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Battlefield : Hardline peut se résumer ainsi : « Le treillis c’est fini, et dire que c’était l’habit de mon premier amour… ». Fini –temporairement - les tenues camouflages, EA opère un changement de cap, pour se concentrer sur des affrontements plus « urbains ». Policiers, voleurs, il faudra désormais choisir parmi ces deux camps lors du multijoueur, qui continue de dévoiler son contenu. Après Hotwire, Heist, Blood Money, bienvenue à Rescue, qui n’est pas sans rappeler un certain Counter-Strike.


Telle une danseuse de revue, Hardline continue de s’effeuiller, dévoilant parcimonieusement les composantes de son mode multijoueur. Résumons déjà ce qui a été montré : le mode Hotwire (les deux camps doivent récupérer des véhicules en mouvement), Heist (Une équipe doit récupérer le maximum d’argent disposé dans deux coffres et le ramener au point d’extraction pendant que l’autre tente de l’en empêcher), et enfin Blood Money (une liasse de billets trône au milieu de la map, chaque équipe doit essayer d’en rapporter le maximum à sa base). Alléchants, ces modes collent parfaitement avec la nouvelle ambiance que Visceral Games veut donner à l’épisode. Les conflits géopolitiques, les voyages au Moyen-Orient, tout cela est mis de côté pour l’instant, au profit d’un thème que tout le monde connaît et apprécie, un jeu auquel tout le monde a joué étant petit : les gendarmes et voleurs. BF4 l’original n’étant pas loin, les classes proposées dans Hardline (Operator, Enforcer, Mechanic et Professional) ne sont que des dérivés très proches de celles bien connues (Assault, Engineer, Support et Recon). Au fur et à mesure des victoires, le joueur débloquera, comme à l’accoutumée, de nouveaux éléments d’armement. Classique.
Une fois mort, t’es mort
On ne peut pas affirmer avoir été bluffé par l’originalité du mode Rescue de Hardline, tant il a déjà été utilisé de nombreuses fois par ailleurs. Cependant, EA et Visceral Games, qui affirment clairement l’avoir conçu pour le mettre en lumière lors des compétitions e-sports, ont tapé dans le mille. Punchy, dynamique, il fait hurler les joueurs qui tombent sous les balles. Et ce genre de réaction est plutôt bon signe non ?