Disponible pour 1,99 euro dans la section PlayStation Mobile du PSN de la PlayStation Vita, Life of Pixel est un jeu de plates-formes résolument rétro. Pour rappel, le service PlayStation Mobile permet aux joueurs d'accéder à une sélection de "petits" titres depuis leur PS Vita ou bien depuis un smartphone Android. Life of Pixel nous raconte l'histoire d'un sprite vert nommé Pixel qui redécouvre les joies des jeux old-school lorsqu'il tombe par hasard sur un musée du jeu vidéo. Le bâtiment abrite huit machines venues du passé, à une époque où quelques pixels monochromes suffisaient à nous émerveiller...

Apparenté à un jeu de plates-formes composé de 64 niveaux, Life of Pixel s'inspire des titres que les plus vieux d'entre nous ont pu découvrir à l'époque de ces machines aujourd'hui disparues, hormis chez quelques fervents collectionneurs. Il s'agit avant tout d'un voyage nostalgique à la rencontre du Sinclair ZX81, de l'Atari 2600, du ZX Spectrum, du BBC Micro, de l'Amstrad CPC, du Commodore 64, de la GameBoy et de la NES. Une évolution surtout graphique, puisque le gameplay reste le même tout au long des 64 niveaux. Et un gameplay qui rappelle d'ailleurs beaucoup celui de l'incontournable Super Meat Boy dont le personnage principal lui-même ressemble fortement au héros de Life of Pixel.

Afin de progresser dans le jeu et de débloquer l'accès aux huit machines évoquées plus haut, l'objectif est de collecter la totalité des cristaux disséminés perfidement dans les niveaux. Ces derniers se faisant bien sûr de plus en plus vicieux, une bonne maîtrise du double saut est de rigueur pour franchir des pièges souvent mortels et contourner des ennemis qui gagnent en vivacité à mesure que l'on avance dans le temps. Tout comme la réalisation graphique, d'abord monochrome puis en couleur, d'abord sommaire puis de plus en plus détaillée, le level design s'efforce lui aussi de souligner l'évolution du jeu vidéo en proposant des niveaux sans cesse plus recherchés.

Si les premiers stages se déroulent sur un seul tableau, il faut ensuite en enchaîner plusieurs sans mourir dans des zones qui ne s'affichent qu'écran par écran, ce qui nous oblige quasiment à connaître l'emplacement des pièges par cœur, comme c'était le cas dans la plupart des jeux développés avant l'invention du scrolling. D'autres niveaux font appel à des inversions de gravité qui nous font marcher tantôt au sol, tantôt au plafond, là où certains font intervenir des blocs friables qui rendent impossible le double saut. Si l'on progresse relativement vite, le challenge reste bien présent et on y retourne volontiers pour tenter de grappiller quelques nano-secondes sur le chrono. Si l'idée même d'effectuer ce voyage dans le temps vous rend nostalgique, n'hésitez pas à tenter l'expérience !