Note de la rédaction
Spécifications | |
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Technologie de touche | Mecanique Razer Green, Razer Orange |
Rétroéclairage | Oui, RGB touche par touche |
Raccourcis multimédia | Oui, partagé |
Raccourcis macro | Oui |
Anti-ghosting - Prise en compte simultanée des touches | Oui, 10 KRO |
Connectique requise | 2 ports USB, 2 mini-jack |
Port(s) USB | Oui |
Fréquence d'interrogation max. | 1000 Hz |
Port(s) audio | Oui |
Si nous devions qualifier le clavier BlackWidow en un seul mot par rapport aux autres produits de ce comparatif, ce serait sans doute celui-là : bruyant… Oui, le Razer BlackWidow est bruyant, et au-delà de ses qualités intrinsèques, on ne peut s’empêcher de penser qu’il a surtout été conçu pour les utilisateurs qui ont décidé d’emmerder leur voisinage, qu’il soit professionnel ou familial, ou qui n’en ont aucun…
Ainsi, il n’y a qu’à voir la réaction de nos très sympathiques collègues d’IGN lorsque nous avons commencé à utiliser notre nouveau compagnon pour comprendre que les incessants cliquetis qu’il produisait allaient vite représenter la goutte d’eau qui ferait déborder le vase contenant leur patience. Une patience déjà rudement mise à l’épreuve par les nombreux et réguliers témoignages d’exubérance de notre propre rédaction.
Ceci étant dit, le BlackWidow est-il aussi efficace qu’il est audible ? A l’évidence, oui. Sa construction demeure solide, et sobre au regard de certains designs concurrents. Le châssis d’un bloc et sans relief évitera l’accumulation de poussières, et s’il aura malheureusement une forte propension à accumuler les traces de doigts, son aspect soft-touch lui donnera un indéniable aspect qualitatif. Concernant le positionnement du clavier, on reste sur une configuration classique pour la marque aux serpents : deux pattes rétractables autorisent le surélevèrent de la partie arrière d’un centimètre, et des patins antidérapants judicieusement disposés s’assurent que le périphérique d'entrée restera stable en toutes circonstances.
Enfin, nous avons certes largement parlé du bruit produit par la technologie de touches mécaniques de ce BlackWidow, mais pas de ses performances de frappes. Détail important à ce propos : quoique reposant sur une conception propre à Razer, les nouveaux interrupteurs mécaniques verts qui équipent le clavier n'en sont pas moins fabriqués par un spécialiste historique de ce type de systèmes, le chinois Khail. Or, ce dernier dispose d'une réputation moindre que celle de Cherry en la matière, notamment sur la question de la durabilité. Un élément que nous ne pouvons bien évidemment pas vérifier, les interrupteurs du BlackWidow sont donnés pour une durée de vie jusqu'à 60 millions de frappes. En revanche, sur nos essais à plus court terme, nous n'avons pas pu décélé de différences notables, entre les interrupteurs Razer, et les interrupteurs Cherry MX Blue qu'ils entendent remplacer : la frappe est légère, le rebond est agréable, et l’on se sent quasi immédiatement à l’aise avec le produit.
Des couleurs, des couleurs, chantons, chantons tous en coeur
D'autre part, Razer disposera en parallèle de sa nouvelle technologie de touches de biens d'autres arguments pour marquer les esprits. A ce titre, le BlackWidow intègre notamment un port USB, et la possibilité de connecter un casque micro, via deux prises jack 3,5 mm situées sur la tranche droite du clavier. En pratique, la solution USB de Razer supporte aussi bien le branchement d’une souris, que d’un casque, ou d’un disque dur portable type WD Passport. Même chose pour la partie audio (une sortie et une entrée au format jack) : le son est obtenu est d’une qualité similaire à ce que nous obtenons habituellement en passant par le panneau arrière de notre tour. Quant aux touches supplémentaires, on en trouvera 5, désignée de M1 à M5, rangée sur la gauche du clavier. Les commandes multimédias, les raccourcis dédiés aux réglages à la volée de l’intensité du rétroéclairage, ceux réservés à la désactivation de la touche Windows, ou à l’enregistrement de macro, seront partagées avec les touches de fonction.
Reste un critère sur lequel nous n’avons pas disserté : les pilotes. Comme tous les périphériques de la marque, le BlackWidow sera géré grâce au système Synapse, dont l’efficacité n’est plus à démontrer (à condition d’éviter l’installation de trop nombreuses extensions liées à l’environnement Cortex) : il permettra entre autres choses de configurer à loisir l’illumination des touches, de créer des macros, de lier la désactivation de certaines touches au lancement d'un jeu, et on en passe.
Au final, le produit est difficilement critiquable, et il se situe dans une plage tarifaire honnête, pour un modèle de type RGB. Souvenez-vous toutefois que deux éléments pourraient vous faire préférer la concurrence : l’absence d’un repose-poignet, et le parti pris sonore de la technologie de touches embarquée.
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Points forts
- Design sobre et robuste
- Présence d'un port USB et de prises audio
- Très bon confort de frappe
- Suite logicielle solide
- 5 touches macro disponibles
Points faibles
- Une frappe qui fait clic, clic, clic, clic, clic
- Pas de repose-poignet