Le Caveau de Verre. Cette instance a marqué le début du contenu HL, puisqu’il s’agit, comme tous les gardiens le savent, du premier raid de Destiny. Pour s’assurer de la solidité et la difficulté de cette épreuve, Bungie n’a pas ouvert les portes aux premiers venus. Une phase de bêta-test a préalablement été organisée avec quatre équipes de six joueurs, habitués à évoluer ensemble sur d’autres jeux.
45 minutes pour ouvrir le portail du Caveau et 16 heures pour finalement abandonner devant Athéon, faute de solutions. Aujourd’hui, ces statistiques prêtent à sourire, mais à l’époque, elles avaient convaincu le développeur, que le chemin emprunté était le bon. Et de nombreux essais furent nécessaires pour tous, avant d’y arriver et comprendre la routine de l’instance. Comment tomber le Templier, les Oracles, esquiver les Gorgones, autant d’obstacles dans cet enfer Vex qui aura passionné, énervé, enchanté tous ceux qui s’y sont aventurés.
Devenez une Légende dans Destiny
A l’instar de Cropta, ce sont ces difficultés à avancer qui ont rendus ces sessions si attrayantes. Comme tous jeux à challenges, tous les aventuriers gardent en mémoire les moments épiques de ces parties à six. Des instants de bonheur dans ces niveaux HL, que l’on a tous ressenti lors des assauts de l’avant-garde jouables à trois. Des enjeux moindres, un mécanisme simplifié, mais une tension palpable à chaque instant. Le Nexus, le Prince Archonte, Valus Ta’aurc, du haut de nos petits niveaux d’alors, le challenge revêtait quelque chose d’héroïque.
La moindre erreur pouvait s’avérer fatale et les situations critiques apportaient très souvent leur dose d’adrénaline. Comme ces moments où il ne reste plus qu’un gardien en vie et que ce dernier doit choisir entre rester planqué ou tenter d’aller ressusciter un équipier. Que ce soit au niveau des assauts bas ou mid-level ou des raids HL, Destiny offre la possibilité aux joueurs, par la difficulté de certaines épreuves, de vivre leur moment de folie ou de bravoure. Et ce sont des instants comme ceux-là qui marquent la vie d’un gardien et d’un jeu. Sans rentrer dans une analogie profonde, Destiny, c’est un peu « le jeu dont vous êtes le héros ». A l’image des bouquins de Ian Livingstone, c’est bien le joueur qui écrit son histoire, et non l’inverse.
En ce qui concerne le PvP, un joueur qui comptabilise des centaines d’heures sur ce mode et celui d’Osiris nous explique pourquoi ce mode, à priori secondaire, est devenu son centre d’intérêt :
Osiris, c’est le pied total. C’est un mode super élitiste que peu de joueurs peuvent se targuer de maîtriser. L’impératif, c’est de jouer avec des potes de même niveau, avec qui tu auras une bonne osmose car les gars en face ne plaisantent pas. La récompense ultime vient après les neuf victoires sans défaites, lorsque tu accèdes à une zone uniquement accessible en remplissant ces conditions. Le bémol de ce mode, c’est que beaucoup de joueurs trichent en utilisant le lagswitch. Ce qui me plaît dans le multi de Destiny, c’est sa nervosité et la spécificité de chaque classe, qui le rend tout simplement attrayant. Passé un certain cap, tu commences à vouloir équiper ton perso de manière équilibré, en recherchant des pièces d’armures te donnant 100% en intelligence et discipline ainsi qu'un avantage en rapport à tes armes (rechargement des fusils à impulsions plus rapide, plus de balles pour les armes lourdes etc...). Tous ces facteurs, cumulés aux effets des pièces exotiques permettent de jouer comme tu le veux. Au final, il existe plein de manières différentes de jouer par classe, je m’en suis rendu compte avec la bannière. Aujourd’hui, les Prisons des Vétérans, Nuit Noire sont, pour moi, des formalités. Le PvP est une petite bouffée d'oxygène qui m’évite de tourner en rond en attendant Le Roi des Corrompus. Et je ne me lasse toujours pas de T-bag en Osiris, surtout quand on me le fait ! C’est devenu mon petit plaisir, sans méchanceté aucune