La sortie du prochain volet de la saga Myst approche à grands pas. Si tout va bien, c'est en novembre que nous pourrons replonger dans cet univers de logique et de prise de tête quotidienne. Comme vous le savez probablement, cet épisode tranche radicalement avec les précédents de par son mode de représentation qui abandonne la traditionnelle séance de diapositives pour faire apparaître son personnage à l'écran. Qui dit nouveau mode de représentation, dit nouveau mode de déplacement. Pour URU, nous aurons le choix entre le tout à la souris (bouton gauche pour marcher, droit pour courir) ou un mélange de clavier et de souris. Honnêtement, pour l'avoir pris en mains quelques instants, aucun des deux ne nous a semblé satisfaisant. Les directions ne sont pas évidentes à manier et la caméra n'effectue pas son job parfaitement. Même le responsable de la borne (une personne de chez Ubi Soft) ne semblait pas forcément à l'aise avec le procédé, contrairement à ce qu'il prétendait. Son personnage à l'écran ne marchait jamais droit et se cognait dans tous les murs. On avait presque l'impression qu'il s'agissait d'un simulateur de poivrots ! Ce point reste donc encore un peu flou pour nous et on imagine difficilement les fans de Myst, généralement peu habitué à manier le clavier, se sortir avec brio de l'épreuve. Enfin, nous verrons bien avec la version finale. Pour ce qui concerne l'intérêt même du jeu, à savoir les énigmes et les âges à traverser, il ne devrait pas y avoir de bouleversements. A l'achat, tous les joueurs pourront découvrir 7 âges qui les guideront sur un scénario fort et qu'ils pourront explorer dans l'ordre qu'ils souhaitent. Ils pourront également changer de lieux à volonté s'ils bloquent face à une énigme trop retorse. En sus de cela, URU offrira à ceux qui le désirent de prolonger l'expérience en s'ouvrant au online. Cette option (payante une fois dépassés les mois d'essai gratuit) gonflera le nombre d'âges à vu d'œil puisque Ubi Soft prévoit d'en inclure un nouveau tous les mois ! Contrairement au troisième volet, le développement de URU a été supervisé par Rand Miller, l'un des créateurs de la série. Si l'essence de la série devrait être conservée, on se demande quand même si les soucis de maniabilité que nous avons rencontrés ne bloqueront pas bon nombre de fans. URU se destinerait-il à une nouvelle catégorie de joueurs ? Myst changera-t-il de public ? Nous verrons bien...