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Page Dossier L'avis de SpiderDjango
L'avis de SpiderDjango

A l'annonce de ce nouveau film des studios Square Enix, je dois avouer n'avoir eu aucune excitation. Entre leur premier semi-échec au cinéma pour Les créatures de l'esprit et un Advent children servant de confiserie pour fan de FF7, dont je fais parti, on ne peut accorder que doutes et craintes pour une nouvelle réalisation. Mais le goût lumineux laissé par les univers des différents épisodes en jeu vidéo, donnera toujours un espoir suffisant pour être au moins curieux. Plus par l’irrépressible envie de me jeter dans FFXV que de supporter leur regard naïf du cinéma, je lançais donc le film en VOD...

Un pitch oubliable pour un univers dense et merveilleux

Il était une fois un gentil royaume de lumière du nom de Lucis luttant grâce au pouvoir magique de son tendre roi Régis et d'un cristal protégeant la belle capitale d'Insomnia, contre le méchant empire technologique Niflheim et son vicieux empereur prêt à tout pour agrandir son potager (ou son territoire, la lumière n'est pas faite sur ce point).Pourquoi ? Parce ce qu'il est méchant. Kingsglaive, traduisez « glaive du roi », est l'unité d'élite du royaume, sorte de service secret armé de dagues téléporteuses dont la magie est liée au roi, envoyée sur tous les fronts. C'est par le minuscule trou de serrure narratif d'un membre en particulier de l'unité, Nyx, et de ses collègues les plus proches, que nous aborderons les 1h et 50 minutes du film.

L'avis de SpiderDjangoL'avis de SpiderDjango

Si l'ensemble des péripéties enchaînent avec une étonnante précision les clichés et les scènes sentimentales qu'un compositeur honnête mais sans grandeur pousse aux violons, on s'étonne rapidement de s'attacher aux personnages. Arrivé à un tiers du film, je me demandais quelle maladie mentale me possédait. En l'état j'étais impatient de continuer à savourer un repas fait d'assiettes vides ou de plats mangés la veille. Je ne voulais pas l'arrêter. Son univers porte l'ensemble de cette production. Les allusions aux origines de nos héros en dehors du mur, ces « réfugiés » subissant le racisme ordinaire des habitants d'Insomnia, cette scène où deux clochards du royaume rient du manque de changement pour leurs vies que conditionnerait la victoire de l'empire, l'intégration normée du bestiaire fantastique dans les stratégies guerrières... Leurs histoires sont ancrées dans un tout cohérent dont les quelques bribes suffisent à réussir le pari de nous pousser jusqu'à la fin de cette grosse machine ronflante. Ce qui est salvateur parce qu'au delà du scénario, le rythme saccadé enchaînant lenteurs malvenues et scènes d'actions mal maîtrisées n'aideraient pas à s'investir.

Jour, nuit, jour, nuit, jour...

L'avis de SpiderDjango

Dès le début, amusez vous à compter les secondes entre chaque changement de plan de caméra. S'il est évident que pour beaucoup de réalisateurs, la recette d'un plan par seconde tiendra l'attention du cerveau sur le film, cet artifice provoque en réalité une fatigue dont je n'arrive jamais à me défaire. Prenez l'une des premières scènes où Niflheim attaque un avant poste défendu par les Kingsglaive : plutôt que d'intensifier les scènes, l'épilepsie des images écrase notre attention, il devient alors impossible de vraiment ressentir la dimension extraordinaire pourtant voulue par l'esthétique maîtrisée de la 3D et l'épaisseur de la bataille. La beauté des images est desservie par la réalisation. L'absence de contrainte pour la caméra semble enfermer dans un manque évident de structure. Une mise en scène doit créer une logique narrative pour l'ensemble du film. Aucune position n'est vraiment retenue donnant l'impression que de nombreux réalisateurs se sont succédés sans être capables de trouver leur place. On ne peut pourtant que rester stupéfait devant le niveau de détail, l'effort des artistes pour inventer une toile de fond vraisemblable. Le travail sur les images de synthèses relègue toute comparaison à de l'amateurisme éclairé. La prouesse est si radicale qu'il est frustrant de ne pas pouvoir espérer plus de prises de risques quant à l'écriture et la mise en scène.Triste cinéma se vivant comme un diaporama de concepts arts... et pourtant je vous déconseille de ne pas le voir. L'expérience est en réalité à mettre dans une dimension différente de celle d'un film et vous demande de vous impliquer comme vous le feriez dans un jeu vidéo.

Kingsglaive : Final Fantasy XV se présente

Une cinématique étirée

Les FF ont toujours utilisé les cinématiques comme une récompense appuyant un élément particulier de l'intrigue. Pris dans les trames de nombreuses heures de jeu, l'action s'accorde dans cette relation particulière que le joueur a déjà établi avec l'univers. Kingsglaive se construit autour d'une histoire anecdotique et de personnages caricaturaux, d'une réalisation bordélique, d'un montage branché sur stroboscope automatique, d'une musique maîtrisée mais jamais inspirée, mais ce n'est pas important car ce n'est pas un film. Il ne doit pas se vivre comme un film. Si c'est ce que vous cherchiez, préparez vous à autre chose. Son intérêt réside dans l'élan qu'il provoque à s'imaginer parcourir ce monde ravagé avec ce que sera la bromance à plusieurs de Noctis, le héros de FFXV. Tout le reste devient une excuse pour notre expérience à venir. Il est même préférable pour que votre capacité à vous projeter dans ce nouveau monde ne soit pas parasitée, de ne pas être gêné par des personnalités trop composées. L'imaginaire se nourrit déjà de l'expérience, entre les survivants que l'on ne peut que finir par rencontrer, les intrigues déjà en place, les objets merveilleux à posséder, les monstres que l'on espère combattre... cette préquelle est écrite comme une cinématique et réussit son pari de ce point de vue de provoquer le désir et la récompense d'un jeu que l'on a même pas entre les mains. Toute la réflexion transmedia qu'elle affirme, montre sans pouvoir encore être certain que le jeu tiendra ses promesses, une unité d'ensemble séduisante et presque novatrice. Et c'est déjà bien plus que ce à quoi on pouvait s'attendre, pour une sortie directe en VOD et en DVD/Blu-ray d'une boîte de production qui aurait eu les reins de le sortir dans les salles obscures à une très grande échelle.

L'avis de SpiderDjangoL'avis de SpiderDjango
PS4 ONE Square Enix Action RPG Jouable en solo Fantastique Heroic Fantasy
Commentaires
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TolgaFury TolgaFury
MP
Niveau 8
le 04 oct. 2016 à 23:48

C'est toi qui à écrit SpiderDjango cet article.?

Lire la suite...
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