Oui Wolfenstein 3D est un monument, oui Spear of Destiny est énorme, oui avant c'était mieux vous diraient les plus anciens. Et oui id Software ont fait du FPS un des genre les plus prisés par les joueurs. Mais plutôt que de parler des jeux de 1992, un focus sur Return to Castle Wolfenstein paru en 2001 et Wolfenstein en 2009, méritent qu'on s'y attarde. C'est aussi une des sélections d'Axel notre voltigeur de l'encodage dans l'équipe.
Wolfenstein : Une série à part
Beaucoup diront que Return to Castle Wolfenstein paru en 2001 n'a pas sa place dans ce dossier, dû à son côté anachronique et son « va et vient » temporel scénaristique (pas question de vous spoiler le jeu, c'est véritablement à découvrir). Mais le soft est toujours l'occasion de traquer le nazi durant cette période noire. Ici c'est la Division paranormale SS qui est l'objet de toute votre attention. Wolfenstein développe ses relans ésotériques, ses secrets, et ses patchworks oscillants entre le délirant et le fantastique, sous les auspices du Quake 3 Engine. Bref ça bouge bien, c'est précis, et ça a tout du petit jeu hardcore, bien frappadingue comme on les aime sur PC. Jeu toujours aussi mystique, habillé de symbolisme en tout genre, perclus de petits secrets, le jeu d'id n'aura pas laissé indifférent. Il est toutefois conseillé à un public averti.
Wolfenstein, un autre oublié des radars
8 ans plus tard, c'est avec l'éponyme Wolfenstein que les petits gars de Raven Software dépoussièrent la licence d'id Software. Là encore le jeu oscille entre le fantastique et le mystique, empruntant à l'ésotérisme pan-germanique ses légendes allant du mythe de Thulé aux légendes entourant le mythe du Soleil Noir nazi. Cette fois-ci c'est Londres qui va morfler, et Wolfenstein revient sur la piste qu'empruntait alors Return to Castle Wolfenstein et ses Uber-Soldats. Ambiance particulière donc, mais jeu intrinsèquement lié à l'histoire occulte du troisième Reich, Wolfenstein est presque passé inaperçu. Mais son contexte, sa narration suivant les événements se déroulant en 1943 en Allemagne, offrent aux joueurs une nouvelle lecture atypique de cette guerre.
Nous aurions pu citer le très barré Wolfenstein : The New Order, mais son côté uchronique est plutôt déplacé pour l'intégrer dans ce dossier. Il reste néanmoins un bon FPS à tester pour qui veut remettre un peu de shrapnels dans les dents nazies. A bon entendeur.