{{jv:article_calltoaction|href=https://www.amazon.fr/SteelSeries-Siberia-840-Micro-Casque-Gaming/dp/B01HOCUPFQ/?tag=jeuxvideocom-21|text=RECHERCHER SUR AMAZON}}

{{jv:article_calltoaction|href=http://www.ldlc.com/fiche/PB00215202.html|text=RECHERCHER SUR LDLC.COM}}

{{jv:article_calltoaction|href=http://www.materiel.net/casque-micro/steelseries-siberia-840-pc-ps4-xb1-134289.html|text=RECHERCHER SUR MAT.NET}}

{{jv:article_calltoaction|href=https://www.topachat.com/pages/detail2_cat_est_gaming_puis_rubrique_est_wg_pccas_puis_ref_est_in10101113.html|text=RECHERCHER SUR TOPACHAT}}

Avez-vous déjà testé un casque sans fil dédié aux loisirs vidéoludiques ? À cette question, vous seriez sans doute nombreux à être tenté de répondre par l’affirmative, tant ce type de produits est aujourd’hui répandu sur le marché, et nous aussi d’ailleurs, considérions que nous en avions déjà testé un certain nombre, puisqu’après tout, cela fait partie de notre travail depuis quelque temps déjà. Pourtant, le Siberia 840, nous a fait réaliser que trop rares étaient les produits capables d’offrir une « vraie » expérience sans fil, et voici quelques éléments d’explication qui vont vous aider à comprendre le pourquoi de cette affirmation.

Le Siberia n’est certes pas donné, et nous allons voir dans quelques lignes qu’il aura bien des arguments à mettre en face de son tarif, mais celui que nous souhaitions évoquer en priorité, parce qu’il offre un confort notable par rapport à la concurrence, c’est sa capacité à pouvoir être utilisé en quasi-permanence en mode sans fil, et cela, sans gestion particulière des périodes de chargement. Comment SteelSeries est-il arrivé à ce résultat ? C’est finalement assez simple : le Siberia 840 n’est pas livré avec une mais deux batteries. L’une viendra se loger dans l’écouteur gauche, quand l’autre disposera d’un emplacement au sein d’un boitier qui servira de hub de connexion pour le casque, et donc, de station de recharge pour la batterie. Lorsque la batterie N°1 (en cours d’utilisation) aura atteint un niveau d’autonomie limite, un signal sonore l’indiquera à l’utilisateur, qui n’aura qu’à faire l’échange avec celle qui se trouve dans le boitier, après quoi il pourra reprendre le cours de sa vie vidéoludique. Avouons-le, nous avons trouvé le système extrêmement pratique : plus besoin d’aller chercher son câble microUSB, de devoir le connecter au casque et de perdre sa liberté le temps de la recharge… Et la portée du casque (une quinzaine de mètres en milieu dégagé) de même que l’autonomie des dites batteries (une bonne vingtaine d’heures) ne viendront que renforcer ces excellentes impressions, justifiant aisément notre affirmation de départ sur l’expérience sans fil offerte par le Siberia 840.

Parallèlement, le produit aura évidemment bien d’autres cordes à son arc pour vous séduire, à commencer par les deux mamelles qui font d’un casque audio une réussite : la qualité sonore, et le confort. Dans le premier cas, aucun souci : le Siberia 840 offre des sonorités précises, pleines de relief, le tout servi avec une belle puissance. On remontera toutefois qu’à l’instar du Razer ManO’War, le Siberia 840 se montrera un poil plus terne, moins percutant dans son rendu stéréo, qu’un Logitech G933, même dans son profil d’écoute le plus agréable à nos yeux : le profil « Performances ». Ce faisant, il se positionnera tout de même dans le top 3 de ce comparatif sur ce critère, ce qui n’est pas si mal. S’agissant du traitement 7.1, nos impressions seront assez similaires : l’effet de volume simulé apportera un supplément d’ambiance indéniable dans un film ou un jeu, mais on lui préfèrera sans doute (de très peu) celui du G933. Par ailleurs, le positionnement 3D sera loin d’être aussi convaincant qu’un véritable système surround, mais faut-il le préciser, c’est le cas de la quasi-totalité des casques du marché. Quant au micro, il sera rétractable et flexible, et profitera d’une restitution claire, même dans une rédaction aussi bruyante que la nôtre. Sur la partie audio, le Siberia 840 se posera donc comme un produit très polyvalent, à l’aise aussi bien en écoute musicale, qu’en jeu ou pour visionner un film.

Quant au confort, il est optimal, même s’il nous faut préciser que le Siberia 840 entre dans la catégorie des casques plutôt fermes niveau serrage. Cela lui permettra d’afficher une isolation passive tout à fait honorable, ainsi qu’une parfaite stabilité une fois posé sur la tête. Par contre, on ne sera pas dans un doux cocon, comme on peut l’être avec un ManO’War, ou un Arctis 5, par exemple. Les mousses des écouteurs, à mémoire de forme, resteront toutefois très agréables et sauront efficacement compenser la pression appliquée par l’arceau. D’ailleurs, profitons-en pour parler de la construction d’une manière plus générale : elle est clairement à la hauteur du prix demandé, avec une structure sobre et solide : les matériaux utilisés (plastiques, coussinets) se montrent à la fois souples et résistants, et le casque saura s’adapter à toutes les situations, ses écouteurs étant pivotables et réglables en hauteur.

Vous pensez que nous sommes arrivés au bout de ce concert de louanges ? Détrompez-vous… Derrière les arguments déjà évoqués, le Siberia 840 aura une autre carte dans sa manche : celle de la connectivité. Ainsi le casque disposera d’une compatibilité Bluetooth, ce qui lui permettra de se connecter à deux sources différentes (typiquement une console et un smartphone), et de pouvoir gérer d’éventuels appels entrants. Une fois que vous aurez décroché, le volume du signal principal sera diminué pour vous permettre de discuter avec votre interlocuteur, et le volume de chaque voie sera modifiable à la volée. De même, le boitier de liaison sans fil autorisera des branchements avec tous les appareils possibles (PC, PS4, console Android, Xbox One, Xbox 360 ou PS3), et dans une grande variété de configuration : connecteurs USB, Analogiques et optiques pourront ainsi être utilisés en entrée et/ou en sortie. Et le fait de différencier les deux permettra à l’utilisateur de gérer finement les flux audio de ses parties multijoueurs grâce aux fonctionnalités chat mix et live mix. Ces dernières seront utilisées pour mettre en avant manuellement ou automatiquement, soit l’action en cours, soit les conversations avec les partenaires de jeu. Toujours sur le plan de la connectivité, le Siberia 840 disposera d’une sortie jack 3,5 mm, afin d’y brancher un second casque et de partager l’ambiance d’un jeu, d’une musique ou d’un film, avec un camarade (une fonctionnalité que l’on retrouve d’ailleurs sur la gamme Arctis).

Et le boitier servira autant de centre nerveux pour le casque, que de système de contrôle et d’affichage. Il intégrera ainsi un écran OLED, un bouton poussoir, et une large molette, qui serviront à naviguer dans un menu de configuration des plus complets : profils d’écoute, sources, volume, traitement 7.1, toutes les caractéristiques du casque y seront présentes et modifiables. On notera que l’ensemble de ces réglages sont aussi ajustables par la voie logicielle, si vous êtes sur PC, grâce au support du système SteelSeries Engine 3, toujours aussi agréable à manipuler.

Finalement, le seul point noir que nous aurions à remonter concerne l’ergonomie des commandes au niveau du casque. Leur positionnement ou leur accessibilité ne sera pas en cause. En revanche, face à la somme de réglages qu’il est possible de faire, difficile de se contenter de deux boutons et d’une molette activable en pression. Il faut souvent jongler, et certaines manipulations ne sont pas toujours évidentes. Le bouton ON/OFF servira par exemple aussi de commande pour activer ou désactiver le micro, tandis que le bouton Bluetooth gérera à lui seul l’appairage, la prise d’appel, et les fonctions liées à une écoute musicale, selon le nombre et la durée des pressions appliquées. Dans le même ordre d’idée, on doit passer par la création d'un profil spécifique pour pouvoir activer le traitement 7.1 à la volée. Disons qu’un ou deux boutons supplémentaires n’auraient sans doute pas été du luxe.

Quoi qu’il en soit, le Siberia 840 reste un excellent produit, complet, confortable, et polyvalent, autant dans sa qualité sonore, que dans ses possibilités de connectivité. Sur ce critère, il arrive même à se positionner devant le G933, qui faisait pourtant figure de référence. Une belle performance qui restera toutefois hors de portée de nombreuses bourses : le Siberia se négocie actuellement entre 320 et 350€.