Rivaol, rédacteur en chef
- Possesseur de Wii U : Non
- Fan de l'univers Nintendo : A l'époque NES/SNES oui, depuis, non
- Joueur mobile ou de salon : De salon
- Joueur solo ou multi : Solo
J’ai acheté la Switch début mai sans grande conviction, essentiellement pour jouer à Mario Kart 8 Deluxe et à The Legend of Zelda : Breath of the Wild. Je m’attendais à en faire un usage standard, a priori peu client de la mobilité offerte par la machine. Au final, elle a bouleversé mes habitudes de joueur, mes habitudes tout court d’ailleurs. La Switch est la machine que je regrette d’avoir laissé sur son socle lorsque je profite du soleil avachi dans l’herbe, quand je subis la dure loi d’une file d’attente ou lorsque le quotidien impose l’un de ses rares breaks de quelques minutes. Ce qu’aucune console portable n’avait réussi avant elle. Elle a quasiment autant impacté mon quotidien que l’arrivée d’un smartphone dans ma poche. Et ce, sans même que je trouve le temps de lancer Zelda… Je l’utilise quasi exclusivement en mode portable, on peut donc être joueur de salon et succomber en un instant à ses atouts. La possibilité de mettre la machine en veille, puis de reprendre instantanément une partie quelques heures plus tard, sans chargement ou identification lourdingues rend son utilisation compulsive, à la moindre opportunité. Les problématiques de charge, largement évoquées avant la sortie de la machine, n’existent pas à mes yeux. Dès que je termine une session, souvent assez courte, je pose la Switch sur son socle. Pas de câble à (re)brancher, pas de chargeur à (re)trouver, tout est simple, immédiat, je suis certain de récupérer une machine chargée à bloc à chaque utilisation. Certain de prime abord de ne m’intéresser qu’aux exclusivités Switch, je me surprends à pester lorsqu’un jeu third party que je juge compatible avec mon usage de la machine n’est pas annoncé sur ce support. Ce qui, en soit, est l’une des preuves les plus évidentes des forces du hardware, tout en mettant en lumière les faiblesses actuelles du line-up. En résumé, je ne regrette pas l’investissement, la Switch fait désormais partie de mon stuff dès que je quitte mon domicile.
Points forts
- Une leçon d’instantanéité
- Le mode portable hyper convaincant
- Un hardware qui va droit à l’essentiel
- La machine sublime les jeux « snacking »
- Une machine de salon dans une poche de veste
- Mario Kart 8 Deluxe déjà au panthéon
Points faibles
- Le line-up actuel un peu limité
- Un écran trop petit pour du multi local en mode portable
- Les codes amis