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Page Dossier The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind
The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind

Interlude

The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind
Ken Rolston, un visage iconique

Daggerfall est donc un joli succès, surtout auprès des amateurs de RPG. Après plus de quatre années de travail, l’équipe souhaite se lancer directement dans la réalisation du troisième opus, mais les développeurs sont alors très fatigués. Après quelques mois de développement, il fut décidé de ne pas continuer une production aussi ambitieuse dans l’immédiat, surtout avec les technologies de l’époque. Ken Rolston, engagé pour remplacer Ted Peterson à la sortie du deuxième chapitre raconte cette prise de décision :

Pour Morrowind ? (…) C’est un gros projet et nous voulions le faire juste après Daggerfall, mais nous nous sommes regardés et dit « On n’est pas prêts pour ça, nous ne voulons pas nous jeter là-dedans et nous rater. »

C’est ainsi que l’équipe de Julian Lefay se lança dans la réalisation d’un contenu additionnel pour Daggerfall, une tâche bien plus aisée, afin de décompresser. Utilisant les travaux réalisés sur le moteur XnGine durant les mois précédents, cet add-on devint rapidement un hors-série baptisé Battlespire et qui nous fera notamment visiter l’Oblivion pour la première fois. An Elder Scrolls Legend : Battlespire sort ainsi le 30 novembre 1997 et reçoit un accueil mitigé, les fans demandant alors un « véritable » successeur pour Daggerfall. Il était peut-être un peu trop optimiste de penser que la série pouvait se permettre de sortir des jeux dérivés aussi tôt, les ventes furent faibles.

The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind
Avant son rachat, Bethesda ne comptait plus que six employés !

Malgré cet échec, l’équipe n’en démord pas et rempile avec un second hors-série, mais ce sera sans le dernier père fondateur de la série encore présent, Julian Lefay. The Elder Scrolls Adventures : Redguard sera un épisode assez différent, incorporant des éléments issus de la science-fiction et de l’antiquité. Ce sera à nouveau un relatif échec et Bethesda commence à souffrir financièrement. Alors que deux autres hors-séries sont encore prévus (The Elder Scrolls Adventures II : Eye of Argonia et The Elder Scrolls Adventures III : Paradise Sugar), Chris Weaver à la tête de l’entreprise va procéder à un petit remaniement. Le développement du véritable troisième opus sera prioritaire et un petit tour de passe-passe sera organisé afin de remettre Bethesda sur les rails. Weaver va créer une nouvelle société, ZeniMax, et racheter sa première entreprise. Les choses sérieuses peuvent alors commencer, l’aventure Morrowind est en marche !

Tout se met en place…

Alors que la première mouture du titre était censée se passer sur l’Archipel de l’automne et avoir pour sous-titre « Tribunal », les développeurs firent finalement le choix de situer l’action sur l’île de Vvardenfell dans la province de Morrowind. Cette dernière offrira par ailleurs son nom à l’épisode. Selon les plans originaux, le jeu aurait dû être gigantesque, comprenant toute la région de Morrowind. A la mesure de deux premiers opus en somme. Mais voilà, une décision radicale fut prise, le terrain ne sera plus généré aléatoirement. Bethesda ne veut plus entendre que ses jeux sont gigantesques, mais vides, comme certaines critiques le disaient concernant Arena ou Daggerfall. L’univers sera ainsi créé à la main et forcément, même avec une équipe quatre fois plus nombreuse que pour Daggerfall, créer un univers d’une superficie de plusieurs milliers de kilomètres carrés devient impossible. Afin de se simplifier la tâche, l’équipe de développement passe sa première année à travailler sur l’éditeur de niveaux du jeu, The Elder Scrolls Construction Set.

L'équipe de Morrowind, trois fois plus nombreuse que celle de Daggerfall

The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind

Afin de ne pas se laisser distancer par la concurrence en termes de graphismes, Bethesda décide de s’offrir un nouveau moteur de jeu. S’offrir ? Oui, améliorer le XnGine pour le porter au niveau des standards de l’époque qu’étaient Soul Calibur ou Half-Life serait trop long et des sociétés proposent des licences pour des moteurs d’excellente qualité. Le choix de Bethesda se portera finalement sur le NetImmerse, basé sur la Direct3D.

Deux images issues d'une version préliminaire du jeu

The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : MorrowindThe Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind

Finalement, en mai 2000, Bethesda annonce une sortie prévue pour fin 2001. Le jeu sera résolument solo, il ne comportera pas le mode multijoueur tant réclamé par les joueurs à l’époque. Peut-être dans un DLC ? Non, le directeur marketing se montre très ferme sur ce point : « Non. Pas à la sortie, pas trois mois après, non, non, non. ». Au final les reports sont devenus une marque de fabrique pour Bethesda et conformément à ce que l’on pouvait attendre de la firme, Morrowind sera repoussé jusqu’au printemps 2002. Quelques mois plus tôt, la filiale de Zenimax annonçait une version Xbox de son jeu, grande première dans l’histoire de la série, jusqu’à présent réservée aux ordinateurs.

En interne, cela ne se passe pas beaucoup mieux que pour les précédents opus. Le manque d’argent provoque un stress permanent et l’idée d’orienter le jeu pour un public plus large ou la réduction de la taille du monde ne plaît pas à tout le monde. Ce sera notamment l’origine d’un conflit entre certains développeurs et les designers du jeu. Plusieurs départs prématurés seront à signaler… En revanche, l’équipe est cette fois-ci parfaitement soutenue par la direction et le jeu s’offre même une première, une phase de bêta-test en bonne et due forme. Finalement, The Elder Scrolls III : Morrowind sort le 1er mai 2002 sur les PC américains et le 5 septembre de la même année chez nous.

L’histoire du jeu

Le jeu commence dix ans après la fin du second opus. Cependant, comme nous avons pu le voir précédemment, Daggerfall proposait six fins différentes et il va falloir faire en sorte que tous les joueurs s’y retrouvent, qu’importe la fin qu’ils ont choisie. Pour cela, pas de panique, l’équipe a trouvé une petite combine scénaristique. Dans Morrowind, on apprend que plusieurs personnes ont réussi à utiliser le Nimidium, une gigantesque tour offrant le pouvoir incroyable de créer des Cassures du Dragon. Cet événement permet d’interrompre le déroulement normal du temps et de réaliser des événements contradictoires. Ces derniers correspondent ici aux multiples fins de Daggerfall.

La carte du jeu, beaucoup moins grande que celle de Daggerfall

The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind

Notre histoire se déroule dans la région de Morrowind, terre des Dunmers ou Elfes Noirs. Cette contrée subit depuis plus de 500 ans les attaques répétées du Fleau, malédiction envoyant des tempêtes qui détruisent l’herbe et rendent certaines créatures folles et agressives. Même les Roi-Dieux, censés protéger la région, finissent pas perdre du terrain face à ces attaques…

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Dagoth Ur, le grand méchant du jeu

C’est dans ce contexte qu’Uriel Septim VII, toujours à la tête du troisième Empire de Cyrodiil, va avoir une vision. Il nous fait libérer de notre prison et nous envoie en Morrowind, sur l'île de Vvardenfell pour être précis. Après quelques pérégrinations, notre avatar se rend compte être le Nérévarine, le messie tant attendu censé remettre un peu d’ordre dans la région des Elfes Noires. Il devra ainsi vaincre l’homme à l’origine des tempêtes du Fléau, Dagoth Ur et enquêter sur d’autres affaires suspectes...

Le gameplay

Les gros points forts d’un Elder Scrolls restent les mêmes. Pour commencer, le monde reste malgré tout très grand et est cette fois-ci beaucoup plus complet. Avec l’abandon de la génération procédurale du terrain, l’univers du jeu est beaucoup plus riche et offre énormément de possibilités. Vous pourrez ainsi progresser dans les divers partis politiques de la région afin d’obtenir un manoir, vous balader librement et prendre part à des centaines de quêtes annexes. Au final, les possibilités sont assez proches de celles de Daggerfall, certaines fonctionnalitées ont cependant été revues et corrigées.

En plus d’être beaucoup moins buggé que ses ancêtres, le jeu est bien plus ouvert aux néophytes, par exemple, vous ne passerez plus des heures à chercher pour savoir à qui parler. Le plus élitistes ont beaucoup protesté contre cette nouvelle direction, mais force est de constater que cela a rendu le jeu moins frustrant pour les autres.

Les combats ont bien évolué, le système d’attaques qui était très libre dans les précédents opus est ici remplacé par une technique plus conventionnelle, trop diront certains… Ce dernier se révèle par ailleurs souvent imprécis, un changement plutôt critiquable donc. Concernant l’interface, c’est un gros pas en avant. Celle-ci est bien plus épurée et efficace que celle de Daggerfall, mais également abordable, un modèle du genre comme le dira Pilou, notre testeur. Pour finir, le système de création de personnages est encore une fois très complet et diffère en peu de points de celui de Daggerfall. La création du personnage se fait pour la première fois de manière narrative, on crée notre personnage pendant l’introduction du jeu. Une franche réussite !

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Les graphismes

Le NetImmerse offre un bien joli rendu. Le jeu reste très joli malgré l’immensité de son univers, il n’est pas rare de se retrouver nez à nez avec des paysages à couper le souffle. La diversité des paysages est au rendez-vous et seules quelques répétitions de textures dans les donjons sont à déplorer.

The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind
Des visages parfois surprenants

Les critiques s’arrêteront tout de même sur un point, la modélisation des personnages. Cette dernière n’est pas vraiment au top et certains avatars ont réellement des têtes étranges. En dehors de cela, les capacités graphiques du titre seront saluées par la presse, notamment la gestion de la météo et du cycle jour / nuit qui est tout bonnement hallucinante pour l’époque !

Malheureusement tout cela a un prix, le jeu est très gourmand et nécessite ainsi une configuration au-dessus de la moyenne pour pouvoir tourner correctement. Forcément, ce point quelque peu fâcheux a fait des mécontents…

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Epilogue

Pas de doutes là-dessus, Morrowind est un très bon jeu, malgré quelques critiques étonnamment négatives, telle que celle du magazine américain Edge qui lui adjugera un sévère 6/10. En effet, certains ne tarderont pas à dire que le titre de Bethesda est surestimé, à la manière de Gamespy qui le dépeint comme un jeu « buggé, répétitif et au gameplay terne ». On ne peut pas plaire à tout le monde, mais en tout cas, l’agrégat des notes donne un score de 89/100 chez GamesRanking et Metacritic. En France, Jeuxvideo.com lui accordera un joli 17/20, alors que le magazine Génération 4 lui attribue 4 étoiles sur 6.

Les ventes seront excellentes, l’accessibilité du titre a ouvert la porte à toute une communauté de joueurs pas forcément amateurs de RPG à la base. Ainsi, rien que sur Xbox, Morrowind se vendra à 1,36 million d’exemplaires, tandis qu’une estimation non-officielle parle de plus de trois millions sur PC. Le pari de Bethesda est gagné et la société est ainsi remise sur les rails. Il faudra également noter qu’en plus de sa rejouabilité exemplaire, le chapitre trois de The Elder Scrolls met à disposition de ses fans tout un panel d’outils permettant la création de mods. Manière intelligente de se forger une communauté fidèle et d’inscrire son jeu dans le temps.

Morrowind après l'installation de quelques mods graphiques

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Forcément, Bethesda profitera de ses propres outils afin de créer deux extensions payantes. L’équipe venant de terminer le jeu s’est mise à travailler sur la première avant même la sortie de Morrowind. Intitulée Tribunal, celle-ci sera bien reçue lors de sa sortie le 6 novembre, avec un score de 80/100. Même traitement pour Bloodmoon qui arrivera sur nos étals le 14 février 2003 et recevra un accueil encore plus chaleureux, 85/100 selon Metacritic.

Notre Gaming Live de Morrowind

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Commentaires
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JeanMoutarde JeanMoutarde
MP
Niveau 10
le 07 juin 2015 à 11:04

Une inexactitude dans le dossier, le terrain de Daggerfall n'est pas généré aléatoirement, mais automatiquement, c'est du pinaillage je sais, car l'aléatoire entre en compte dans le processus, mais pour le joueur ça fait une différence de taille, car le territoire qu'il parcourt dans Daggerfall a déjà été généré par les développeurs et restera le même pour toutes les parties et tous les joueurs.

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Sommaire Dossier
  • La fondation de Bethesda
  • Les prémices d’une licence culte, The Elder Scrolls : Arena
  • Daggerfall, la version ultime du premier opus
  • The Elder Scrolls entre dans le troisième millénaire : Morrowind
  • Oblivion, une superproduction
  • L'épisode ultime, Skyrim
  • Une nouvelle expérience, The Elder Scrolls Online
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