Annoncé à l’E3 2017, DBFighterZ a déjà conquis son public, ne serait-ce que par son look, sa direction artistique et son cell shading clinquant. Grâce à la bêta fermée de ce WE, nous avons pu constater que le titre est en effet superbe, qu’il s’agisse du design ou des effets spéciaux qui illustrent en masse les attaques combinées de ce jeu de combat en 3 contre 3. Car oui, DBZ, c’est avant tout des personnages charismatiques, des transformations de malade et, forcément, des super attaques qui crèvent l’écran. Tout cela est parfaitement rendu dans DB FighterZ et le jeu n’en reste pas moins lisible dans sa globalité. Si on peut parfois être perdu lorsque vous lancez trois super attaques avec trois personnages différents en simultané, le tout reste facile à comprendre et, surtout, à jouer. Facile à jouer, certes, mais apparemment difficile à maitriser tant il y a de finesses dans la gestion de votre trio. Qu’il s’agisse de leurs interventions en tant que strikers, des changements de combattant principal en passant de l’un à l’autre en plein combo ou leurs kaméhaméhas qui terrassent autant l’adversaire que le décor, tout est facile à faire, mais à combiner correctement pour gagner la partie face à un bon joueur, c’est une autre paire de manches. Et même si la plupart des joueurs découvraient, comme moi, le gameplay du titre ce week-end, certains ont déjà bien pris les choses en mains et sont capables de harceler avec violence leurs adversaires. Preuve que le titre offre d’ores et déjà une certaine profondeur qui pourrait lui ouvrir les portes du sacro-saint paradis de l’eSport.

Je dois l’avouer, j’avais une forte crainte : que DBFighterZ soit trop grand public et manque de subtilités. Outre des combos monstrueux qui laissent place à un certain esprit créatif, la vraie difficulté du jeu semble plus résider dans la gestion des placements, et des déplacements (au sol et dans les airs surtout), que dans l’exécution bête et méchante de combos appris par cœur. Je suis donc soulagé d’avoir pu constater moi-même que le titre envoie vraiment du lourd visuellement, tout en restant fidèle à la série (avec plein de cameos à la fois appréciables et subtiles), et que le système de jeu s’avère à la fois simple et profond. De quoi nous donner envie de nous y investir pour prendre part à des combats dantesques, comme on peut déjà en voir fleurir sur le net au travers de vidéos de professionnels, toutes plus impressionnantes les unes que les autres.

A présent parlons un peu de la variété des personnages qui profitent tous de spécificités propres. Pour exemples, C-16, le cyborg est un chopeur et Frieza saura vous tenir en respect et à distance en profitant de ses étonnantes attaques de loin. Sans tous les passer en revue, sachez que certains peuvent même se transformer uniquement durant une attaque précise ou pendant plusieurs précieuses secondes durant le round afin de profiter de pouvoirs boostés. On peut donc en conclure que chaque personnage est réellement unique et jouit de propriétés bien à lui, ainsi que de coups spécifiques, pour un roster capable de satisfaire beaucoup de types de joueurs. Enfin, terminons ces premières impressions sur le HUB d’accueil un peu pauvre de cette bêta qui laisse néanmoins penser au travers d’espaces encore non accessibles qu’il y aura pas mal de modes de jeux en ligne différents. En tout cas on l’espère et ceci devrait être en marge d’un mode histoire original. Du côté des temps de chargement, il fallait compter une dizaine de secondes pour charger un combat comprenant, rappelons-le, six combattants, ce qui s’avère plus que satisfaisant, d’autant que de très (mais alors très) rares lags parcouraient cette bêta lors de certaines joutes.

N’y allons pas par quatre chemins, Dragon Ball FighterZ me faisait peur lors de son annonce. Entre la hype autour du jeu et le rendu Cel Shadding, je me suis dit que le titre faisant juste dans la forme et pas forcément sur le fond. Maintenant que j’ai pu goûter au travail d’Arc System Works, je sais que le titre sera, dans le pire des cas, juste un des meilleurs jeux de combat 2D Dragon Ball jamais sorti. Mais ce DB FighterZ a tant de potentiel, tant en eSport qu’en termes de popularisation du genre baston 2D, que j’espère qu’il y aura assez de contenus gratuits pour le faire vivre longtemps et profiter de l’aura de DBZ afin rallier toujours plus de fans autour de ce style de jeu, et ceci encore plus que ne l’ont fait Street Fighter II dans les années 90 et Street Fighter IV en son temps !