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Test Agarest : Generations of War 2

Agarest : Generations of War 2 : A l'assaut de l'Occident

4 874 vues
Profil de Djidane01,  Jeuxvideo.com
Djidane01 - Journaliste jeuxvideo.com

Agarest : Generations of War 2 est le genre de jeux qui, il y a quelques années, n'aurait jamais quitté le Japon. Et pour cause, la série de Compile Heart est connue pour ses systèmes de jeu retors, son dénuement technique et surtout pour jouer à fond la carte de l'érotisme, tout du moins dans ses diverses campagnes marketing. Pas vraiment ce qui plaît au grand public occidental donc, et pourtant Generations of War 2 est le troisième opus à nous parvenir. Peut-être une preuve que malgré toutes ses tares, la série a de quoi séduire.

Agarest : Generations of War 2

Tout commence en un lieu inconnu. Un jeune homme s'avance, l'air décidé, vers ce qui semble être un mur dédié à la gloire de quelque dieu. Sans hésiter, il en retire une épée, enchâssée là comme pour sceller une puissance nuisible. C'est alors qu'une voix se fait entendre, semblant sortir du mur, rapidement suivie par une forme humaine. « Es-tu un dieu ? » l'invective le jeune homme visiblement courroucé, semblant déborder de rancœur pour la divinité. Puis, il arme son coup et transperce le dieu de sa lame vengeresse. Lumière éblouissante. Le jeune homme perd conscience. Se réveillant enfin, pas un seul souvenir ne remonte à la surface, si ce n'est la certitude de son nom : Weiss. C'est une jeune sage, Aina, qui l'a trouvé et guéri. Alors que les deux tentent de comprendre d'où vient l'amnésie de Weiss, ils sont attaqués par un démon et ne devront leur salut qu'à l'arrivée d'Eva, femme fort courtement vêtue pour la puissance dont elle fait preuve. D'après cette dernière, Weiss est l'assassin du dieu Chaos, un outrage qui le condamne lui et sa descendance à consacrer le reste de leur courte vie à rassembler les morceaux de l'âme du dieu qui se sont éparpillés un peu partout dans le monde. La perspective d'avoir condamné le monde à sa perte le rendant coupable, Weiss accepte son sort et la mission qui lui est confiée.

Jeu de Rôle-Novel, le genre à la mode

Agarest : Generations of War 2
Les portraits soignés égayent bien les phases de dialogues.
Pour mener à bien sa tâche, il devra également trouver les femmes susceptibles de transmettre sa croix à ses fils et lier avec elles des relations suffisamment fortes pour que naisse le guerrier le plus capable possible. Soyons clairs, l'idée de départ était prometteuse mais ne sert finalement que de prétexte à un petit jeu de simulation de drague comme on en trouve souvent dans les Visual Novels japonaises. Un genre qui inspire d'ailleurs fortement cette série : en gros, si vous crapahutez à travers le monde et affrontez des ennemis à la manière d'un RPG, les différents événements de l'histoire vous sont contés au travers de phases de dialogue – en anglais et doublés en japonais – entre les portraits de vos personnages, plutôt bien réalisés au demeurant et délicatement animés. Vous avez parfois l'occasion de choisir une réponse ou de voir, ou non, les événements suivant vos actions, mais ça s'arrête là. Et surtout, c'est au cours de ces choix que les relations entre votre protagoniste et ses prétendantes se développent. Le scénario en devient vite anecdotique devant la recherche des points d'affection avec chaque mère potentielle du futur rejeton. Ces points se gagnent à mesure des combats ou lors de scènes de dialogue, mais les gains et pertes ne se font que par tâtonnement et de façon purement arbitraire. Il n'est pas rare qu'un choix de réaction du héros ait des répercussions négatives sur l'affection du reste de l'équipe pourtant absente. Ce qui vous donnera vite le réflexe de sauvegarder avant tout événement important pour éviter de ruiner involontairement les relations. Le pire dans tout cela étant que quels que soient vos choix, la teneur des dialogues qui suivent reste désespérément figée. Et surtout, dans la mesure où les gains d'affection apportés par les combats et les mini-jeux sont dérisoires devant ceux des événements, un simple choix malchanceux peut vous empêcher d'obtenir la sacro-sainte « vraie » fin au terme de votre aventure. Autant vous dire qu'à moins d'utiliser un guide, vous ne l'atteindrez probablement pas lors de votre première partie.

Tournez manège !

Agarest : Generations of War 2
Le choix de la femme parfaite est crucial.
Comme l'indique le titre du jeu, celui-ci se déroule sur plusieurs générations, trois pour être précis. Dans chacune d'entre elles, vous incarnerez Weiss et ses descendants dans leur combat contre les démons. Or, il faut pour se faire que vos héros acquièrent une puissance à la hauteur du challenge. D'entrée de jeu, on vous proposera donc de déterminer les attributs de Weiss au travers de choix relativement flous. Cela vous permettra par exemple de choisir ses armes de prédilection ou encore ses possibilités d'évolution, et de créer un personnage plutôt accès sur le physique, la magie ou un mélange des deux. Puis, au terme de cette première génération, vous aurez la possibilité de choisir laquelle des trois premières héroïnes donnera naissance à votre fils. Et le fruit de leur union gagnera des attributs selon un savant mélange de celles du père et de la mère, et qui dépend également de leur amour mutuel : ainsi, vous obtiendrez plus facilement un foudre de guerre au potentiel énorme auprès d'une compagne énamourée au lieu de vous unir à une fille qui ne peut pas vous piffer. Pourtant, malgré l'importance de ce choix pour les combats à venir, on peut regretter qu'il n'ait pas plus d'influence sur le scénario lui-même. Certaines compagnes font varier le physique du futur rejeton (comme la coupe de cheveux par exemple) mais c'est à peu près tout. Leur caractère, lui, est gravé dans le marbre, ce qui limite un peu l'intérêt du New-game +.

Du dynamisme, mais à quel prix ?

Agarest : Generations of War 2
Le système est jouissif.
Mais tout cela, on le retrouvait déjà dans les précédents opus. Le gros changement opéré par cet épisode concerne finalement le système de combat proprement dit. De l'ancienne optique tactique, il ne reste plus qu'un discret damier au sol à l'utilité sommaire : à peine sert-il à déterminer les zones d'effet des attaques, et applique un modificateur de dégâts si vous vous trouvez en terrain ennemi. Du reste, le système est désormais bien plus tourné vers l'action que vers le placement stratégique des personnages. Les combats se déroulent au tour par tour. Lorsqu'un de vos alliés agit, il peut choisir de faire participer plusieurs de ses compagnons à l'assaut. Chaque participant met alors en commun ses points d'action pour lancer l'attaque, et il appartient au joueur de créer un combo le plus dévastateur possible, en fonction des forces et des faiblesses des ennemis. Certains coups peuvent par exemple envoyer l'ennemi dans les airs ou le clouer au sol. Il est également possible de lancer des techniques très puissantes, bien que coûteuses, en combinant les attaques de deux, trois ou quatre personnages. En brisant sa jauge de garde, vous pourrez envoyer un Ultimate Strike, une attaque dévastatrice qui porte mal son nom dans la mesure où elle peut être suivie d'un Final Strike encore plus puissant si les conditions sont réunies. Autant dire qu'à ce niveau, peu d'ennemis sont encore debout, mais vous gagnerez vite à poursuivre vos assauts après leur trépas puisqu'en causant des dégâts supérieurs à deux fois leur jauge de vie, vous réalisez un Overkill qui vous rapportera un trésor supplémentaire.

Agarest : Generations of War 2
Il va falloir du courage pour tout assimiler.
Ce système assez proche d'un Valkyrie Profile Covenant of the Plume est très dynamique, complet et bénéficie d'animations et d'effets soignés. On se plaît à atomiser ses ennemis, à faire monter la jauge de combos et de dégâts tout en surveillant l'endurance des protagonistes (chaque participant à l'attaque se fatigue) pour éviter de se retrouver à découvert face à un ennemi furieux. Cela paraît assez bourrin, mais le revers de la médaille tient en une seule chose : toutes ces possibilités rendent le système beaucoup trop complexe, en particulier durant la première génération. En effet, au lieu de tout vous apprendre petit à petit de façon pédagogique, on préfère vous balancer des tutoriels indigestes et impossibles à revoir dès le début du jeu. De fait, après les très abstraites explications sur le système de techniques, vous remarquerez que le peu de moyens à votre disposition ne vous permet pas de mettre en pratique le quart de ce qu'on vient de vous expliquer. Et le reste étant du même acabit, il y a de quoi être perdu, ce qui rend les premières heures de jeu laborieuses et inintéressantes au possible. Il est même plus que probable que vous ne compreniez pas toutes les subtilités du gameplay au terme de votre première partie. Et ce n'est pas le pire.

La mauvaise (b)lag

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Agarest : Generations of War 2
Regardez-la bien, c'est la seule ville du jeu.
Alors qu'on commençait à s'habituer à la mauvaise programmation des jeux Compile Heart, le développeur décide de viser toujours plus haut dans le payage de tronche. En résultent d'énormes ralentissements lors de chaque action, fussent-elles en combat ou même dans le menu. Si vous étiez internaute dans les années 90, cette sensation d'attente stérile ne vous sera pas inconnue et vous aurez alors une petite chance de garder intactes vos facultés mentales. Les temps de chargement ne sont pas en reste non plus, bien que le tout devienne un tantinet plus supportable si vous prenez soin de laisser tourner la galette quelques minutes après le chargement de votre sauvegarde. A se demander tout de même comment le jeu a pu passer le contrôle qualité avec succès. Difficile à comprendre quand on voit les graphismes d'un autre âge et les textures ternes qui habillent le tout, que ce soit durant les combats ou sur la carte du monde en 3D qui remplace la carte plane des épisodes précédents. Quand on rajoute cela à la difficulté d'apprentissage du gameplay, les combats même mineurs peuvent devenir effroyablement longs et c'est une véritable guerre des nerfs qui attend le joueur débutant.

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Agarest : Generations of War 2
Le fan-service est des plus sobres.
Cela peut paraître beaucoup d'éléments à charge, mais fort heureusement les choses s'améliorent vers la fin de la première génération. Si vous êtes suffisamment endurant pour supporter la purge du début du jeu, il est fort probable que l'apprentissage de meilleures techniques combinées constitue un déclic pour votre compréhension des mécanismes de jeu. A force de tâtonnements, et l'expérience aidant, vous finirez par mieux comprendre le système et à l'exploiter. Par exemple en commençant un combat en vous débarrassant des adversaires faibles, ce qui vous permettra ensuite de pulvériser les plus gros morceaux grâce aux Ultimate Points ainsi acquis, ou encore en vous créant des équipements surpuissants grâce au système de craft.

Tout plein de choses à faire

En effet, pour faire une pause dans l'immuable suite combat-dialogue-combat, pourquoi ne pas faire une pause en ville. La seule ville du jeu, Frensberge, que l'on peut considérer comme la base opérationnelle de l'équipe, vous permettra de faire quelques emplettes : outre le traditionnel magasin d'objets, vous y trouverez différents commerces. Vous pourrez notamment vous rendre à la forge pour fabriquer de nouvelles armes et armures, que vous pourrez par la suite améliorer et customiser, ce qui constituera un avantage non négligeable en combat. La guilde des chasseurs est l'occasion de satisfaire aux petites quêtes pas franchement très diversifiées, comme la chasse aux monstres ou la recherche d'objets, mais qui vous permettront de récolter de nouveaux objets et surtout de faire avancer l'histoire. Le dôjô quant à lui vous permettra d'acquérir les livres de techniques à apprendre à vos combattants avant de les combiner dans le menu pour un résultat optimal. Enfin, les bains publics vous offriront, outre les quelques événements coquins de service, la possibilité de participer à des mini-jeux qui auront pour effet d'augmenter l'affection de vos équipières ou encore diverses de leurs caractéristiques. Des jeux tout à fait optionnels pas très engageants et, il faut bien le dire, franchement de mauvais goût.

Vous pouvez par exemple masser les jeunes filles avec un hot-dog en bougeant votre stick analogique, ou encore tapoter frénétiquement votre manette pour leur arracher un gémissement de contentement. Tout en finesse. Le reste du fan service dont regorge le jeu est du même acabit d'ailleurs, et les moindres CG les mettant en scène sont à visionner à tout moment depuis un menu dédié. Cela devait certainement être plus urgent à mettre en place que d'optimiser le bon fonctionnement du jeu. Soulignons quand même que grâce à cela, un soin particulier a été apporté aux illustrations animées des héros (et héroïnes), ce qu'on ne peut que saluer.

En définitive, cet épisode d'Agarest reste un bon cru. Si l'on ne peut que déplorer le peu d'efforts consentis par le développeur pour faciliter le plaisir de jeu des joueurs, reste que le nouveau système de combat et la durée de vie astronomique de l'expérience (au bas mot plus de 80 heures) font plus qu'en justifier l'intérêt.

Points forts

  • Le casting peut se montrer attachant, surtout quand on sait ce qui les attend
  • Les portraits des personnages sont superbes et bien animés
  • Si vous aimez le fan service, vous serez aux anges
  • Durée de vie colossale, surtout si vous visez la vraie fin
  • Système de combat et d'évolution vraiment très prenant quand on s'y intéresse...

Points faibles

  • ...le problème étant justement de tenir suffisamment de temps pour qu'il ne décolle
  • Histoire pas franchement captivante
  • Si le fan service vous paraît trop lourd, passez votre chemin
  • Au niveau technique, un véritable accident industriel qui plombe le rythme de jeu
  • Un cruel manque d'indications, que ce soit sur le gameplay ou le chemin à suivre

Agarest : Generations of War 2 est typiquement le genre de jeux de niche bourré de bonnes idées mais qui ne met pas en œuvre les moyens de les soutenir. En conséquence de quoi le nouveau système de combat, principal apport de cet épisode, nécessite un flegme de maître zen pour éviter de jeter l'éponge sur la première dizaine d'heures de jeu. Les plus patients pourront par contre apprécier le challenge offert par les nombreuses heures qui suivront et découvrir avec empathie le destin tragique des lignées de personnages.

Note de la rédaction

15
14.7

L'avis des lecteurs (7)

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