Morrowind est une terre de bizarreries et c’est ce qui fait tout son charme. Ici, les Netchs flottent paisiblement au milieu de paysages peuplés d’immenses arbres champignons. Si la saga Elder Scrolls nous donne à explorer de vastes environnements issus d’une fantasy plus ou moins familière, cet épisode joue la carte du dépaysement le plus total avec son ambiance à nulle autre pareille qui donne l’impression d’évoluer sur une planète alien.
Véritable claque visuelle pour l'époque, le titre mise surtout sur son univers cohérent et crédible, dont la surface de jeu a certes été réduite par rapport à son prédécesseur Daggerfall, mais qui n'en est que plus fouillé, plus riche et plus immersif. Le titre de Bethesda s'appuie sur des quêtes dotées d’une écriture de qualité et sur un background enrichi de thématiques adultes (les luttes entre les grandes Maisons, l'esclavagisme, l'importance de la culture Dwemer...). Morrowind bénéficie bien entendu du système de jeu souple et complet typique des Elder Scrolls, qui permet de se construire un personnage sur-mesure, ainsi que de cette sensation de liberté difficile à retrouver ailleurs à l’époque de sa sortie. Cet épisode est aujourd'hui considéré par une grande partie des fans comme le meilleur de la série.
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Du gameplay de The Elder Scrolls III : Morrowind.