
Death Stranding

Oui, on triche. Death Stranding est sorti en 2019 et nous l’avions déjà distingué l’an dernier en songeant au fait qu’il aurait dû être sponsorisé par une entreprise du BTP plutôt que par Monster. Mais le “scénario” de cette année 2020 laisse penser que Death Stranding est un titre encore dans l’air du temps, tant il semble avoir anticipé bien involontairement cette crise du COVID dans son écriture. Jugez plutôt : un monde désert (le confinement ?) dans lequel seuls quelques courageux osent faire la passerelle entre les parcelles d’humanité (les livreurs ?). Bon certes, internet est toujours debout contrairement au réseau chiral qu’il faut rétablir dans le titre de Kojima, le monde réel n’est ni confronté à des pluies mortelles, ni habité par des esprits inquiétants, et nous n’avons encore croisé personne se baladant avec un bébé dans une capsule, la comparaison s’arrête donc là. Mais avouez que le postulat a de quoi faire sourire, même si l’on espère que le dernier-né du créateur de la série Metal Gear n’a surtout rien de prémonitoire pour l’avenir de notre monde. Gageons que les créateurs de K-Way s’y préparent quand même, impatients de voir leur âge d’or arriver en cas de crise “Deathstrandingiesque” généralisée à toute la planète.
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