Souvent réservés à une frange de joueurs investis qui manient le quart de cercle avec dextérité, les jeux de versus fighting sont d'abord connus pour leur complexité. Puis est arrivé Super Smash Bros, capable d'être appréhendé en quelques minutes par un joueur lambda avec son casting de personnages haut en couleur. Brawlhalla tend précisément à retranscrire sa nature dynamique et accessible à tous, tout en la rendant moins chaotique.
Lutte des armes
Le but, on le connaît : frapper les autres joueurs pour fragiliser petit à petit leur résistance aux coups et les envoyer valser dans le décor. La manière est légèrement plus originale. À notre disposition, un casting d'une trentaine de héros miniatures, uniquement capables de balancer quelques coups poings dès leur entrée sur le champ de bataille. Il suffit d'attendre quelques secondes pour que les vraies hostilités commencent : très vite, une arme tombe du ciel sur l'arène, donnant accès à l'heureux élu qui la ramasse à un panel de coups plus riche.
Légers, lourds, en l'air ou en sol, c'est du classique et c'est surtout rapide à prendre en main. Pas d'objets qui viennent inonder l'écran donc, hormis des bombes, des boules piquantes et des mines aux effets moindres. Pour se distinguer des autres, chaque héros a accès à sa propre combinaison de deux types d'armes différentes et à quelques coups exclusifs. Caspian manie ainsi avec vélocité des dagues mais aussi des gros poings bien bourrins, tandis que Brynn allie la force de frappe de sa hache avec la portée de sa lance.
En un sens, ce système permet un équilibrage plutôt correct entre les héros, au détriment d'un moveset entièrement unique pour chacun d'entre eux. Pour rester dans le cœur de la bataille, tout le monde est toutefois à la même enseigne : triple saut, wall jump, recovery move et dash, dont les joueurs ont tendance à abuser, sont à manier avec justesse. Le jeu donne tous les outils pour une mobilité maximale, et des parties survoltés qui peuvent vite tourner court.
Le prix de la gratuité
On finit alors rapidement par adopter un état d'esprit "encore une partie et j'arrête", d'autant plus que le matchmaking est d'une promptitude remarquable, que ce soit en mode free for all, 1v1, 2v2 ou en parties classées. Enchaîner les parties est en tout cas nécessaire pour les joueurs qui comptent obtenir tous les personnages sans dépenser le moindre centime, puisqu'il faut se montrer très patient et enquiller les heures de jeu pour les débloquer un à un. Les autres peuvent passer dans une boutique bourrée d'éléments cosmétiques uniquement achetables contre de l'argent réel pour dépenser 19,99€ et gagner un accès à l'intégralité des héros, y compris ceux à venir. À l'image de Battlerite, un modèle honnête qui n'empiète pas sur l'expérience des joueurs.
Certains trouveront Brawlhalla immédiatement fun, d'autres pesteront face à ses mécaniques de jeu pouvant frustrer. Pour savoir dans quelle catégorie vous êtes, il vous faudra d'abord l'essayer, au risque de l'adopter très vite.
Genre | Brawler |
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Date de sortie | 17/10/2017 |
Plateformes | Windows et Mac (Steam), PS4 |
Prix | Free to play, 19,99€ pour débloquer instantanément tous les personnages |
Pourquoi y jouer | Un free to play multi au potentiel fun, pourquoi s'en priver ? |
Le trailer PS4 de Brawlhalla