Rime ( sur Switch)
À une époque ou fluidité, bugs et autres réjouissances techniques occupent parfois plus le devant de la scène que les jeux eux-même, il est souvent essentiel de rappeler qu'aussi imparfaite qu'elle puisse être, la technique ne gâche que rarement les qualités intrinsèques d'un grand jeu. Mais ça, c'était avant de pouvoir poser nos mains sur la version Nintendo Switch de Rime, dont nous gardions un souvenir ému et qui faisait partie des jolies surprises de ce début d'année : déjà décevant avec son framerate "classique" qui atteint péniblement les 20 images par seconde, le portage sur la dernière-née de Nintendo se paie en plus le luxe de proposer des chutes de framerate indécentes qui feraient passer un épisode de Pingu pour un bijou de fluidité. Ajoutez à cela une version portable proposant un rendu flou et tout ce que vous obtiendrez après une heure de jeu dans les transports, c'est un joli mal de crâne. Mal de crâne qui sera ensuite accentué par les cris incessants d'un gamin heureux de tester sa voix en compagnie de tous les passagers du train, dont le trajet vous paraît désormais bien trop long. La vie est cruelle.
■ Notre test de la version Switch de Rime
Les autres versions sont heureusement bien meilleures !