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Page Dossier Projet annexe : Construction d'une mini-borne sous NVIDIA Shield TV
Projet annexe : Construction d'une mini-borne sous NVIDIA Shield TV

Un constat s’imposait au sortir de la construction de nos deux premières bornes d’arcade : nous n’avions qu’une envie, c’est de nous relancer au plus vite dans l’aventure. Par un attrait retrouvé pour le bricolage, mais aussi parce que notre œil de technicien s’est vite rendu compte des limites d’utilisation imposées par nos deux premiers modèles.

Un truc tout bête : pour pouvoir profiter pleinemen-t d’une borne d’arcade, même en version bartop, il faut de la place. Et si l’on prend l’exemple d’un appartement parisien où chaque mètre carré d’espace se doit d’être optimisé, cet aspect peut vite devenir un problème. Mais surtout, nous avons rapidement gouté les limites de nos deux systèmes embarqués : un Raspberry Pi d’un côté, et un PC sous Windows 10 de l’autre. Dans le premier cas, c’est la puissance qui faisait clairement défaut : la petite carte électronique, quoi que vaillante si l’on se réfère à son prix et à sa taille, peine à émuler les consoles à partir de la génération 5 (Sega Saturn, PlayStation première du nom, ou Nintendo 64). A l’opposé, un PC peut potentiellement tout émuler, mais l’expérience montre que le couple Hyperspin / Windows 10 reste difficile à appréhender, que ce soit à l’installation, ou dans son utilisation au quotidien. Ainsi, bien que le PC soit par essence une plateforme polyvalente, impossible de se passer d’un clavier et d’une souris, dès que l’on sort de l’interface HyperSpin. Ce qui peut arriver quand un jeu plante, ou quand un utilisateur, un enfant d’une dizaine d’années par exemple, revient sur le bureau Windows après avoir frénétiquement appuyé sur plein de boutons « parce qu’il perdait ». Toutes ces réflexions nous ont conduits à envisager un nouveau modèle de borne, basé cette fois sur un format beaucoup plus compact et sur un appareil tournant sous Android TV : la NVIDIA Shield TV.

Projet annexe : Construction d'une mini-borne sous NVIDIA Shield TV

Pourquoi ce système et pas un autre ? Simplement parce qu’il reprend de nombreux avantages techniques du PC, tout en restant relativement simple à intégrer. Ainsi, pas de montage compliqué à anticiper, pas de connaissances particulières à avoir en matière de composants : la Shield TV est une console et elle rassemble dans une enveloppe compacte tout ce qui est nécessaire à son fonctionnement. Par ailleurs, elle a l’avantage de disposer d’un système d’exploitation, Android TV, entièrement tourné vers une utilisation de salon. On peut donc le piloter à la manette, ou dans notre cas précis, avec un stick arcade et quelques boutons. Enfin, côté émulation, les retours des utilisateurs sont plutôt très bons. Certes, l’offre logicielle du store Android TV est moins fournie que celle du store Android classique, mais l’essentiel y est en matière de retrogaming : on retrouve notamment le fameux émulateur généraliste RetroArch qui couvre à lui seul une bonne palette d’anciennes plateformes. Une variété qui ne sera d’ailleurs pas entravée par la puissance de la Shield TV, puisque son SoC Tegra X1 lui permettra de charger certains jeux Wii, soit des titres issus de la 7ème génération de consoles.

Projet annexe : Construction d'une mini-borne sous NVIDIA Shield TV
DésignationEnseignes / liensPrixRemarques
Kit Mini Bartop 1 Joueur XLArcademy199€Kit en version bois usiné, incluant plexiglas pour le marquee, visserie, et baguette de finition
Kit "Décoration"Arcademy19.99€On y trouve les bandes T-Molding, ainsi que les différents stickers à appliquer sur les éléments bois
Kit "Joystick, boutons et contrôleur usb"Arcademy45€
Moniteur TFT 10.1 pouces + carte controleur sortie HDMIArcademy119.90€
NVIDIA Shield TVBoutique NVIDIA199€
Carte MicroSD de 128 GoAmazon35.50€
Carte son stéréo USBAmazon10€
Enceinte portableAmazon35€
MultipriseAmazon5 à 10€
Total de la facture : 669€

Concernant la borne en elle-même, nous avons une fois de plus choisi la simplicité : un kit conçu par la société Arcademy, qui comprend panneaux, écran LCD 10 pouces, sticks et boutons, et éléments de décoration. Ce fournisseur était par ailleurs l’un des rares à proposer des ensembles à monter soit même sur le format qui nous intéressait : une mini borne, qui représente en volume le quart des deux précédents prototypes que nous avions construits. Au-delà de la taille, nous avons pu noter que le gérant d’Arcademy privilégiait pour ses kits des bandes T-Molding plutôt que des bandes adhésives, afin de masquer les bords des panneaux de bois. De même, ces derniers présentent une épaisseur sensiblement supérieure à ce que nous connaissions. Globalement, nous restions donc en terrain connu, d’autant que comme nous l’escomptions, l’ensemble est arrivé rapidement (Arcademy opère depuis le sud de la France), avec des découpes sans défauts.

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Si tôt les pièces à disposition, nous avons évidemment démarré l’assemblage, et le format mini étant sensiblement plus simple à manipuler, cette phase ne nous aura pris que 2 à 3 heures. En fait, ce fut un véritable jeu d’enfants. Certes, la partie visant à connecter les contrôles arcade au contrôleur USB demeure délicate, mais rappelons que si elle requiert une bonne dose de concentration, elle n’est pas très technique. Même chose pour l’assemblage des différents panneaux et éléments de décoration : tous la visserie est fournie, tous les panneaux de bois sont prépercés… Bref, tout est fait pour que les choses se déroulent dans les meilleures conditions.

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Dans le cadre d’une première approche, la partie un peu délicate a surtout consisté à trouver de bons compromis pour gérer la liaison entre la Shield TV et ses différents accessoires. Premier exemple : la partie son. De base, la Shield TV sort les signaux audio et vidéo via sa prise HDMI. Or, la plupart des bornes partent sur le principe de deux haut-parleurs, reliés à un amplificateur. Notre première idée était de conserver cette idée, et d’utiliser un convertisseur pour extraire l’audio du signal HDMI. Mais plusieurs problèmes se sont posés : déjà, cela rajoutait un élément dans un environnement déjà bien rempli, si l’on compte le convertisseur, l’ampli, l’alimentation de l’ampli, et les câbles. Mais surtout, le signal HMDI en sortie de convertisseur semblait poser un problème à notre écran LCD, provoquant des sauts d’images assez désagréables. Exit la solution « convertisseur », donc. Finalement, Android TV acceptant un éventail assez large de périphériques USB, nous avons opté pour le branchement d’une petite carte son à l’arrière de la console (un modèle Creative Sound BlasterX G1, reliée à une mini enceinte via un câble jack) : simple, à la portée de tous, et plutôt efficace.

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Autre exemple d’accessoires récalcitrants : la manette Shield TV. De base, ce contrôleur n’est pas indispensable dans le cadre d’une borne rétro, mais l’un des avantages de la Shield TV, c’est justement de pouvoir aller au-delà, en streamant des jeux depuis un PC, ou depuis un service Cloud, ou en lançant des jeux Android directement installés sur la console. Mais pour tout cela, il faut un contrôleur moderne, le combo Stick arcade + boutons n’offrant pas assez de commandes ou n’étant tout simplement pas pris en charge. On en vient alors à notre problème : dès que l’on branche le contrôleur USB relié aux sticks et aux boutons d’arcade, le pad Shield TV se met à répondre avec un délai conséquent, et devient quasi inutilisable. Difficile de dire si cela vient de ce contrôleur USB en particulier, mais pour permettre le basculement facile d’un mode de contrôle à un autre, il a fallu envoyer un port USB de la console sur l’extérieur.

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Enfin, dernier aspect avec lequel nous avons dû jongler : le stockage. Avec un port USB pour gérer la partie audio, et un port relié au stick et aux boutons, nous avons épuisé la connectique mise à disposition par NVIDIA sur sa console. Du coup, comment faire pour disposer de plus de 16 Go d’espace de stockage ? Eh bien soit vous passez sur une version Shield TV Pro, qui dispose de 500 Go d’espace supplémentaire, soit vous récupérez une Shield TV de première génération, qui intégrait un lecteur de carte SD.

Importation de vos environnements Hyperspin PC vers Hyperspin Android - Petit mode d’emploi

Pour réussir le transfert de vos environnements « machine » d’un Hyperspin PC vers un Hyperspin Android, il faut penser à importer au niveau de la carte SD : les deux fichiers xml situés dans le dossier Database, celui de la machine à importer, et celui du menu principal (main menu). Il faut également copier l’intégralité des fichiers « media », qui vont contenir notamment les visuels du sous menu d’Hyperspin correspondant à la nouvelle console. Côté media toujours, il faut également importer la vidéo, le logo machine, et le thème qui vont eux s’insérer au sein du menu principal d’Hyperspin. Quant au fichier *.ini lié à l’environnement, il faudra le créer : à ce titre, la version Android intègre dans ses dossiers des exemples de fichiers vierges, ou vous pouvez copier un fichier existant pour le renommer, après avoir modifié quelques paramètres importants.

Bien sûr, tous ces éléments n’ont pas nécessité d’interventions très techniques, et cela reste tout l’avantage d’une solution aussi intégrée que la Shield TV, mais ce sont néanmoins des écueils qu’il a fallu gérer. Et pour quels résultats, nous demanderez-vous ? Eh bien il faut avouer qu’une fois allumée, la Shield TV a comblé nos espérances. Déjà, elle fonctionne dans un silence absolu. Ensuite, et comme nous le soulignions plus haut, l’interface de la console est pilotable de A à Z grâce au stick et aux boutons. En quelques manipulations de base, et après avoir fait une moisson de logiciel d’émulation sur le store Google Android, nous voilà déjà prêts à lancer nos premiers jeux. Simple, et efficace. On notera que Hyperspin, le frontend que nous avions utilisé sur notre borne PC, existe également en version Android (gratuit). Dès lors, on se retrouve devant deux niveaux d’approche technique : on peut tout à fait se contenter de l’interface de base d’Android TV comme frontend, et naviguer d’un émulateur à l’autre, d’un service de jeu à l’autre. Ou l’on peut décider de se construire une interface entièrement dédiée au retrogaming (Hyperspin en l’occurrence), sachant que sa mise en œuvre sera très proche de ce que nous connaissions sur PC, à savoir, complexe. En fait, on ne saurait trop vous conseiller de préparer votre structure Hyperspin sur PC, afin de l’importer ensuite, morceau par morceau, sous Android TV. En effet, Hyperspin conservera les mêmes organisations de fichiers et de répertoires sur les deux systèmes. Seuls les éléments exécutables qui constituent le cœur de RetroArch seront propres à chaque OS. Mais comme vous n’aurez en principe pas à intervenir sur ces derniers, peu vous importe.

Projet annexe : Construction d'une mini-borne sous NVIDIA Shield TV

De toute façon, quel que soit votre choix d’interface, l’ensemble reste très convivial. On navigue d’un jeu à un autre, d’une machine d’antan à une autre, de manière naturelle. Avec un avantage non négligeable : si vous avez envie d’un peu de modernité, ou même, si vous vous voulez passer sur des activités plus contemplatives, film ou vidéo YouTube, c’est parfaitement possible, puisqu’avant d’être une plateforme d’émulation, la Shield TV est avant tout une plateforme multimédia. Par ailleurs, vous pouvez également envisager certains jeux Android (ceux qui accepteront les contrôleurs arcade), ou même des jeux PC récents, soit via le service GameStream (streaming local), soit via le service GeForce Now (Cloud Gaming), sachant que ce dernier devrait justement évoluer dans les jours qui viennent, et permettre d’accéder à des titres de ses propres bibliothèques Steam ou Uplay. Bien entendu, si vous souhaitez vous contenter d’un objet orienté retrogaming, un Raspberry Pi devrait vous suffire. Mais si vous envisagez d’aller un peu plus loin, nous dirions que l’option Shield TV fait plus sens que l’option PC, notamment si vous disposez déjà d’un PC équipé en carte graphique GeForce à votre domicile. En fait, si l’on reprend le concept global de mini borne d’arcade sous Shield TV, notre expérience nous laisse penser qu’il s’agit d’un compromis idéal pour des enfants. En liant la Shield TV à un compte Google « Enfant », sous l’autorité d’un compte « Parent », vous gardez le contrôle sur tout ce à quoi votre enfant aura accès, vous pourrez limiter l’utilisation de l’objet, en contrepartie de quoi ce dernier profitera sans excès d’un objet vidéoludique facile à prendre en main, et doté de nombreuses possibilités. À côté de cela, la Shield TV peut évidemment s’insérer dans un réceptacle plus imposant, type bartop ou borne de plain-pied, avec on l’imagine, le même succès.

Quelques conseils en vrac pour gérer la partie software de la console

Vous le constaterez si vous vous lancez dans l’aventure d’une borne sous Android, beaucoup de systèmes émulés passeront par RetroArch. Il s’agit d’une architecture logicielle capable d’accueillir différents cœurs ou « Core », qui sont autant d’émulateurs potentiels. Seul souci : de base, RetroArch donne l'impression de ne proposer qu’un seul profil de configuration de commande pour l'ensemble de son fonctionnement. Pour accéder à des réglages plus spécifiques à chaque core, il faut démarrer un jeu, puis rebasculer vers le menu principal de RetroArch. Il sera alors possible de définir un nouveau jeu de commandes, qui sera applicable à tous les jeux fonctionnant avec ce core, ou au jeu en cours en particulier. Autre astuce utile : pour gérer les nombreux transferts de fichiers, il vous faudra un solide explorateur compatible Android TV. On vous conseille X-Plore. Egalement, toute la procédure d’installation d’Hyperspin en version Android se trouve à cette adresse. Et en suivant ce lien, vous trouverez une liste assez exhaustive des émulateurs compatible avec cette interface. Enfin, les cas des machines de type Atari ST et Amiga 500 sont assez particuliers. Malgré toutes nos tentatives, nous n’avons pas réussi à émuler la première machine. Par contre, le tutoriel qui se trouve à cette adresse devrait très bien fonctionner pour l’Amiga 500.

Android Shield TV PC Amiga CPC ST VCS 5200 7800 C64 DCAST NGC MD N64 PS1 VPAC Arcade
Commentaires
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Baka_Neko_Baka Baka_Neko_Baka
MP
Niveau 5
le 18 juil. 2018 à 18:41

J'espère que personne n'a attendu que vous nous appreniez qu'on ne peut pas mater de films et Utube sur rapsberry pour le faire : retropie inclut Kodi et on peut même faire du multi-boot (perso c'est l'option que j'ai retenu).
Non vrament, ça fait pchitttt là.

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Sommaire Dossier
  • Préambule : Construire une Borne d’arcade… Mais pourquoi et pour faire quoi ?
  • Phase 1 : Bien étudier la théorie, avant d’attaquer la pratique
  • Phase 2 : La commande de matériel
  • Phase 3 : Montage, collage, branchements…
  • Phase 5 : Au cœur de la borne Raspberry Pi : Recalbox
  • Phase 5bis : Au cœur de la borne « Retro MasterRace » : Windows 10… Et un sacré bordel derrière
  • Fin du projet : Nos impressions devant le produit fini
  • Projet annexe : Construction d'une mini-borne sous NVIDIA Shield TV
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