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Une seule année, deux GOTY
Comme souvent, l’année s’est avérée bien trop courte pour lancer tous les jeux qui m’intéressaient. Mais les premiers mois de 2019 m’ont permis de rattraper mon retard sur 2018 et révéler bien plus tard que prévu celui que je considère aujourd’hui comme mon véritable GOTY de l’an dernier : Red Dead Redemption II . Une aventure si mémorable que des mois après, je le vois de plus en plus comme mon potentiel jeu de la génération et l’un des plus marquants de ma vie de joueur. Mais 2019 n’est pas 2018, et comme il faut jouer le jeu des récompenses, c’est cette année Outer Wilds qui a mes faveurs avec son concept original et surtout parfaitement exécuté qui pousse le joueur à explorer et découvrir ce monde à l’espérance de vie limitée. Le reste de mon année fût également chargé, me permettant de retrouver l’inconfortable, mais toujours si grisant poste d’entraîneur virtuel d’un club de football via l’excellent Football Manager 2020 , de découvrir l’étonnant monde d’un Death Stranding qui me convainc étonnamment bien plus par son voyage solitaire que sa qualité d’écriture, et de dire au revoir à Clémentine dans l’ultime saison du Walking Dead de Telltale, plus réussie que la précédente.
Pour le reste, Wargroove m’a offert un gentil trip retro qui ne pouvait que m’enthousiasmer en tant qu’amateur de Tactical (et d’Advance Wars), et j’ai une nouvelle fois trouvé quelques sympathiques productions pour chiller et m’occuper avec des concepts plus répétitifs, mais tout aussi prenants : Weedcraft Inc , My Time At Portia , Little Big Workshop ou même Gathering Storm , la dernière extension de Civilization VI. Enfin, aussi perfectible soit-il, Jedi Fallen Order m’a au moins permis de retrouver l’agréable sensation de poser mes mains sur un bon jeu solo Star Wars, ce qui n’était plus arrivé depuis bien longtemps. L’année a donc été chargée et est encore loin d’être finie, puisque j’envisage de consacrer un peu de temps à The Touryst ou Untitled Goose Game pendant les vacances de fin d’année. Histoire de faire le vide dans ma ludothèque avant une année 2020 au potentiel assez démentiel.
Mon top 5 de 2019 :
- == Outer Wilds ==
- == Football Manager 2020 ==
- == Death Stranding ==
- == The Walking Dead : L’Ultime Saison ==
- == Wargroove ==
Video-test d’Outer Wilds
Mon coup de coeur : Une année pleine de créativité
2019 ne nous a, à mon humble avis, pas permis de poser les mains sur un titre à la portée aussi immense qu’en 2018 avec Red Dead Redemption II (voire God of War ) ou en 2017 avec The Legend of Zelda : Breath of the Wild . Mais il serait réducteur de la considérer comme une simple année de transition, tant elle a permis de mettre en valeur d’autres atouts du médium, notamment sa créativité qui semble n’avoir aucune limite. De la vision AAA plutôt audacieuse d’un Death Stranding au concept purement novateur de Baba is You , en passant par la réinvention de la narration environnementale d’un Outer Wilds et la gamification de l’évolution de l’espèce via ANCESTORS : The Humankind Odyssey , l’année a été chargée en riches idées. Et ce n’est là qu’une partie des titres concernés, qui ont fait de 2019 un écrin idéal pour “picorer” en passant d’un jeu à l’autre et en profitant de la diversité du jeu vidéo.
Mon coup de gueule : Que vont devenir les conférences de l’E3 ?
Plus qu’un joueur, je suis aussi un farouche passionné de tout l’écosystème qui gravite autour de ma passion. Et comme bon nombre d’entre vous, l’E3 tient une place particulière dans mon coeur. C’est donc un peu peiné que j’ai vu PlayStation s’en absenter en juin dernier, alors que depuis des années, Nintendo a choisi d’y remplacer sa traditionnelle conférence par un Nintendo Direct moins clinquant, mais tout aussi efficace en terme d’annonces. L’émergence du modèle des directs réguliers a ses atouts et permet notamment aux constructeurs de mieux contrôler leur communication en évitant les risques et les coûts liés aux présentations en direct sur une grande scène, mais il s’accompagne aussi d’une perte de magie. J’espère donc que les célèbres conférences E3 parfois riches en annonces marquantes, en apparitions étonnantes de guest-star mais aussi en loupés mémorables ne vivent pas leurs dernières heures, car elles forment aussi le coeur de la légende du célèbre salon californien.