CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Page Dossier Des anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérience
Des anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérience

Nous avons lancé sur les réseaux sociaux un appel à témoignage en cas de déception ou d'expérience mitigée après une expérience en école spécialisée. Les personnes ayant souhaité témoigner anonymement ont donc formulé quelques griefs à l'égard de leur école et souhaitent avant tout mettre en garde les lecteurs sur plusieurs points. Nous avons donc recoupé leurs propos, et vous livrons donc les différents conseils qu'ils ont souhaité formuler.

Une masse de travail harassante

Des anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérience

Beaucoup de retours des différentes personnes interrogées concernaient la masse de travail, en formation game design notamment, et surtout le fait que les étudiants doivent, dans certaines écoles, effectuer beaucoup de travaux "de leur côté" afin de suivre le rythme. Face à ce risque de décrochage, certains baissent les bras dès la première année comme l'explique Fabien (nous avons remplacé son vrai prénom) qui affirme que 26 étudiants de sa promo avaient souhaité continuer l'école après la première année, sur un total de 40 élèves. Son établissement fait pourtant partie des plus distingués. Il déclare par ailleurs que la formation lui sert au niveau des acquis théoriques, mais qu'au niveau du réseau, ça n'a jamais été la panacée.

Deux autres intervenants confirment le constat de Fabien. Le premier, Max, nous dresse d'ailleurs un tableau cataclysmique de son suivi pédagogique :

Pendant mon cursus, j'ai vu trois responsables pédagogiques différents se succéder. Le hic était que chacun d'entre eux avait une idée bien précise et complètement différente de l'orientation à faire prendre à notre filière. On a juste navigué à vue pendant ces trois années sans aucun plan de route clair. De game designers pouvant prototyper, on est passé à développeurs de jeux web, puis à programmeurs gameplay avant de revenir à une formation game designer.

Le second étudiant, Hervé, semble avoir relativisé autour de la critique émise par Fabien concernant la nécessité de devoir travailler chez soi pour avancer :

Au niveau de la charge de travail, je dirais pas que c'est énormissime, le plus gros souci c'est qu'on attend de toi que tu te débrouilles beaucoup. Ceux qui aiment la programmation, par exemple, il leur faut un paquet de temps pour se former aux moteurs et les cours ne peuvent pas suffire.

Des anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérienceDes anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérienceDes anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérience

La clé du succès : anticiper et être proactif ?

Ce même étudiant souhaitait d'ailleurs s'exprimer sur la vision des écoles qu'ont certaines personnes un peu trop optimistes :

Ma formation, je l'ai bien vécue, même si je trouve qu'elle n'était pas toujours bien orientée. Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser (dont moi à la base), ce ne sont pas des écoles pour avoir des connaissances mais plutôt pour acquérir des compétences. Vu le milieu c'est très logique : tout évolue rapidement, c'est inutile de passer des années à apprendre à maîtriser un moteur qui sera obsolète quand on arrivera sur le marché du travail. Du coup, la formation est très axée sur le travail en équipe, apprendre le fonctionnement global de la création à plusieurs, l'attitude qu'il faut avoir, où trouver les réponses qu'on cherche, comment analyser ce qui marche et pourquoi...

Il aborde par la suite les reproches qu'il fait à la formation en école :

A titre perso, je considère que beaucoup de temps que l'on passe à l'école avec des interventions relèvent plutôt de la "sensibilisation" à tel ou tel sujet (incluant les moteurs de jeu, la monétisation, le management...). Une base très/trop basique pour qu'on puisse en faire quoi que ce soir sinon travailler dans son coin et se renseigner pour en connaître vraiment tous les aspects et en faire une force. C'est un premier point négatif à mon sens : j'aurai aimé que l'école permette à chacun de se spécialiser au lieu de rester très généraliste, d'autant que derrière, ça permet de se différencier de ses petits camarades.

Max garde néanmoins un très bon souvenir de sa formation et trouve, contrairement à Hervé, que le travail en groupe et la spécialisation de chacun étaient au rendez-vous. Comme quoi, même avec un programme relativement similaire, on peut avoir des écarts énormes de perception :

Le plus gros point positif de mon école, du coup, c'était tous les projets qu'on nous demande de faire, des jeux développés en cycle court certes mais qui nous permettent de vraiment expérimenter les étapes (incluant des présentations, faire une documentation etc). Vu que cela se fait en groupe, il est possible de plus se spécialiser pour aller plus loin dans les domaines qui nous intéressent.

Les stages : une nécessité absolue dans un milieu saturé ?

Des anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérience

Il mentionne également la constitution d'un réseau de contacts en tant que gros point positif, notamment lorsque les studios français viennent directement sur le campus pour faire passer des entretiens de stage.

Il affirme qu'il s'agit là d'un excellent moyen de se faire remarquer et de marquer des points pour une future première expérience. Ce passage de la vie d'étudiant peut en revanche représenter un danger si l'on "rate le coche" comme il dit :

C'est très compliqué de rattraper les wagons. Des juniors, il y en a énormément et ce n'est pas forcément ce que cherchent les studios. Dans ma promo, en gros, la moitié a été répartie dans les gros studios et a pu se faire embaucher post-stage. Le reste est en galère dans des mini-structures ou au chômage. Pour les stages, ça arrive que certains ne trouvent pas mais en ce qui concerne ma promo, certains ont fini par accepter n'importe quoi et les studios de 4 personnes qui cherchent de la main d'oeuvre à 500€ par mois, il y en a un peu partout. Alors oui, c'est éloigné de ce dont on a l'habitude (notamment quand il s'agit de serious games) mais ça passe encore.

Le témoignage de Max sur la question des stages va dans le même sens :

Il n'y a juste pas assez de place sur le marché pour tout le monde. Même si les entreprises prennent quand même pas mal de stagiaires (surtout les petites structures), le nombre de demandeurs est bien supérieur à l'offre. La différence entre les élèves ayant pu faire un stage dans le développement de jeux et les autres et énorme en termes de connaissances à la fin du cursus. On apprend beaucoup plus sur le terrain et c'est normal, c'est partout pareil.

L'après-scolarité : un passage parfois difficile à négocier

Enfin, la question des frais de scolarité élevés ont été abordée et Hervé ne mâche pas ses mots :

Disons qu'à 7500€ l'année pour des salaires qui ne dépassent pas les 1500€ nets en sortie de formation, c'est assez précaire comme situation. J'en connais qui n'ont rien trouvé et sont obligés de faire des petits boulots alimentaires, qui n'ont rien à voir, en espérant que ça finisse par payer. Quand t'as investi 23000€ dans une école, quitte à être mal payé, autant l'être dans un domaine qui te passionne.

Enfin, ce dernier nous livre son avis global sur la question que nous abordons aujourd'hui :

Le truc qui déconne vraiment au niveau des écoles selon moi c'est la manière dont ils vendent du rêve sur ce qui nous attend après, sur la place qu'on aura dans l'industrie. Toutes les écoles privées mettent en avant les plus belle réussites, c'est logique. Par contre, faire croire que faire une école de jeu vidéo c'est se former à devenir de futurs managers, l'élite créative des studios, c'est clairement faux. Tu commenceras en bas de l'échelle et il faudra faire tes preuves dans ta boite pour monter dans la hiérarchie, pour éventuellement un jour diriger des productions.

Des anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérience

Voilà qui est clair au niveau des recommandations données, un constat que ne partage pas Max, notre étudiant qui a enduré une formation cataclysmique tenue pourtant par une des plus prestigieuses écoles :

Clairement, je pense qu'à l'heure actuelle, je n'ai pas ce qu'il faut pour intégrer un studio de développement alors que j'ai eu mon diplôme. Pour intégrer une équipe, il me manque des connaissances, de l'expérience. Pour être tout à fait transparent, en trois ans, on ne m'a jamais expliqué comment développer un jeu vidéo de A à Z.

Max semble d'ailleurs remarquer que ses problèmes ne furent pas rencontrés par la filière graphique de son école :

Bien entendu, tout n'est pas noir partout. Je sais, par exemple, que cela se passe beaucoup mieux dans les sections graphiques, autant en termes de stages, de débouchés, que de pédagogie. Le game design c'est bouché, et c'est la même au niveau de l'emploi. On est censé connaître pas mal de choses mais il est impossible de tout maîtriser. Ca vient avec l'expérience et c'est normal.

On remarque donc qu'au delà des brochures, la réalité des écoles n'est pas rose pour tout le monde, un aspect que nous estimions important de creuser avec des étudiants parfois déçus du rapport qualité/prix offert par certaines des écoles les plus renommées. On conseillera une démarche proactive et une anticipation constante du futur. N'allez d'ailleurs pas croire que les écoles sont toutes des arnaques : elles sont simplement ce qu'elles sont, à savoir des établissements privés qui tentent de mettre en avant les plus belles réussites pour attirer les étudiants et qui veulent intégrer au milieu un maximum d'élèves. Une vocation qu'elles réussissent à mettre en oeuvre dans une grande partie des cas mais qui, pour certains, n'est pas aussi brillante que lors de la promesse initiale.

Merci à nos contacts pour leurs témoignages et plus particulièrement à Max, Fabien et Hervé.

Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
RockstarPlayer RockstarPlayer
MP
Niveau 33
le 15 mars 2016 à 11:52

Y a trop une histoire de pognon dans ce milieu, et quand on parle de pognon, le sociale est souvent mis de côté, c'est pourquoi je travail dans le social maintenant tant qu'à faire (même si le pognon est partout), enfin tout ça c'est quand on travail pour des gens.. Le mieux, et ça ça vaut pour tout les milieux, c'est encore d'être à son compte, même si t'en chie la plupart du temps ça a pas la même saveur, elle est agréable et a bon goût.

Et en général, les gros calibre qui ont réussi, était pour la plupart, était en petite équipe "d'amis" ou quelqu'un qui a bossé ça passion, voir seul, qui a eu une bonne idée, qui a su l'exploité au maximum.

Pour moi c'est un peu comme les gens qui réussissent à la TV ou ailleurs, des fois faut juste se trouver au bon endroit, au bon moment, savoir jouer le jeu (être prêt à passer pour quelqu'un que l 'on n'est pas) savoir boire des coups (dsl mais c'est bien vrai, mon premier stage j'ai vu mon boss rentré le midi complètement bourré avec des "personnes importantes" pour la boîte et je pourrais sortir d'autres exemples) enfin tout ça est bien malheureux, je rejoins l'idée de "c'est mieux de vivre sa passion même pour petits salaires" enfin quand ta passion t'oblige à bosser pour des enculés qui ne le méritent aucunement ça fait chier, c'est pourquoi encore une fois je me suis tourné sur des métiers plus en accord avec de vrai valeurs humanitaires, pour moi bosser pour la notre mère Terre ou pour des gens qui le nécessitent il n'y a rien de plus beau, après on a pas tous la même vision du monde et c'est pourquoi il a tendance à ce barrer en sucette.

Lire la suite...
Sommaire Dossier
  • Les concepteurs (Game Designer, Level Designer, Sound Designer)
  • Les maîtres-d'oeuvre (Graphiste, Animateur, Modeleur, Programmeur)
  • Les autres métiers-clés (Testeur QA, Chef de Projet - Producer, RP)
  • Choisir une école spécialisée, le meilleur moyen pour intégrer le milieu ?
  • Le palmarès 2015 des meilleures écoles de jeu vidéo
  • Des anonymes vous mettent en garde et parlent de leur expérience
  • Quelques conseils pratiques pour réussir votre entrée en école et vos stages
  • Les formations jeu vidéo en région parisienne
  • Les formations jeu vidéo en région lyonnaise
  • Les formations jeu vidéo aux alentours de Montpellier, Toulouse, Marseille et Nice
  • Les formations jeu vidéo dans le nord de la France
  • Les formations jeu vidéo en Bretagne et aux environs
  • Les formations jeu vidéo ailleurs en France
La vidéo du moment