Enfin, on a pu jouer à PoP 2. Il aura cependant fallu faire preuve de ténacité pour approcher du stand chez Ubi, et poser les pattes sur un pad. Ce qui ressort de cette séance de test sur la démo se déroulant à bord d'un bateau en proie à une attaque de pirates, c'est que tout ce qu'on dit de Prince Of Persia 2 dans les présentations et autres communiqués de presse est vrai. On retrouve en 1 quart de seconde la feeling du premier opus agrémenté de possibilités de mouvements bien plus larges. Le nouveau système de combat baptisé Free Form Fighting System s'est montré via les attaques sautées du prince. Le FFFS permet en fait de coupler de manière fluide des attaques diverses. On commence donc par sauter sur l'ennemi comme on le faisait déjà l'an passé et ensuite, on choisit l'action qui va suivre, retomber derrière lui et l'empaler, le projeter en arrière sur un autre groupe de belliqueux, lui trancher l'encéphale ou simplement rebondir sur son crâne pour lui foutre la honte. Et tout ça avec une simplicité alarmante. Sans parler des autres aptitude acrobatiques du prince qui se sont développées, lui permettant des pirouettes à la Colt Sivers, tournant autour d'un mat pour trancher dans le vif du sujet. Le sujet étant une bande de pirates. Bref, en clair, tout ce qui est régulièrement montré à travers les screenshots et trailers de chez Ubi, on a pu constater qu'il était aisé de le pratiquer.
L'autre nouvel aspect du jeu c'est bien entendu son atmosphère bien plus mature. Encore une fois, voilà un élément déjà rabâché à maintes reprises depuis l'E3 et la démo non-jouable et les visuels du jeu. Dans la pratique, ce côté sombre saute vite aux yeux, à chaque coup d'épée, le sang nous rappelle que ce ne sont pas ici des créatures des sables que nous affrontons et il est inutile de revenir sur les décapitations. Elle est révolue l'époque du gentil prince un peu naïf.
Reste à voir sur la longueur si le problème des combats parfois longs et pénibles du volet précédent va bien être corrigé. Parce qu'en dehors de ça, vu le panard qu'on prend à à contrôler de nouveau le prince des félins sauteurs, voilà un soft qui va se faire une place de choix sous les sapins de Noël.