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Une année sur ma Switch
Entre la fin de mes études et mon recrutement à Jeuxvideo.com, 2019 est une année que je n’oublierai pas de si tôt ! Ces 365 jours ont également changé mes habitudes en tant que joueur. Passer de la fac au monde professionnel, c’est accepter que l’on ne pourra plus jouer à tous les jeux qui nous font envie. Et vivant entre Paris et l’Est de la France, j’ai presque autant joué dans les transports que dans le fond de mon canapé. C’est donc grâce à ma fidèle Switch que j’ai terminé mes principaux titres : Farewell, le sublime DLC de Celeste ; le portage de Cuphead que je n’avais pas encore eu l’occasion de faire ; Fire Emblem : Three Houses dans lequel j’ai englouti des dizaines d’heures. Je profite aussi de ces quelques lignes pour rendre hommage à mon “PC-tablette” dont la puissance est équivalente à celle d’un frigo connecté, mais qui a réussi à faire tourner le jeu qui m’a le plus marqué cette année.
Si j’ai dû faire quelques concessions sur certains jeux, je me suis en revanche gavé d’actualité vidéoludique : le pivot de Playstation qui zappe l’E3 et annonce les premiers détails de sa PS5 au média américain Wired ; cette Switch Mini trop mignonne mais toujours atteinte d’une maladie grave que l’on appelle “Joy-Con Drift” ; Epic Games qui tient le monde en haleine en interrompant Fortnite pendant quelques heures. Même si 2019 se coltine cette étiquette “année de transition”, voir le terrain se préparer avant l'arrivée de la next-gen fut définitivement passionnant.
Mon top 5 de 2019 :
- == A Short Hike ==
- == New Super Lucky's Tale ==
- == Sayonara Wild Hearts ==
- == Creature in the Well ==
- == Fire Emblem : Three Houses ==
A Short Hike : Trailer
Mon coup de coeur : L’Apple Arcade
Alors oui, le Xbox Game Pass, tout ça, tout ça… Mais il ne faut pas oublier qu’un autre très bon service de jeux par abonnement a débarqué en 2019 : l’Apple Arcade. Pour rappel, il permet de bénéficier d’un large catalogue de titres contre 5€ par mois, que ce soit sur iPhone, iPad et bientôt sur Apple TV. Ayant réussi à subtiliser une tablette de la marque à la pomme pendant trente jours, j’ai eu l’occasion de m’y essayer. Et j’ai vraiment été enthousiasmé par la diversité et la qualité des jeux. Entre What the Golf, Sayonara Wild Hearts, Tangle Tower et Assemble With Care, je me suis surpris a grignoté des titres par dizaines. Bien que l’Apple Arcade ne propose pas de jouer en streaming (ou en tout cas encore), ce manque d'instantanéité est compensé par le poids des jeux, souvent modeste. Si bien qu’avec une bonne connexion internet, on tient le Netflix du jeu vidéo indépendant.
Mon coup de gueule : Le lancement et le timing de Stadia
Stadia s’annonçait comme une révolution, telle une bascule entre aujourd’hui et une nouvelle consommation du jeu vidéo. Mais autant dire que c’est raté. Plusieurs éléments sont à prendre en compte : le lancement catastrophique du service avec ses retards de livraison, du 1440p à la place de la 4K et des Chromecast qui surchauffent ; la montée en puissance du Xbox Game Pass et du PS Now qui ont amélioré leur offre en 2019 et sont bien plus attractifs que Stadia ; et surtout la pauvreté du catalogue ainsi qu’une incompréhension autour du modèle économique, basé sur l’achat individuel de jeux. Certes, Google voit Stadia comme un service sur le long terme, capable de rester au top de la technologie et de concurrencer la PS5 et la Xbox Scarlett sur le terrain de la puissance. Mais le timing de la firme est tout simplement mauvais : aujourd’hui, les services par abonnement fleurissent et sont de plus en plus qualitatifs. Il faudrait à Stadia des exclusivités alléchantes pour donner envie. Mais ça, Google ne semble pas encore l’avoir compris.