CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Page Dossier Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online
Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online

Une rumeur qui traîne depuis longtemps

Revenons en arrière. En 2008, Bethesda commence à travailler sur Skyrim. Très vite ce nouveau projet attire toute l’attention, mais les fans n’oublient pas la création en 2007 d’un nouveau studio de développement rattaché à Zenimax baptisé ZeniMax Online Studios. Avec un tel nom, beaucoup de rumeurs ont commencé à circuler autour d’un MMO basé sur l’univers de Tamriel. Et ces rumeurs avaient tout bon !

En effet, dans l’ombre, le studio composé d’environ 250 personnes, travaille sur The Elder Scrolls Online. Pendant près de de quatre ans, Zenimax Online va effectuer divers partenariats avec d’autres entreprises en parlant à chaque fois d’un « MMORPG non annoncé en développement ». Il faudra attendre 2012, le 15 mars exactement, pour que les affaires reprennent. Le site américain Tom’s Guide révèle qu’un proche de l’industrie vidéoludique leur aurait confirmé le développement de The Elder Scrolls Online, mais cette information n’est toutefois pas certifiée par Bethesda. Un peu plus de deux semaines plus tard, le 3 mai, la confirmation tombe. GameInformer, qui a l’exclusivité sur le titre, officialisera alors le développement du jeu et avancera même une date de sortie, le 4 avril 2014.

Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online
La couverture du numéro de juin 2012 de GameInformer

Bethesda publie le 8 novembre 2012 sur Youtube une vidéo intitulée « An Introduction to The Elder Scrolls Online » dévoilant les premières images du jeu. Ce sera alors le véritable début de la phase de communication autour du titre, les images et petites informations s’enchaînent et les inscriptions à la béta sont ouvertes le 21 janvier 2013. Quelques mois plus tard, en juin, on apprend que le jeu aussi connu sous son abréviation TESO sera disponible sur consoles next-gen, PlayStation 4 et Xbox One et qu’il faudra payer un abonnement mensuel pour pouvoir y jouer. Finalement, The Elder Scrolls Online sortira en temps et en heure, le 4 avril 2014. Seules les versions consoles sont repoussées au printemps 2015…

Le premier trailer de The Elder Scrolls Online

L’histoire

Avec ce jeu, la série fait un grand bond en arrière, le plus grand jamais réalisé d’ailleurs. TESO nous ramène à la deuxième ère, en son année 582 pour être précis, soit 1000 ans avant les événements de Skyrim. Le second Empire de Cyrodiil vacille, son leader, Reman, a été lâchement assassiné par un traitre qui prendra le pouvoir avant de subir le même sort.

Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online
Mannimarco, le Roi des Vers

C’est une période sombre, plusieurs prétendants se disputent le trône et personne ne parvient à se mettre d’accord. Des alliances se créent et la bataille pour la conquête de Cyrodiil est lancée. C’est dans un premier temps le Roi des Vers et son ordre qui prennent le contrôle de la région, bien aidés par une puissante entité immortelle du nom de Molag Bal qui envoie ses créatures infernales semer le chaos. Ce sont durant ces années ténébreuses que vous devrez croiser le fer afin de sauver le continent de Tamriel de la destruction.

Le gameplay

TESO fait entrer la série dans le monde du MMORPG et c’est un défi particulièrement complexe. Sur le plan de l’univers, le jeu remporte tous les suffrages. Ce dernier est immense, certaines approximations parlent de 2,310 km², et bien entendu, la liberté offerte est beaucoup plus restreinte que dans un Elder Scrolls classique, mais c’est bien normal, nous sommes dans un jeu massivement multijoueur.

TESO permet de visiter l'ensemble de Tamriel, tout comme dans Daggerfall

Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online
Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online

Le système de création de personnages est lui aussi plutôt réussi, proposant neuf races et des options de personnalisation physique nombreuses. Les classes reviennent dans cet épisode, mais seulement au nombre de quatre. Cela a été fait afin d’offrir une plus grande liberté aux joueurs concernant l’évolution de leur avatar.

En termes de progression, le studio a essayé de respecter l’ambiance d’un Elder Scrolls classique en proposant des quêtes scénarisées, évitant ainsi les missions parfois trop répétitives que l’on peut habituellement retrouver dans un MMO. Ce faisant, Zenimax Online a rendu son titre très solo, même si on peut retrouver des phases multijoueurs assez régulièrement, en témoignent les combats PVP en groupe offrant une dimension épique et poignante. Les donjons sont quant à eux assez fidèles à leurs pères présents dans les autres Elder Scrolls, sinueux et joliment designés.

Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online
Le donjon des Cachots Interdits

Le système de combat sera un des gros points noirs du jeu. Trop mous pour certains, trop bugués pour d’autres, toujours est-il qu’il ne fera pas l’unanimité à la sortie du titre. Il faut cependant noter la possibilité de passer en vue FPS, option proposée afin que les amateurs des épisodes principaux ne soient pas dépaysés, mais celle-ci se révèle difficile à exploiter étant donné la vision des alentours plutôt réduite. Toujours dans cette optique de reprendre des éléments de la série, l’interface se révèle particulièrement dépouillée, peut-être trop pour un jeu massivement multijoueur.

Les graphismes

The Elder Scrolls Online s’appuie sur un moteur proposé sous licence par Simutronics, le HeroEngine. Celui-ci s’avère de plutôt bonne facture, en proposant de jolis rendus et quelques effets sympathiques. Mais dans le monde du MMORPG, les moteurs graphiques ont une autre mission que de proposer une claque visuelle, permettre l’affichage de dizaines de personnages à l’écran sans ralentir. C’est surtout sur ce point que le HeroEngine réussit son pari, puisque TESO permet au joueur de regarder des avatars se battre à l’aide de sorts impressionnants sans que le nombre d’images par seconde n’en pâtisse trop.

Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls OnlineUne nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online

La direction artistique, elle, se révèle plutôt timide. Alors que les Elder Scrolls proposent habituellement un rendu très original et reconnaissable au premier coup d’œil, TESO semble rester en retrait, comme si l’équipe ne voulait pas prendre le risque de mal reprendre le travail effectué par l’équipe de Bethesda. Même si le jeu respecte l’univers de la saga, il y a comme un goût de design générique dans certains recoins.

Epilogue

Alors que les Elder Scrolls étaient habitués à affoler les critiques, cet opus online ne fait pas l’unanimité. Beaucoup ne retrouveront pas la saveur d’un Skyrim ou d’un Oblivion, mais surtout, les joueurs de MMO traditionnels auront du mal à accrocher au gameplay parfois trop calé sur les jeux solo. Les agrégateurs de notation dépasseront à peine les 70%.

Le jeu, très attendu par les fans, se vendra tout de même bien. Il sera le titre le plus acheté lors de sa semaine de sortie au Royaume-Uni et en octobre 2014, environ 1,2 million de joueurs s’adonnent à TESO. Il y a un mois, le 3 avril, Steam annonce avoir écoulé 150.000 exemplaires. Les critiques reprocheront surtout au titre de comporter trop de bugs, un système de combats pas assez dynamique, mais aussi son abonnement mensuel.

Rapidement, Zenimax Online va réagir et corriger énormément de bugs peu après le lancement. Début 2015, le studio annonce qu’il ne sera plus nécessaire de payer un abonnement pour pouvoir jouer à TESO et le jeu entre ainsi dans une nouvelle ère et change même de nom, puisqu'il devient The Elder Scrolls Online : Tamriel Unlimited. Pour avoir un aperçu plus complet de ces changements, vous pouvez lire le dossier consacré.

Du PVP dans The Elder Scrolls Online

Conclusion

Comment conclure sur une histoire aussi riche et longue ? Il est clair que The Elder Scrolls s'est imposé à force de travail comme une véritable "marque" du jeu vidéo. Ce nom pourtant assez obscur pour les non anglophones est désormais connu dans le monde entier et Bethesda en a fait une de ses marques principales, ce qui n'était pas le cas à ses débuts. Mais la chose qui nous paraît la plus intéressante et que ce dossier a pour but de faire ressortir est certainement la direction prise par l'industrie vidéoludique ces vingt dernières années.

The Elder Scrolls est un témoin privilégié de l'histoire du jeu vidéo, un repère pour mieux la comprendre. Ainsi Bethesda a pu profiter des bonnes heures de la profession, comme la progression dans les années 2000 et les ventes grimpantes qui vont avec. On peut également parler du dévouement très appréciable de la communauté, en témoigne la multitude de mods sortis sur les trois derniers épisodes de la série principale.

Mais la saga a aussi dû faire face aux problématiques de cette industrie, à commencer par les énormes pressions subies lors du développement des deux premiers opus. Le jeu vidéo est un art dépendant des entreprises et lorsque certains producteurs, soucieux de récupérer leur mise de départ, s'en mêlent trop, cela peut provoquer d'immenses gaspillages. C'est en tout cas le ressenti de Julian Lefay face à la sortie prématurée de Daggerfall, c'est pour lui un gigantesque gâchis. Le second opus a beau être très bon, il aurait pu être excellent avec quelques mois de travail supplémentaires et un investissement plus important.

Finalement, nous pouvons rebondir là-dessus et entrevoir un avenir plus chatoyant. Comme nous avons pu le voir à partir de Morrowind, les pressions se sont faites plus discrètes ces dernières années et les budgets plus que conséquents. Nous pouvons également compter sur notre génération. Née avec les technologies, celle-ci considère aujourd'hui le jeu vidéo comme une évidence et même si quelques entités bien pensantes continuent de taper dessus, un Skyrim n'est pas considéré comme un jeu susceptible de corrompre la jeunesse comme ce fut le cas pour Daggerfall en 1996.

PC PS4 ONE PS3 360 Bethesda Softworks Ubisoft ZeniMax Online Studios US Gold 2K Games RPG MMO Jouable en solo Multi en ligne Multi en coopératif Multi en compétitif Heroic Fantasy Fantastique Dragons Rétrogaming
Commentaires
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.
Rparis Rparis
MP
Niveau 6
le 06 juin 2015 à 23:27

Super dossier ! Merci Bethesda, c'est après avoir jouer à Morrowind que j'ai eu la sensation de vraiment découvrir l'art du jeux vidéo ! C'est des artistes !

Lire la suite...
Sommaire Dossier
  • La fondation de Bethesda
  • Les prémices d’une licence culte, The Elder Scrolls : Arena
  • Daggerfall, la version ultime du premier opus
  • The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind
  • Oblivion, une superproduction
  • L'épisode ultime, Skyrim
  • Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online
Meilleures offres
Achetez vos jeux au meilleur prix :
- Dispo sur PC - 13.49€
La vidéo du moment