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Test Diablo III

Diablo III : Ultimate Evil Edition : Le set de transmogrification Shadow of the Colossus

45 981 vues
Profil de la_redaction,  Jeuxvideo.com
Rédaction Jeuxvideo.com

Adapter un blockbuster PC sur consoles n'est pas toujours aisé, surtout lorsqu'on officie dans le hack'n slash. En effet, malgré quelques exemples épars comme Sacred 2, Torchlight, Crimson Alliance ou bien encore Realms of Ancient Wars, le genre est quelque peu sous-représenté. Si l'arrivée de Diablo III apporte donc un vent de fraîcheur sur Xbox 360 et PS3, la vraie question est de savoir si ledit vent souffle dans le bon sens.

Diablo III

Il est toujours difficile de succéder à un chef-d'oeuvre. De même que Starcraft était le pire ennemi de Starcraft II, les deux premiers Diablo, qui ont posé les bases du hack'n slash moderne, restent les plus gros concurrents de Diablo III. Voilà une vérité dont on a pris conscience tout au long de la promotion du jeu. Cela a démarré avec la "polémique des couleurs" qui a suivi la divulgation des premières images ; cela a continué à mesure que les fans prenaient connaissance des fonctionnalités de ce troisième opus et s'inquiétaient de leur proximité avec celles d'un certain World of Warcraft. Entre sa volonté d'ouvrir Diablo à un plus large public et les réticences de la communauté, Blizzard semble avoir recherché le compromis. La bêta fermée, que l'on considérait comme un outil de polissage et d'équilibrage, aura même pris la forme d'une ultime phase d'expérimentation durant laquelle le studio californien n'aura eu de cesse de modifier son jeu, en ajoutant des fonctionnalités et en en supprimant d'autres (exit le Cube Nephalem, le Chaudron de Jordanie, la mystique, les parchemins d'identification...). Est-ce le signe d'une difficulté à ménager la chèvre et le chou ?

L'histoire est un éternel recommencement

Diablo III
Diablo 3 distille des ambiances nauséeuses malgré la nouvelle patte graphique.
Mais plongeons-nous dans l'histoire de ce troisième volet. Elle se déroule 20 ans après la destruction de la Pierre Monde dans Diablo II : Lord of Destruction. Cette barrière destinée à isoler Sanctuary des Enfers et du paradis avait été corrompue par Baal, si bien que l'archange Tyrael s'était résolu à la détruire. Personne ne pouvait présager les conséquences d'un tel geste... Jusqu'à cette nuit où une comète est venue s'écraser sur la cathédrale de Tristram. Depuis, le village est en proie à de funestes événements. Les morts se sont réveillés, dont le roi squelette Leoric qui sommeillait dans sa crypte. Et alors que Leah recherche activement son oncle adoptif Deckard Cain, disparu dans les profondeurs de la cathédrale au moment de l'impact, la jeune femme est victime d'une vision dans laquelle lui apparaît Asmodan, l'un des démons mineurs. A la faveur d'une superbe cinématique que vous avez sans doute déjà vue, il lui révèle son intention d'envahir le monde en y déversant ses sbires. Mais un héros va se dresser face aux Seigneurs des Enfers pour tenter d'en contrecarrer les plans. Et ce héros, c'est vous ! Voilà une toile de fond aussi sombre que de coutume, qui permet de retrouver certains lieux et certains protagonistes du premier Diablo. Vous aurez notamment l'occasion de visiter les ruines de la vieille Tristram (rebâtie un peu plus loin) et d'y croiser quelques figures bien connues, comme le boss final de l'acte I dont on vous laisse la surprise ! Vous voyagerez par la suite dans des contrées aussi exotiques qu'inhospitalières, comme les environs de la cité de Caldeum. Tout au long de votre périple, vous profiterez bien entendu de cette fabuleuse ambiance gothique qui participe à l'attrait de la série, servie par de somptueux thèmes musicaux, mais aussi par un rendu visuel dont les immenses qualités artistiques compensent largement la désuétude technique.

Une progression menée tambour battant

Diablo III
Le Moine n'est pas le personnage le plus simple à manier mais s'avère intéressant sur le long terme.
Pour ne rien gâcher, Diablo III bénéficie d'une bonne prise en main soutenue par une interface adaptée qui permet de se concentrer sur l'action, simple mais addictive, délivrée par le genre. On massacre, on loote et on s'équipe avec grand plaisir, sachant que Blizzard a essayé de rendre son jeu le moins répétitif et le moins lassant possible. Pour commencer, les environnements traversés sont agréablement variés ; l'acte I propose notamment une diversité d'ambiances fort appréciable. Les différentes zones de jeu profitent d'un design assez réussi, même si les donjons se montrent plus concluants que les extérieurs, faits de couloirs et de vastes arènes. Elles offrent surtout de multiples opportunités d'interagir avec l'environnement (conteneurs à ouvrir, éléments de décor destructibles à faire tomber sur l'ennemi, pièges à éviter...). Comme le veut la tradition depuis les débuts de la série, la plupart de ces zones, ainsi que les ennemis uniques et les loots, sont générés de façon semi-aléatoire. Mais cet aspect procédural profite aussi à un système d'événements particulièrement bienvenu, qui vous assigne des objectifs annexes à résoudre sur place et sans délai. Blizzard s'est vraiment efforcé de préserver le dynamisme du jeu en toutes circonstances. Les journaux qui vous instruisent sur certains éléments de background sont notamment lus à voix haute, de façon à ne pas interrompre l'action. Dans le même esprit, plus vous avancez dans le jeu et plus le bestiaire auquel vous êtes confronté vous empêche de rester statique pendant les combats : certaines créatures vous chargent en jouant les kamikazes, d'autres utilisent des pouvoirs à effet de zone, d'autres encore se téléportent ou se déplacent sous terre, sans parler de celles qui essaient de vous couper toute retraite en érigeant des murs magiques autour de vous ! Ce joli monde attaque bien évidemment en nombre, ce qui participe là aussi au dynamisme des affrontements.

Un système bien rodé

Diablo III
Plutôt joli n'est-ce pas ?
Le système de combats de Diablo III est basé sur la gestion d'une ressource qui diffère en fonction des classes (fureur, mana, puissance arcanique...), mais qui, dans tous les cas, vous permet de lancer des compétences plus ou moins dévastatrices. Même si vous laisserez vite de côté votre attaque de base, votre arme ne doit pas être négligée car ses valeurs sont prises en compte pour déterminer les effets de vos différents pouvoirs. Il va de soi que chaque type d'armes disponible ne peut être manié que par certaines classes de personnages. D'ailleurs, laquelle allez-vous incarner : l'impétueux barbare, le fourbe chasseur de démons, le puissant sorcier, le sage moine ou l'excentrique féticheur ? Ces cinq archétypes, déclinables cette fois-ci au féminin comme au masculin, disposent bien entendu de leur propre style de combat. Le barbare mise sur ses attaques brutales au corps-à-corps, souvent précédées d'un bond, d'un cri de rage ou d'un choc terrestre, pour tuer ses ennemis avant qu'ils ne puissent réagir. Le chasseur de démons, rompu dans l'art du combat à distance, compte sur ses projectiles, ses pièges et ses capacités de dissimulation et d'esquive pour s'en sortir. Le sorcier, maître des arcanes, dispose de nombreux pouvoirs élémentaires capables d'affecter une cible unique ou une zone donnée, mais aussi de quelques sorts de protection. Le moine, qui excelle au contact de l'ennemi, n'en reste pas moins un combattant mobile qui peut compter sur ses talents de soigneur quand ses poings et ses pieds ne suffisent plus. Le féticheur, enfin, soumet à sa volonté des familiers qui se battent à ses côtés, ce qui lui donne le loisir de lancer des malédictions qui affaiblissent ou empoisonnent ses victimes. Voilà qui évoque des profils connus (DPS au corps-à-corps ou à distance, tank, healer, soutien, debuffeur, etc.) permettant à chacun de trouver sa place dans un groupe de personnages à condition d'adapter ses pouvoirs en conséquence, l'optique y étant forcément différente de celle du jeu solo.

Un système de jeu efficace

Diablo III
Vos acolytes se montreront parfois très utiles.
C'est d'ailleurs là que le bât blesse : dans Diablo III, votre héros est un véritable morceau de pâte à modeler. Ce troisième volet ne vous propose plus de "construire" un personnage à proprement parler. Vous n'avez plus à upgrader ses caractéristiques, qui augmentent toutes seules au fil des niveaux, ni à sélectionner ses compétences sur des arbres dédiés, puisque vous débloquez automatiquement toutes celles qui sont réservées à sa classe. Concernant les modifications notables sur consoles, on précisera que désormais chaque type de compétences (primaire, secondaire, passive, etc) est lié à une touche spécifique. Vous devez par contre opérer quelques choix, car vous ne disposez que de six slots réservés aux compétences actives. Mais ceux-ci ne sont en rien définitifs : vous pouvez revenir dessus à tout moment. Même constat concernant les compétences passives et le système de runes. Ce dernier est en soi intéressant, puisqu'il permet de nuancer l'effet de vos différents pouvoirs en augmentant leurs dégâts, en réduisant leur cooldown, etc. Mais dans les faits, il souffre d'un assistanat prononcé vu que chaque rune se débloque à un niveau donné, ne peut améliorer qu'une compétence déterminée, et peut être associée / désassociée librement. Bref, le jeu regorge d'options de personnalisation autorisant un nombre incalculable de builds possibles, mais vous n'avez plus aucune chance de vous "tromper" dans la mesure où vous n'êtes soumis à aucun choix déterminant. C'était l'objectif de Blizzard, qui qualifie volontiers Diablo III de "jeu d'aventure / action" sur son site officiel. Notez bien qu'outre les PNJ qui vous accompagnent parfois au gré de vos quêtes, vous pouvez être assisté d'un compagnon permanent, à choisir entre le templier, le brigand et l'enchanteresse. Bien que, là encore, la sélection possible de leurs compétences n'ait rien de définitif, on apprécie de pouvoir profiter de cette association pour combler ses propres faiblesses : le templier peut, par exemple, être orienté tank ou healer.

Diablo III
On s'habitue rapidement au menu radial.
La personnalisation offerte passe aussi par les équipements de rareté variée – un aspect toujours aussi primordial, même en présence d'une des grandes nouveautés de cet opus : l'artisanat. Vous pouvez à présent faire appel à un forgeron ou à un joaillier pour fabriquer ou sertir des équipements, moyennant le recyclage d'objets magiques inutilisés, ainsi que le versement de fortes sommes d'argent permettant de booster votre niveau de craft et d'obtenir des patrons intéressants. A ce sujet, on regrette la disparition du Cube Nephalem et du Chaudron de Jordanie, qui permettaient dans la bêta de vendre ou de recycler le fourbi qui encombre votre inventaire. Ces possibilités n'étaient sans doute guère "roleplay", mais elles évitaient les fréquents retours en ville (à la faveur d'un classique système de portails) qui hachent l'exploration des donjons et induisent une redondance que Blizzard s'efforce pourtant d'atténuer. De l'aveu de l'éditeur, il s'agissait de découper une même séance de jeu en de petites sessions, mais pourquoi imposer au joueur la façon dont il doit vivre son expérience ? Dans le même ordre d'idées, il y a la difficulté du mode Normal, que certains trouveront en recul par rapport aux épisodes précédents. Même s'il est impossible de spammer les potions, les orbes de vie sont suffisamment nombreux et les boss jamais très menaçants. Le challenge se fait surtout sentir par pics, que représentent par exemple le donjon chronométré de l'Acte II (difficile à négocier sans l'aide d'un groupe). Ceci étant, il ne faudrait pas oublier que Diablo a toujours misé sur son excellente rejouabilité, qui vous donne l'occasion de débloquer d'autres niveaux de difficulté (Cauchemar, Enfer et Armageddon) proposant un défi autrement plus corsé, sans parler du mode Extrême où vous ne possédez qu'une seule et unique vie.

Au final, doit-on être consolé ?

Diablo III
Restez éloigné avec Le Féticheur.
Si on retrouve donc tout ce qui faisait le charme de la version PC sur consoles, dont les modes multi de 2 à 4 joueurs, notez tout de même, concernant ces derniers, que les joueurs PS3, Xbox 360 et PC joueront chacun de leur côté sur des serveurs dédiés. Il est dans tous les cas appréciable de pouvoir jouer à quatre en même temps sur une même console en local. Au rayon des «petites» nouveautés, oubliez également l'Hôtel des ventes. Vous ne pourrez donc plus obtenir des objets contre de l'argent virtuel ou réel, ce qui en soi n'est pas une mauvaise idée puisque cela forcera le joueur à jouer (tout simplement) pour espérer obtenir, par exemple, des objets légendaires. Notez également que contrairement à la version PC, il vous sera possible de jouer offline, une très bonne chose qui devrait faire des envieux parmi les PCistes. Si on essaye d'être un peu plus précis, signalons que sur consoles, vous n'aurez plus à gérer votre inventaire à la manière d'un Tetris, une bague prenant autant de place qu'une hache. En somme, vous pourrez avoir 60 objets dans votre package et c'est tout. Sur la question de la jouabilité en elle-même, le tout s'avère agréable d'autant plus que le nouveau mouvement, l'esquive (réalisable grâce au stick droit), s'avère particulièrement utile lors de mêlées un peu trop fournies. En parallèle, mentionnons aussi les récents niveaux de puissance liés au Monster Power (Facile à Master V) qui vous permettra d'affronter des mobs plus puissants en reprenant un niveau déjà terminé. Pratique pour avoir du challenge. Bref, globalement, la conversion s'avère particulièrement soignée, que ce soit d'un point de vue graphique, des temps de chargement (peu nombreux et plutôt rapides) ou bien encore de la vitesse d'animation qui baissera malgré tout dans les actes plus avancés synonymes de mobs beaucoup plus nombreux. Bien entendu, en lieu et place d'un inventaire «classique», on retrouve un menu radial pour choisir ses pouvoirs mais ce dernier s'avère finalement pratique et fonctionnel à l'image du reste, même si la comparaison entre deux objets qu'on a dans notre besace aurait gagné à être un peu plus souple. Quoi qu'il en soit, on ne peut que féliciter Blizzard pour le travail effectué d'autant que Diablo III représente un phare dans la nuit pour celles et ceux qui ne jurent que par l'action débridée sur consoles.

Points forts

  • Le design
  • Une maniabilité adaptée au support
  • L'esquive
  • La possibilité de jouer en local
  • La disparition de l’Hôtel des ventes
  • Techniquement réussi
  • Une progression menée tambour battant

Points faibles

  • Le design
  • Quelques ralentissements dans certains actes

Si on attendait Blizzard au tournant, force est de constater que cette adaptation consoles de son hack'n slash est de fort belle facture. En ayant brillamment repensé le gameplay pour le support tout en ayant soigné la forme, Diablo III rayonne sur PS3 et Xbox 360. Mieux, cette version inclut quelques ajouts très intéressants sans parler des ajustements qui rendent l'expérience aussi, voire plus, enrichissante que sur PC. Une excellente pioche qui démontre qu'un genre ancré dans l'histoire du PC a également sa place sur consoles, s'il est bien pensé en amont.

Note de la rédaction

18
16.6

L'avis des lecteurs (116)

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