Nous ne pouvions pas clore ce dossier sans vous présenter ces quelques mastodontes du genre. Des FPS illustres et célèbres dont les noms résonnent encore aujourd'hui comme des références pour beaucoup de joueurs. Cette liste n'a pas pour but d'être exhaustive mais révèle les goûts de notre rédaction. N'hésitez pas dans les commentaires à nous soumettre vos jeux à tester.

Battlefield 1942 : Quand la série débute comme il faut

Battlefield 1942 (et ses extensions) n'est donc pas un jeu développant une campagne scénarisée comme les autres jeux cités dans ce dossier. Mais le but de ce dossier est aussi de parler des immanquables, de ces licences fortes qui auront su traverser le temps et qui auront totalement marqué le genre. Et puis même si le mode solo traditionnel (comprendre une campagne avec une histoire et une mise en scène) est absent de l'illustre premier épisode de la franchise, il est tout à fait possible d'opter pour le jeu seul contre des bots ou de se lancer dans le mode campagne du titre qui permet, lui, de revivre les événements de la Seconde Guerre mondiale dans leur ordre chronologique. C'est accessoirement le jeu autour du thème de cette guerre qui aura le plus marqué notre journaliste : Panthaa. Le thème magique de cet épisode, ci dessous, pour vos petites oreilles :

Avec ses maps légendaires, ses véhicules, la taille des aires de jeu, l'ambiance général du titre et déjà cette envie de faire évoluer les joueurs de la même équipe ensemble, vers des objectifs communs. Battlefield 1942 est certainement un des meilleurs FPS tout genre confondus. La bataille de Wake restera longtemps dans les mémoires. Une expérience online inoubliable qui sera rehaussée dans Battlefield 2, mais nous éviterons d'aborder le sujet dans ce dossier tant sa thématique est peu encline à la trasversalité.

La série des Red Orchestra

S'il y a bien une série que tout joueur hardcore peut apprécier c'est bien Red Orchestra. Le jeu de Tripwire Interactive paru en 2006 est d'une exigence sans faille en plus de proposer des mécaniques de jeu punitives qui auront fait sa renommée. Notez que Red Orchestra 2 : Heroes of Stalingrad, paru lui en 2011, est au même titre un régal de gameplay bien skillé.

Les Red Orchestra se veulent bien plus réalistes que l'ensemble des autres jeux traitant du matériau de la guerre. Tout le monde le découvrira avec Ostfront 41-45Ostfront 41-45. Avec son système de classe, son équilibrage au niveau du multijoueur (la profusion d'un même type de classe au sein d'une équipe étant proscrite), son rythme lent, la violence de son système de santé, cette série proposera en outre des modes de jeu à objectifs pour le moins complets et très tactiques. Les systèmes de visée se passent des accessoires à profusion, ici la mire est reine, et les baïonnettes aussi.

Un des éléments de gamedesign les plus intéressants de Red Orchestra est cette localisation des dégâts instantanément retransmise au joueur blessé ou à celui qui blesse via des animations servant de feedbacks aux deux joueurs. Blesser un joueur à la cuisse par exemple, c'est en affecter la mobilité. Il se traînera tant bien que mal et peinera à se sortir des situations les plus périlleuses ou nerveuses. Pareil pour les tirs dans les bras, le joueur perdra l'arme qu'il tient augmentant ainsi et le côté tactique et réaliste du jeu.

Heroes of Stalingrad enfoncera le clou, plus de classes, plus de réalisme, plus d'armes, en plus des mods disponibles pour les aficionados, Red Orchestra reste à ce jour une des expériences les plus marquantes pour les amateurs de FPS historiques. Et encore aujourd'hui, certains n'en démordent pas, le jeu reste un indémodable des mémoires.

Day of Defeat : Oldschool mais toujours frais

Dans le genre oublié, beaucoup pourraient penser que Day of Defeat fait partie des longues listes de softs dont on ne soupçonne plus l'existence. Pourtant ce jeu en ligne est encore très courtisé par les vétérans comme les nouveaux joueurs qui tâtent encore ses serveurs. Ici, on a bien affaire à un mod d'Half Life, donc au niveau de la précision des armes DoD fait le travail comme il faut. Avec ses modes à objectifs, la qualité de sa communauté (quand on la connaît vraiment), ses maps bien designées , DoD est un objet video-ludique légendaire qui aurait bien mérité l'exposition d'un Counter Strike par exemple.

Et puis quelle idée intéressante de s'appliquer soi-même son bandage lorsque l'on est touché et que l'on saigne pour prévenir l'hémorragie. Ahhh, ces mécaniques de jeu d'un autre temps qu'on aimerait particulièrement voir réapparaître sur certains FPS modernes. DoD a peut-être perdu de son allant, graphiquement parlant, mais il est toujours praticable tant il est immersif et pointu.

Dans mon Verdun d'hiver

Oui, il s'agit de la Première Guerre Mondiale, donc oui c'est hors sujet. Mais Verdun mérite sa place dans ce dossier. Pourquoi ? Parce qu'il impose aussi aux joueurs cette humilité. Celle du jeu avec des fusils à verrou avec lesquels il faut savoir viser avant de recharger son arme, sinon c'est la mort assurée. Avec son réseau de tranchées typiques de l'époque, ses batailles tactiques, la précision et le calibrage de son gameplay, Verdun a aussi le mérite d'être sorti récemment, alors que la guerre moderne ou futuriste semble de plus en plus promulguée comme la référence du moment. Sorti ce mois d'avril 2015, Verdun est un FPS historique tout ce qu'il y a de recommandable, le plein de sensations est garanti.