Après les cabrioles, place à l'action. En dehors de jouer les monte en l'air, le prince devra également venir à bout d'un certain nombres d'embûches. Les premières se seront bien sûr les pièges multiples du château, chausse-trappes diverses et énigmes à base de mécannismes. Le second danger viendra des soldats ennemis, et c'est là que je m'en vais vous causer un peu du système de combat. Un système qui, d'une certaine manière et toutes proportions gardées, nous évoque un autre excellent titre, le trop méconnu Mark Of Kri. Pas de lock et d'attribution de boutons à chaque ennemi cependant dans Sands Of Time mais un recours aux touches contextuelles pas bête (et qui pour le coup ferait presque penser à un jeu Nintendo tiens). Si on pense à Mark Of Kri, c'est parce que les choses se font avec une aisance aussi bien sentie que dans le soft de Sony. Au milieu de plusieurs adversaires, le Prince frappe toujours le plus intelligemment possible sur celui qui se trouve le plus près, par un système de lock transparent et intuitif. Vous souhaitez vous fritter avec ce gros balèze à votre droite, bougez vers lui et tapez, c'est tout et oui, ça a l'air bête dit comme ça. Pas de problèmes de caméras, de coups qui tombent à 3 mètres de la cible comme on le voit dans trop de beat'em all, un petit délice de fluidité et d'intuitivité. Quant aux combats contre plusieurs ennemis, ils conservent le meme aspect coulant.
Encore une fois les contrôles sont simples, mais offrent de vastes possibilités (tiens, encore un peu comme dans les jeux Nintendo d'ailleurs, dis-moi Jordan, t'as pas dit que t'étais fan de Miyamoto un jour ?). Un bouton permet de frapper et ensuite, suivant votre placement, les coups varient. Ajoutez un saut pour réaliser des saltos de folie en grimpant sur votre adversaire pour aller le frapper dans le dos ou une encore une fonction de contre et vous avez des combats à la chorégraphie assez scotchante durant lesquels on pare, frappe et virevolte dans les airs. Si de prime abord les possibilités paraissent réduites, on découvre les petites subtilités qui permettent d'aller un peu plus loin comme l'attaque avec appui sur un mur, et on nous assure de la présence de combos tenues secrètes. Wait and see, mais en attendant, on a déjà pris un plaisir fou à latter de la danseuse maudite.