CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Tests
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum
Test Lure of the Temptress

Revolution : Collection 25ème Anniversaire est de sortie

84 797 vues
Profil de Vaetrem,  Jeuxvideo.com
Vaetrem - Journaliste jeuxvideo.com

Quand on se penche sur l'histoire du genre point and click des années 90, on retient surtout la lutte intense entre Sierra (King's Quest, Gabriel Knight) et LucasArts (Monkey Island, Indiana Jones). Cependant, de nombreux acteurs de moindre importance contribuent à la popularité de ce genre qui demeurera majeur jusqu'à la fin de la décennie. Parmi eux, Revolution Software et son fondateur Charles Cecil font figure de porte-étendard. Notamment connu pour la série des Broken Sword (Chevaliers de Baphomet en version française), le studio livre en 1992 son premier titre avec Lure of the Temptress, un point and click disponible sur Amiga, Atari ST et MS-DOS. Le génie était-il déjà à l’œuvre ? C'est ce que nous allons voir !

Lure of the Temptress

Vous incarnez un jeune paysan dénommé Diermot, qui, au début du jeu, fait office de rabatteur pour le groupe de chasse du roi. Une nuit, le roi est réveillé à l'improviste par un message l'informant qu'une rébellion vient d’éclater au village de Turnvale. Diermot, un peu farouche, tente alors de fuir, mais son cheval l'entraîne contre sa volonté à la suite du roi et de son armée. Sur place, la situation se révèle bien plus terrible que prévu. Ce ne sont pas des paysans en colère que devra affronter le monarque, mais un groupe de Skorl, des sortes d'orques particulièrement bougons dirigés par l'enchanteresse Selena. Au cours du conflit qui s'ensuit, le roi ainsi que toute son armée sont décimés et notre héros bien malhabile est enfermé dans une cellule du village de Turnvale. C'est ici que démarre votre aventure dans Lure of the Temptress. Votre but est simple : délivrer une princesse et bouter hors de cette bonne ville la vile enchanteresse.

Un jeu au fondement classique mais théâtre de quelques innovations

Lure of the Temptress
Cette interface déroulante vous permet de donner des ordres à vos compagnons
Le jeu se présente sous la forme d'un point and click classique de l'âge d'or du genre. Votre personnage peut interagir et combiner divers éléments afin de résoudre quelques énigmes qui vous aideront à progresser. On retrouve ainsi un inventaire vous permettant de stocker les objets que vous trouverez dans les écrans, malheureusement assez peu nombreux. Un menu déroulant vous permet d'effectuer différentes actions, à l'image des verbes du système SCUMM de LucasArts. Ce système, certes doté d'une interface aisée à prendre en main bien que relativement classique, se voit cependant complété par une originalité propre au titre de Revolution. En effet, dès lors que vous aurez délivré votre premier compagnon, ce cher Ratpouch, dans la prison du début du jeu, vous pourrez lui donner des ordres afin de résoudre certaines énigmes. Cela se révélera à plusieurs reprises nécessaire pour progresser dans le titre et cela induit une variété appréciable dans la manière d'approcher les énigmes.

Lure of the Temptress
Le jeu sait varier les séquences, à l'image de ce combat à la hache
On notera également que le jeu fait un effort pour varier le procédé habituel énigme / progression avec notamment l'introduction de deux combats à la hache. Ces séquences, contrairement à ce que l'on pourrait craindre, se révèlent au contraire plutôt aisées à prendre en main et assez plaisantes à jouer. La jouabilité de ces passages rappelle un peu les combats de Pirates, le jeu mythique de Sid Meier, en bien plus fluide et agréable cependant. Les énigmes quant à elles sont typiques de Revolution Software. A l'opposé de celles d'un Secret of Monkey Island, par exemple, elles se révèlent le plus souvent logiques et par là-même, diront certains, trop faciles. De plus, on a parfois un petit peu l'impression d'être l'esclave de service du village. Cela n'enlève cependant rien à leur efficacité et à leur drôlerie, souvent plus subtile que l’absurde d'un jeu Lucas, d'autant que certaines énigmes peuvent être remplies dans l'ordre souhaité. Par contre, le défaut induit par cette facilité, c'est que le jeu est très, très court. L'habitué du genre n'aura pas de mal à finir le titre en moins de 2 heures. C'est court, même pour l'époque. Heureusement, le jeu a d'autres qualités à faire valoir.

Une réalisation somme toute modeste mais soutenue par un procédé immersif, le Virtual Theatre

Lure of the Temptress
Le système du Virtual Theatre confère une véritable vie aux PNJ et procure une certaine immersion
Le titre ne brille pas particulièrement sur le plan graphique avec ses 16 couleurs, ses teintes sombres et ses animations un poil saccadées, bien que le tout reste correct. De plus l'ambiance générale conte de fées sombre à la Grimm reste sympathique, et la petite ville médiévale de Turnvale a un certain cachet malgré quelques tableaux franchement en deçà des autres. Enfin, cette réalisation est soutenue par le procédé du Virtual Theatre, une spécificité du moteur maison de Revolution. Ce moteur permet de simuler une vraie vie chez les quelque 20 habitants de la cité : tous ont un nom, des activités, des déplacements et des interactions propres, à l'instar d'un Ultima VII sorti la même année. Le joueur devient vite curieux de voir cette petite ville vivre sa vie au jour le jour, et se met à guetter les nombreux dialogues qui ne manqueront pas de se déclencher entre les PNJ. Un aspect particulièrement appréciable qui crée rapidement une certaine immersion, assez rare dans un jeu d'aventure et ce surtout à l'époque. Malheureusement, le système présente également quelques ratés, à l'image de ces personnages au pathfinding douteux qui se rentrent dedans, interrompant par exemple la liste d'actions que vous avez pu donner précédemment à l'un de vos coéquipiers. Heureusement, ce problème sera réglé dès le jeu suivant du studio, Beneath a Steel Sky.

Lure of the Temptress
Fallait pas jouer au plus malin !
On notera également qu'à l'instar de son gameplay, le jeu fait un effort pour varier les mises en scène. On pense notamment aux cinématiques suivant certaines de nos actions, comme lors de l'évasion de la prison, ou à la possibilité de regarder à travers des fenêtres ou autres éléments interactifs du genre. Il est cependant regrettable que la liberté géographique et la variété des tableaux soient bien moindres que pour un Monkey Island 2 par exemple, bien que cela s'explique par le faible budget alloué au titre à l'époque. Sur le plan sonore, toutefois, on regrette un certain manque de musiques et de sons d'ambiance. Certes, quelques bruitages comme le marteau du forgeron et autres viennent égayer la monotonie de l'ensemble, mais le tout demeure un peu trop silencieux.

C'est bien beau tout ça, mais, et l'écriture alors ?

Lure of the Temptress
Ce château sera la dernière ligne droite de votre aventure
L'écriture générale du titre est on ne peut plus satisfaisante. Nombre de personnages ont une personnalité bien propre qui, grâce au Virtual Theatre, vient s'opposer à celle d'autres personnages de façon souvent assez amusante. On pense notamment aux discussions entre les piliers de bar de la taverne et la tenancière qui sont très savoureuses. Si le scénario évolue de manière assez classique, avec ce qu'il faut de retournements de situations, de trahisons et de révélations, ce sont vraiment ces dialogues que l'on retient en quittant le jeu. Le jeu présente ainsi une ambition certaine, avec des références, un ton déjà bien marqué et qui seront amplifiés dans les productions suivantes du studio. La patte Charles Cecil, en somme.

Points forts

  • Une aventure drôle et savoureuse...
  • L'ambiance réussie...
  • Un gameplay et une interface efficaces
  • Quelques innovations bienvenues (les compagnons, le Virtual Theatre)

Points faibles

  • ... mais beaucoup trop courte !
  • ... malgré une réalisation tout juste correcte

S'il souffre clairement d'une faible durée de vie, d'énigmes trop faciles et d'un aspect graphique honnête tout au plus, Lure of the Temptress apparaît comme un jeu plus que digne d’intérêt. Il est même en avance sur son temps à plusieurs niveaux et intègre des éléments de jouabilité plus qu’appréciables. On ne peut que vous conseiller de vous y adonner si vous appréciez le genre.

Note de la rédaction

16
14.2

L'avis des lecteurs (6)

Lire les avis des lecteursDonnez votre avis sur le jeu !
PC Virgin Interactive Revolution Software Aventure Rétrogaming
Dernières Preview
PreviewCe jeu vidéo nous envoie au paradis : On a joué à Hades 2 et on ne pense plus qu'à lui ! Il y a 24 heures
PreviewUn nouveau jeu vidéo Prince of Persia sort en 2024 et il promet d'être mortel 10 avr., 19:45
PreviewCette série de RPG revient en force avec un nouvel opus qui se la joue Genshin Impact, et c'est une excellente nouvelle. On a joué à Visions of Mana et on a beaucoup aimé ! 28 mars, 14:00
Les jeux attendus
1
Grand Theft Auto VI
2025
2
Stellar Blade
26 avr. 2024
3
Star Wars : Outlaws
30 août 2024
La vidéo du moment