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Test Murasaki Baby

Murasaki Baby : Gamescom : Akira Yamaoka compose pour le bébé

5 039 vues
Profil de Rivaol,  Jeuxvideo.com
Rivaol - Journaliste jeuxvideo.com

Mis en lumière à chacune de ses apparitions lors de salons internationaux, Murasaki Baby a multiplié les prestations encourageantes depuis son reveal il y a douze mois. Cette exclusivité PSVita façonnée par le tout récent studio Ovosonico, a choisi de ne pas trancher entre le gameplay et l'émotion mais utilise l'un au service de l'autre, et vice versa. Entre démo tactile et gyroscopique et aventure poignante et singulière, la promesse est, sur le papier en tout cas, en parfaite harmonie avec le support.

Murasaki Baby

Ambiance morbide, univers malsain, décors crasseux et désertiques, personnages difformes et inquiétants... Murasaki Baby, entièrement dessiné à la main, semble tout droit sorti de l'imagination de ce qui pourrait être le résultat d'une fusion entre Tim Burton et Edward Gorey. Des inspirations assumées auxquelles vient se greffer une bande originale absolument splendide, pour un résultat qui, artistiquement parlant, surclasse toute la ludothèque Vita. Mais cela suffit-il à faire de Murasaki Baby un jeu de plates-formes de qualité ?

C'est l'histoire d'une magnifique mocheté...

Murasaki Baby
Malgré son innocence et ses peurs, Baby se montre étonnamment courageuse.
Fillette au physique ingrat, Baby s'éveille dans ce cadre austère, seule au monde, incrédule au moment de constater que sa « mummy » lui a faussé compagnie. Et comme tout bambin, la petite semble perdue sans sa génitrice, mais malgré la terreur qui l'habite à l'idée d'affronter l'inconnu, celle-ci s’engouffre dans la pénombre que cache l'unique issue du premier tableau, à la recherche de sa maman. C'est alors que commence un périple improbable où notre héroïne va constamment progresser malgré le paradoxe qu'elle incarne : l’innocence qui la pousse à être curieuse de tout et de tout le monde, quitte à s'engager là où personne n'oserait s'aventurer d'une part, et sa peur de l'obscurité, de l'étrange et d'autrui d'autre part. Loin des standards habituels, Baby n'est pas qu'une enfant un peu bizarre, elle ressemble à ces vieilles poupées de chiffon qui portent les stigmates du traitement parfois sans concession qu'infligent des enfants à leurs jouets. De grands yeux occupant le bas de visage, la bouche positionnée sur le front, quelques bouclettes en guise de cheveux, bref, une véritable horreur que le joueur ne peut s'empêcher de trouver adorable. Tétanisée, incapable de courir, passant du rire aux larmes en un instant, Baby passe par toutes les émotions et les extériorise avec une naïveté qui la rend irrésistiblement attachante.

Full tactile jusqu'à l'indigestion

Murasaki Baby
Les fans de Tim Burton devraient être très réceptifs à la DA de Murasaki Baby.
Privée de son guide maternel, Baby ne progresse que lorsque votre index lui prend la main pour la diriger vers l'une ou l'autre direction de l'écran, le gameplay étant entièrement pensé en 2D. Et ses membres extensibles vous permettent de tirer un peu plus sur son bras pour lui demander d'accélérer le pas. Mais fragile et dotée de petites gambettes, la fillette chute en cas de course effrénée. A vous de ne pas trop la malmener et de veiller à ce qu'aucun ennemi ou obstacle ne perce son ballon violet en forme de cœur ou l'en dépossède. C'est le seul bien de Baby, celui qui représente sa vie. Sachez qu'à l'exception d'une grosse minute de l'aventure, l'intégralité des 3 heures de jeu boude les boutons de la PSVita. Seul l'écran tactile est utilisé pour interagir avec Baby. Et si cette envie d'exploiter les fonctionnalités de la console de Sony ne tournait pas à l'obsession, nous aurions salué ce gameplay. Toutefois, entre vos doigts qui masquent une partie de l'écran et le grand n'importe quoi final provoqué par une combinaison de l'écran tactile, du pavé tactile arrière et des fonctionnalités gyroscopiques (préparez-vous à appuyer sur tous les boutons sans le vouloir), le joueur est transformé en véritable pantin qui lutte avec sa propre machine de jeu. La progression est alors lourdingue et c'est toute la relation créée entre la fillette et le joueur qui en pâtit.

Gameplay hasardeux = moins d'émotions que prévu

Murasaki Baby
Mine de rien, les phases de plates-formes se font plutôt rares.
Car le lien établi entre l’héroïne et vous est central. C'est ce lien qui motivera votre désir de connaître l'issue de cette superbe histoire. Pourtant, celui-ci est régulièrement cassé par une reconnaissance tactile parfois hasardeuse, notamment lorsqu'il s'agit de s'y reprendre à trois ou quatre reprises pour attraper la main de Baby. De fait, les rencontres avec d'autres enfants, tout aussi laids que notre fillette et réduits à une condition tout aussi tragique, sont tout de suite moins délectables, moins marquantes, malgré les subtiles métaphores qu'elles introduisent. C'est tout le rythme de l'aventure qui est haché, a fortiori lorsque les ultimes puzzles exigent que vous teniez la console à l'envers, faisiez avancer la petite, et switchiez le background à l'aide du pavé tactile arrière. Cette dernière fonction est pourtant la plus réussie. Elle permet par exemple de faire apparaître de nouvelles plates-formes, de générer des courants électriques, de distraire certains ennemis ou encore de commander la pluie pour inonder une partie du tableau, afin de voguer sur cette mer artificielle. A la manière d'un Lost Vikings où les compétences de plusieurs personnages sont mises à contribution, ici ce sont les différents décors qui servent d'outils à combiner pour résoudre quelques énigmes. Une idée que je salue et qui fonctionne franchement bien, quand elle n'est pas simultanément couplée à d'autres interactions.

Au final, il manque certainement deux à trois heures de jeu à Murasaki Baby pour dépasser le simple stade de concept. Bien que prenante, l'histoire manque un peu d'aspérités et nous laisse sur notre faim, malgré une conclusion intelligente et une capacité à susciter, par intermittence, l'émoi chez le joueur. Trop court, parfois minimaliste et pas toujours bien servi par son gameplay, le jeu d'Ovosonico n'est pas la claque attendu. Mais il a ce petit quelque chose qui fait que...

Murasaki Baby : GC 2013 : Présentation
Bande-annonce : Murasaki Baby : GC 2013 : Présentation
Murasaki Baby : Gamescom : Akira Yamaoka compose pour le bébé
Bande-annonce : Murasaki Baby : Gamescom : Akira Yamaoka compose pour le bébé
Murasaki Baby : Behind the scenes 1 - A la rencontre du studio
Making-of : Murasaki Baby : Behind the scenes 1 - A la rencontre du studio
Murasaki Baby : Behind the scenes 2 - Baby
Making-of : Murasaki Baby : Behind the scenes 2 - Baby

Points forts

  • Une direction artistique "Burtonienne" inspirée
  • Une bande originale magnifique
  • L'héroïne terriblement attachante et qui sort des standards habituels
  • De subtiles métaphores qui subliment l'écriture
  • Le switch de background à l'aide du pavé tactile arrière intelligent
  • Le dernier plan, inattendu et touchant
  • Petit prix (9,99 €) qui peut en partie justifier la pauvreté du contenu

Points faibles

  • Moins de 3 heures de jeu
  • Le tactile qui finit par pourrir la visibilité
  • La combinaison tactile / gyroscopie lourdingue
  • Les derniers niveaux prise de tête
  • Et pourtant quasiment pas de challenge
  • Emotions finalement peu stimulées

J'ai beau être sous le charme de cette fillette hideuse et si fragile, je ne vois en Murasaki Baby qu'une ébauche de ce qu'il aurait pu être, à savoir un titre bouleversant qui vous prend aux tripes. Au lieu de ça, le jeu d'Ovosonico la joue petits bras à tout point de vue et se saborde progressivement en s'obstinant à combiner tactile avant / arrière et gyroscopie jusqu'à l'indigestion. Pourtant, il jouit d'une direction artistique fabuleuse et nous conte une histoire captivante dont l'issue ne laisse pas indifférent. Au final, Murasaki Baby ressemble à la combinaison du premier et dernier chapitre d'un superbe récit... Mais où est le reste ?

Note de la rédaction

14
14.2

L'avis des lecteurs (17)

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