Doom c'est un peu le patriarche qui revient de la guerre et qui explique aux jeunes ce qu'était le FPS d'antan, le vrai, le pur, le tatoué aux textures et à la fausse 3D. Avec sa vivacité, son côté gore et sa puissance de feu hardcore, Doom nous fait espérer une belle cuvée cette année. On sort le barbecue.
Doom
La giclée du soir, en grand ! Franchement Doom, disons le tout de suite, nous fait peur. Dans les deux sens du terme. Mais nous avons tellement envie d'y croire. Surtout après avoir pu jouer une petite heure à sa campagne. Id Software nous promet un solo assez long, en plus de nous avoir présenté un outil de modding intégré au jeu qui promet pas mal.
Ok c'est peut être nous qui allons travailler pour faire en sorte que le jeu dure 10 ans, mais voilà il y a bien des gens qui aiment créer des niveaux dans LittleBigPlanet ou Super Mario Maker. Là, les joueurs disposeront d'outils pour faire vivre l'expérience en jouant les rebelles des forums en criant à l'arnaque parce que les développeurs nous poussent à faire leur travail et qu'en plus leur solo n'a pas finalement pas fait les 120 heures jamais promises. Ironie inside.
Doom revient pour notre plus grand plaisir
Nous, partisans ? En attendant,sur ce qu'on a pu voir de Doom , ça frite, c'est fluide, sanglant, c'est loin de Doom 3, ça a la gueule des premiers Doom. La bonne patate de forain, qu'on espère pas voir servie en purée pour le repas de mamie. Pour le multi, mis à part celui sans respawn, bien hardcore, le reste nous a juste permis d'apprécier les mises à mort des démons dont on peut revêtir l'apparence, sans nous passionner plus que ça. On a envie de dire « à nous deux Mars » comme si Rastignac était un personnage de Jules Verne.