Et puis Call of Duty continue les parallélismes, cette fois-ci avec certains de ses personnages. Beaucoup avaient pu remarquer que le Captain Price, héros de Modern Warfare, faisait en fait écho au film de guerre américano-britannique : Un pont trop loin de Richard Attenborough. Les développeurs ne s'en sont d'ailleurs jamais cachés. Pour Call of Duty : Ghosts il en va de même avec ce noble ami à fourrure que vous traînez partout avec vous : Riley.
Cette fois-ci ce binôme fait référence à un film un peu plus contemporain dans lequel Will Smith est seul au monde dans un New York ravagé par une étrange épidémie. I am Legend met en scène cette relation affectueuse entre un maître et son chien, à l'image de celle que l'on découvre dans Ghosts. Rubin, le producteur du jeu avouait clairement s'être inspiré du film pour dessiner le profil de notre coéquipier à quatre pattes dans le dernier épisode en date de Call of Duty.
Preuve s'il en est qu'en plus de la mise en scène, du scénario ou du background, le cinéma peut aussi motiver les développeurs à intégrer des personnages atypiques dans leur jeu. Pari réussi pour Ghosts ? C'est une autre histoire.
Kevin Spacey, en patron du monde "numérique"
Rappelons aussi que pour Call of Duty : Advanced Warfare Kevin Spacey a été choisi pour incarner un rôle spécial dans la campagne solo du jeu. Ou quand Call of Duty prête son décor aux acteurs hollywoodiens. Cross-media, cross-genre, le futur du jeu vidéo s'inscrit dans une perspective bien plus vaste qu'il n'y paraît. Un monde où les médias fusionneraient pour donner lieu à des expériences plus poussées en termes de mise en scène, de narration, ou d'incarnation de personnages fictifs.