Reposant sur une rampe de lancement très Dead Islandisée, Dying Light reprend pour lui quelques segments de gameplay du jeu pour proposer son mix à la sauce Mirror's Edge. Il est évident que les amateurs de parcours ne sont pas passés à côté du soft. Poursuivi par des nécrosés, le joueur se retrouve propulsé dans un Survival typé arcade où la ville et ses quartiers deviennent un terrain de jeu. Dying Light rassemble le meilleur des deux mondes ?

Au niveau de sa trame et de son thème difficile de dire que Dying Light est un FPS traditionnel, il pousse sa vocation bien plus loin que le simple addenda du shooter lambda aux « couloirs scénarisés ». Avec ses surcouches RPG : son système de crafting notamment, son temps dynamique avec son cycle jour/nuit changeant la physionomie du gameplay pour les phases nocturnes, le jeu de Techland aura proposé une approche pour le moins nouvelle de la thématique qui lui est si chère en dynamisant l'expérience que les joueurs connaissaient sur Dead Island.

Un jeu de survie en milieu urbain qui même s'il n'est pas exempt de défauts démontre que Techland peut faire cohabiter des idées de manière originale dans un jeu qui a répondant. Un FPS sportif qui n'a pas peur du vertige et qui joue la carte de la survie comme d'une troisième mi-temps reposante. Les FPS sont souvent toisés pour leur durée de vie limitée, Dying Light a ce niveau pourrait donner des leçons aux cadors du secteur.