, on peut également choisir la couleur de fond du menu principal et la langue du menu. Le français m'ira très bien, merci de le proposer. Evidemment, toutes les opérations précédentes sont gardées en mémoire pour les futures utilisations.
Une fois les réglages bien comme il faut, et après un reboot obligatoire de la console, on accède enfin au menu. Sur l'écran supérieur, l'heure défile sur une horloge géante posée à côté d'un calendrier. En bas, l'écran tactile n'attend que nos gros doigts (ou la pointe du stylet pour les plus soigneux) pour pouvoir lancer un jeu DS, un jeu GBA, ou même retourner dans les options histoire de calibrer le stylet ou de configurer le démarrage (lancer un jeu automatiquement un jeu si une cartouche est insérée...). C'est aussi à partir du menu principal que l'on active le téléchargement de contenu (pratique pour rapatrier des infos en vue d'une partie multijoueur) ou le PictoChat, logiciel de chat intégré à chaque console.
En plus de son adaptateur secteur et de son second stylet (comme quoi Nintendo nous prend pour des gens peu soigneux et il a tout à fait raison), la DS est livrée avec une sangle plutôt spéciale. Celle-ci ne sert pas simplement à trimballer la console un peu partout, non, elle sert à jouer ! Parfaitement ! Il suffit d'emprisonner son pouce juste au-dessus du coussinet plastique situé en bout de sangle et de faire glisser le tout sur l'écran tactile pour retrouver les sensations d'un stick analogique. Plusieurs jeux devraient utiliser ce procédé pour pallier à l'absence de vrai stick. C'est d'ailleurs le cas de Metroid Prime et de Super Mario 64 DS dont on parle à la page suivante. Dit comme ça, je vous imagine tous en train d'écarquiller les yeux essayant d'imaginer comment ça marche. Je vous renvoie directement vers les photos, vous comprendrez mieux.
Que ce soit avec le coussinet ou avec la croix directionnelle, la console tient bien en main. Les boutons trouvent parfaitement leur place sous nos pouces tandis que les gâchettes sont suffisamment longues pour épargner la fatigue parfois rencontrée sur GBA SP. En fait, il n'y a que lorsqu'on manie le stylet que la console devient encombrante. On ne sait pas vraiment comment la tenir à une main. Il faut dire que le stylet est réservé à un usage de précision dans des applications calmes telles que le chat. Pour les jeux plus nerveux, le coussinet semble plus adapté. De part sa taille assez imposante et par le fait qu'il faille souvent promener son pouce sur l'écran du bas, il est possible que les petites mains prennent un peu de temps avant de trouver leurs marques. Même si Nintendo prévoit des configurations spéciales gaucher dans ses jeux, le jeu tactile nécessite une petite adaptation avant que tout le monde se sente réellement à l'aise avec lui. Une fois ce temps passé, on a alors un peu de mal à revenir à la croix directionnelle, pas spécialement pratique pour les jeux en 3D libre tels que Super Mario 64 DS.