Nephenie, community manager
- Possesseur de Wii U : Oui
- Fan de l'univers Nintendo : Oui
- Joueur mobile ou de salon : Les deux
- Joueur solo ou multi : Solo
Je n'avais pas pour projet de me procurer la Switch mais alors que j'arpentais les rayons de mon supermarché, je me suis suis approchée du coin jeu vidéo. Sans que je ne me souvienne bien comment, une Switch est arrivée dans mes bras ce jour-là et c'est un achat que je ne regrette pas aujourd'hui. Ces derniers mois, elle et moi nous sommes promenées un peu partout : dans les transports, lors des sorties avec mon chien, en forêt (et croyez-moi, lancer Breath of The Wild dans ce genre de lieu donne une dimension très spéciale au jeu), en vacances, sur mon balcon et principalement dans mon lit. Ce mode nomade m'a permis à ma grande surprise de retrouver un peu les excellents souvenirs que me procurait ma toute première console Nintendo, la Game Boy Color. Si la luminosité maximale n'est pas idéale pour jouer dehors par très beau temps, son format n'est pas aussi contraignant que je craignais et le confort de jeu est très appréciable. Je suis déjà fébrile à l'idée de tester un jeu Pokémon sur un tel support.
Le premier jeu que j'ai lancé est donc Breath of The Wild, qui m'a réconciliée avec la série que j'avais vaguement délaissée, en valorisant l'interaction avec tous les éléments du décor, un open world fourni et passionnant et, entre autres, une très jolie direction artistique. En revanche, si elle est parvenue à me réconcilier quelque peu avec le mode multijoueur, les premières parties sur Mario Kart 8 Deluxe me laissent un goût amer et m'ont vaccinée quant à l'utilisation des Joy-Con seuls. Bien trop petits pour que mes mains ne s'y adaptent correctement et très inconfortables au niveau de la gestion des gâchettes, j'ai pris le parti de n'utiliser la console qu'en mode pad. Et si l'excitation du jeu, la rage de la défaite ou l'euphorie de la victoire ont tendance à rendre les mains moites, je n'avais plus l'espoir de déraper, sauter ou quoique ce soit. C'est sans doute la plus grande déception que la console m'aura infligée. Je crois n'avoir jamais joué sur ma télé non plus, la qualité d'écran me suffisant largement en mode nomade.
Derniers points de regrets : l'autonomie d'environ 2h qui a plusieurs fois occasionné des torrents d'injures quand, confortablement installée sous ma couette, je devais aller chercher le chargeur oublié plus loin. L'absence de facilités de déplacement de données et la fonction d'amitié un peu trop sommaires m’apparaissent perturbantes pour un produit de ce type. Au-delà de ces petits désagréments, la Switch reste une console que j'apprécie particulièrement : accessible, plurielle et fédératrice, elle reste un investissement qui me satisfait pleinement et je suis très optimiste quant à son futur et l'enrichissement de son catalogue.
Points forts
- La mode nomade/portabilité
- Le côté fédérateur/multijoueur (grâce aux jeux comme Mario Kart)
- La facilité de prise en main
- L'aspect modulable
Points faibles
- Autonomie un peu faiblarde
- La taille des Joy-Con
- Le transfert de sauvegarde inexistant
- Un online un peu lacunaire
- Le prix des accessoires