En ces temps où il fait bon verser dans la surenchère, avancer de bons gros chiffres pour mettre en avant la toute-puissance de son jeu est de bon ton. Il y a près de 20 ans, le principe était déjà en vigueur pour le lancement du second épisode d'une des plus célèbres franchises de jeux de rôle : The Elder Scrolls II : Daggerfall.
Pas d'IA incroyable, d'univers original ou de mécanisme de gameplay inédit ici, mais bien une taille de carte innovante pour les mondes ouverts. À leur univers plus riche, plus profond, plus crédible que le premier opus, les développeurs ont décidé de greffer un terrain de jeu digne de ce nom avec la baie d'Iliac : 45 000 km² de superficie annoncée, soit 4000 de plus que le territoire de la Suisse ! Avec de tels chiffres, les Open World entrent dans l'ère du gigantisme, d'autant plus que le nombre serait probablement faux d'après un développeur de XLEngine, qui s'est mis en tête de créer une version HD du soft. D'après une liste de calculs savants qu'on vous épargne ici, le monde de The Elder Scrolls 2 : Daggerfall atteindrait donc une superficie plus proche de celle d'un pays comme la RD Congo ou l'Allemagne.
Nous l'évoquions en préambule de ce dossier, il revient pour mieux le conclure : No man's Sky fait indéniablement partie des successeurs annoncés de ce géant de l'Open World, soucieux de proposer un terrain de jeu au potentiel d'exploration quasiment illimité. Il est évidemment talonné par Minecraft et ses maps gigantesques, pour peu que votre PC tienne la route. La mention d'honneur revient à Fuel, Test Drive Unlimited et Just Cause 3, dont les environnements bien plus vastes que la moyenne restent toutefois à bonne distance de ceux-ci cités ci-dessus.
Notre retour en gaming live sur les possibilités de The Elder Scrolls II : Daggerfall