Rarement dans un jeu mettant en scène des monstres mécaniques aux pistons surchauffés, ou même dans un soft tout court, telle liberté de création et de personnalisation a été autorisée. Mais commençons par les débuts peu glorieux du pilote que vous êtes. En effet, au début de votre histoire de conducteur émérite, vous ne disposerez que d'un véhicule "public", allant de la petite et agile Opel, à la puissante et massive Toyota Celica, en passant par une jolie MR-2. Pourtant, bien que certaines voitures, même à la portée de personnes ne pratiquant pas la compétition automobile, demeurent relativement véloces, elles ne donneront leur pleine mesure qu'une fois passées par la case modification.
Couleurs et caractère :
A ce moment précis, on ressent sincèrement l'impression d'être un enfant se trouvant devant un magasin de bonbons. Tout d'abord, il vous est possible de remplacer pratiquement n'importe quelle pièce de carrosserie. Les spoilers, le becquet, les jupes latérales, le capot, sans oublier les jantes, (qui n'appartiennent d'ailleurs pas spécifiquement au corps de la voiture) bénéficient de multiples et nombreuses formes plus moins rondes ou agressives. A vous ensuite de décider quelle sera la ligne directrice du design de votre monture sauvage, sachant que les chances de posséder un véhicule semblable à celui d'un adversaire s'avèrent quasiment nulles. Vous avez donc une idée du nombre plus que conséquent d'équipements différents. Une fois cela fait, reste à orner votre oeuvre conformément à vos goûts en matière de coloris. Loin des 5 ou 6 tons de Gran Turismo, vous avez accès ici à une quantité de variantes véritablement immense, car c'est vous qui déterminez les mélanges nécessaires à obtenir la teinte désirée. Déplaçant un curseur sur une barre de dégradés allant des nuances les plus chaudes (rouge, orange, etc) aux plus froides (bleu, gris, etc), il vous est donné le pouvoir de doser au millimètre près la couleur que vous recherchez.
Un système qui ressemble à s'y méprendre à celui d'un logiciel de dessin. Mais ce n'est pas tout. En sus de cette gestion poussée, vous aurez la capacité de moduler les teintes afin d'apposer deux nuances sur une même pièce, ou d'utiliser une peinture spéciale imitant un effet perlé ou métallique. De même, et dans un soucis d'exhaustivité, le placement d'autocollants représentant des flammes, dragons, et autres choses douces, ainsi que des marques connues des fans de tunning, est recommandé. Libre à vous ensuite de tout retirer.
La puissance à portée de main :
Mises à part les corrections esthétiques, il vous est également possible et fortement conseillé d'améliorer la mécanique de votre automobile. Pour cela, vous disposez de tout l'arsenal du modificateur amateur. Vous allez être capable de changer les suspensions, les freins, les pneus, d'abaisser ou de rehausser votre voiture (afin de gérer l'aérodynamisme), d'ajouter un becquet (pour la même raison que précédemment), bref, il apparaît que le nombre de choix quant à votre configuration avant une course se révèle cornélien. Vous pouvez en effet influer sur l'ensemble des paramètres à la manière d'un titre penché vers la simulation. Le moteur de jeu devant, dans la version finale, prendre en compte la friction entre le sol et les pneus et la résistance à l'air , il ne tiendra qu'à vous de choisir la bonne gomme et d'adapter la morphologie générale du bolide suivant le type de course. Il faudra également vous occuper de régler l'écartement des disques de frein et des stabilisateurs afin de ne pas modifier l'axe central du véhicule. Notons aussi la présence d'une accélération fulgurante grâce à l'utilisation de la nitro (NOS).
Une somme imposante de détails a ne pas négliger si votre objectif est d'acquérir l'admiration de vos opposants, et ainsi récolter les fonds nécessaires à l'entretien de votre voiture. Notez également qu'une option "modification automatique" existe pour les indécis, modifiant une voiture des jantes aux rétroviseurs, en incluant la couleur et les ajouts mécaniques automatiquement et de manière aléatoire.
