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Page Dossier L'avis de Kaaraj
L'avis de Kaaraj

Après Warcraft, Hitman, Tomb Raider, Mario, Silent Hill et nombre d'autres licences vidéoludiques adaptées au cinéma, c'est au tour d'Assassin's Creed de tenter sa chance sur le grand écran. Pour mettre tous les atouts de son côté, le film s'est d'ailleurs offert une distribution de renom avec Michael Fassbender, Marion Cotillard ou encore l'excellent Jeremy Irons, le tout sous le regard bienveillant d'un Ubisoft décidé à ce que son nouveau poulain s'intègre parfaitement dans l'ensemble de la saga. Pari réussi ?

Sans surprise, Assassin's Creed doit, comme nombre d'adaptations de jeux vidéo au cinéma avant lui, composer avec une double contrainte : celle d'être accessible auprès d'un public non initié tout en apportant suffisamment de matière aux fans de la licence pour qu'ils ne se sentent pas trahis. Bonne nouvelle, cette étape a été franchie avec brio par la production de Justin Kurzel.

Le contexte narratif de cet épisode

Ne vous attendez pas à revivre les péripéties de Desmond Miles et ses ancêtres : Assassin's Creed nous offre un regard neuf sur la saga avec la présence de Callum Lynch (joué par Michael Fassbender) dans le rôle du héros séquestré par Abstergo, l'entreprise servant de façade à l'ordre des templiers. Forcé de revivre le souvenir d'un de ses ancêtres membre du clan des assassins (Aguilar De Nerha) en pleine inquisition espagnole, il part en quête de la fameuse pomme d'Eden tant recherchée par l'organisme ici incarné à l'écran par Sofia et Alan Rikkin (Marion Cotillard et Jeremy Irons), qui compte s'appuyer sur les pouvoirs de cette dernière pour instaurer une paix mondiale par l'ordre.

On pourrait toutefois noter quelques errances, notamment sur la nature même de la pomme d'Eden, pas suffisamment explicitée et qui pourrait amener un profane à ne la percevoir que comme un artefact magique à la présence malvenue au sein d'un tel univers. De même, un connaisseur de la saga tiquera sur les réactions des templiers, qui répètent les mêmes erreurs et ne tirent visiblement pas les leçons d'un passé récent lors duquel Desmond et ses acolytes assassins avaient pourtant durement malmené l'ordre à la croix. Certes, l'on pourrait arguer que le chemin ici emprunté est fidèle au style des templiers – arrogants, puissants, sûrs de leur force et moins "passionnés" que leurs antagonistes -, mais l'on aurait apprécié quelques références aux événements récents plutôt qu'une soudaine amnésie face à ces derniers, jamais réellement évoqués malgré leur importance au sein du Lore de la série.

L'assassin fidèle

Sur le plan de la fidélité à l’œuvre originale, Assassin's Creed s'avère toutefois très convaincant. Les codes de la franchise sont parfaitement inclus sans donner l'impression d'avoir été intégrés au chausse-pied, un mal récurrent dans certaines productions adaptées de jeux vidéo. On retrouve notamment une identité visuelle très similaire (séquences du passé aux teintes chaudes, locaux d'Abstergo aux couleurs blanchâtres et bleutées), les rituels des deux clans, la présence de l'aigle, mais également une foule de mouvements du parkour ou des combats faisant écho à ceux des jeux principaux de la saga... Sans trop en faire, le film nous rappelle donc constamment au bon souvenir des jeux sans passer par le ressort facile de la multiplication de clins d’œils inutiles.

Les locaux d'Abstergo

Ceci dit, un second visionnage ne serait pas de trop pour déceler de potentiels nouveaux easter-eggs, qui nous ont parus finalement discrets tout au long du film, surtout porté par la volonté de retranscrire l'univers aussi fidèlement que possible. Il se permet même quelques libertés avec les jeux, mais le fait toujours avec pas mal de subtilité et d'intelligence, nous offrant notamment une version de l'Animus et une réinterprétation du saut de la foi fort enthousiasmant. Dernier détail anecdotique, mais plutôt amusant, le film sort chez nous le 21 décembre, soit 4 ans après une date qui devrait rappeler quelques souvenirs aux aficionados de la licence.

Deux timelines, deux tons différents

Le choix d'acter la majorité de son récit dans la partie narrative se déroulant à notre époque (environ 2/3 du film) pouvait surprendre, mais il permet finalement à l’œuvre de se distinguer des jeux, tout en s'offrant des changements de rythme lorsqu'il repasse sur les phases du passé. Ces dernières font la part belle à une action frénétique bien chorégraphiée et mise en scène avec soin, proposant même quelques plans magnifiques mettant en valeur une reproduction déjà très réussie de l'Espagne du 15e siècle. Un résultat impressionnant qui tranche avec les phases du présent, plus intimistes, moins ambitieuses et qui donneraient presque l'impression qu'Assassin's Creed est un film au budget limité.

Un exemple de scène d'action tirée des séquences de l'inquisition espagnole.

Rien de cheap ou de décevant pour autant, mais cette différence de ton peut surprendre et l'on regrettera surtout que les nombreux personnages présentés ne soient pas plus intéressants que cela. Les intrigues secondaires autour des différents protagonistes ne parviennent jamais à décoller et l'histoire principale elle-même manque d'un soupçon d'audace, alors que le choix de mettre en avant les séquences du présent était plutôt courageux et aurait pu permettre au film d'apporter un vrai plus à l'arc narratif global. Il le fait certes avancer, mais reprend trop d'éléments déjà aperçus dans les jeux pour réellement s'en distinguer, procurant un sentiment de déjà-vu un brin frustrant. On notera cependant que le final ouvre la voie à une potentielle suite, ou pourrait même servir de canon pour le prochain épisode de la série de jeux : un nouveau statut et visage pour la confrérie désormais en possession de la pomme, un antagoniste qui s'est construit tout au long du film… Les bases sont posées, reste à voir ce qu'Ubisoft décidera d'en faire pour la suite de sa licence phare.

Affublé d'une identité visuelle, d'une ambiance et d'un discours très fidèle à la saga qu'il entend dépeindre, Assassin's Creed est un bon divertissement réalisé avec soin qui n'a clairement pas à rougir face aux adaptations de jeux en film déjà existantes. Il peine toutefois à nous convaincre sur d'autres points, comme ses personnages et histoires secondaires inintéressants ou pas assez creusés, sans oublier quelques faiblesses d'écriture et un manque général d'innovations scénaristiques qui l'empêchent d'apporter un vrai plus à l'univers de la licence. Sans génie, mais plein de bonnes intentions, Assassin's Creed nous laisse donc sur notre faim, mais possède suffisamment de qualités pour attirer l’œil des néophytes et des fans. Et lorsqu'on a été biberonné aux adaptations loupées, on aurait sans doute tort d'en ignorer une qui a au moins le bon goût de ne pas se moquer de son public.

La dernière bande-annonce du film

Commentaires
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mpiter mpiter
MP
Niveau 9
le 30 déc. 2016 à 01:44

Je l'ai vu hier soir et j'ai été très déçu. Contrairement à l'avis de Karaaj, je n'ai pas retrouvé l'ambiance du premier épisode d'AC (je n'ai pas encore fait les autres, donc mon avis est peut-être biaisé par une mauvaise connaissance de l'ensemble de la licence).

Ce qui collait au jeu :

  • Les poses, les attitudes et les mouvements des personnages dans le passé.
  • Les décors.

Ce qui ne collait pas au jeu, selon moi :

  • La bande-son tonitruante dès qu'il y avait de l'action (la différence d'inténsité sonore entre les scènes calmes et d'action était hallucinante) donnant un rendu cacophonique à mes yeux.
  • Le montage (actions très lisible dans le jeu et à la limité de l'illisibilité dans le film comme dans beaucoup de films d'action).
  • La luminosité (très lumineux dans le jeu à Jerusalem, Damas et Acres), très sombre tout le temps dans le film.
  • La qualité du scénario (mystère et inversion à la fin du jeu de ce que l'on a cru pendant tout le jeu, scénario conventionnel sans surprise et sans imagination pour le film).

Autant j'ai apprécié la beauté des paysages, des décors et de la lumière dans le jeu, autant j'ai eu l'impression d'une cacophonie tonitruante pendant une grosse partie du film. Donc, je n'ai pas retrouvé l'ambiance du jeu, malgré la bonne reproduction des mouvements, des attitudes et de la forme des bâtiments.

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Commentaire édité 30 déc. 2016, 01:46 par mpiter
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