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Test Enslaved : Odyssey to the West

Enslaved : Odyssey to the West : L'édition Premium

17 373 vues
Profil de miniblob,  Jeuxvideo.com
miniblob - Journaliste jeuxvideo.com

Le studio anglais Ninja Theory a récemment fait parler de lui en reprenant le flambeau de la série des Devil May Cry. La nouvelle avait de quoi en surprendre plus d'un mais ce développeur n'est toutefois pas un inconnu dans le petit monde des jeux vidéo. On lui doit en effet Heavenly Sword, une exclusivité PS3 prometteuse mais qui ne s'était pas montrée tout à fait à la hauteur des attentes qu'elle avait suscitées. Enslaved a certainement profité d'une promotion plus discrète mais s'avère finalement autrement plus alléchant.

Enslaved : Odyssey to the West

Ce n'est pas tout à fait par hasard si Namco, éditeur éminemment japonais s'il en est, s'est associé au studio anglais Ninja Theory pour accoucher de ce fameux Enslaved. En effet, l'éditeur ne se cache pas de viser de plus en plus le public occidental. Dans ces circonstances, il est forcément lourd de sens de proposer une relecture très libre du Voyage en Occident et de ne pas situer l'action dans la Chine médiévale du roman mais dans une Amérique futuriste. Ce point de départ est d'autant plus surprenant que l'univers qui nous est proposé est à mille lieues des mondes post-apocalyptiques traditionnels. Certes une catastrophe a totalement ravagé la civilisation et l'humanité est vraisemblablement au bord du gouffre, mais dans les ruines de notre société la nature reprend petit à petit ses droits et nous offre donc des paysages tout à la fois dévastés et bucoliques. Les derniers survivants vivent en petites communautés en essayant de se protéger du mieux que possible des assauts de mystérieuses créatures mécaniques. En effet, ces robots tuent ou capturent les humains qu'ils trouvent sur leur chemin. Ils organisent même de véritables rafles pour les réduire en esclavage.

Enslaved : Odyssey to the West
Les robots s'animent dès qu'ils sentent une présence.
C'est d'ailleurs dans un transport d'esclaves, un gigantesque vaisseau volant, que débute votre aventure. Vous incarnez Monkey, un solitaire qui compense son manque de courtoisie et de jugeote par une force colossale et une agilité hors du commun. Tous ses muscles ne lui sont pas d'une grande aide pour s'échapper de la capsule dans laquelle on l'a confiné. Heureusement pour lui, une jolie petite rouquine du nom de Trip s'est arrangée pour pirater sa geôle et pour enclencher la destruction du vaisseau dans lequel ils se trouvent. L'aventure débute ainsi par une course en avant explosive dans l'espoir de s'échapper de ce transport avant qu'il ne parte totalement en miettes. La belle Trip a beau ne pas se montrer très coopérative, vous parviendrez tout de même à quitter de justesse le vaisseau en sa compagnie. Vos ennuis ne font cependant que commencer puisque la demoiselle ne trouve rien de mieux à faire que de profiter d'un moment de faiblesse pour vous affubler d'une couronne d'esclave. Cet étrange appareil vous force à obéir à ses ordres et vous lie intimement à elle : si son cœur s'arrête, une décharge vient immédiatement vous griller les neurones. Vous voilà donc obligé de la protéger et de l'aider à retrouver son foyer.

Enslaved : Odyssey to the West
Le design des décors est somptueux.
Vous l'aurez compris, le jeu tourne autour du rapport entre ces deux personnages. Ce n'est pas la première fois qu'un titre met ainsi en avant un duo pour nous permettre de nous attacher davantage aux protagonistes. Notez aussi que dans le cas présent un troisième larron s'invitera aussi à la fête dans la seconde moitié de l'aventure. Comme son nom l'indique, Pigsy est un personnage aux allures porcines dont le charme est loin d'égaler celui de Trip, mais il vous donnera quelques coups de main appréciables à l'aide de son fusil de précision. Notez tout de même que ce joyeux drille gardera un rôle secondaire dans votre petit groupe et que le cœur du jeu se situera toujours au niveau de la relation entre Monkey et Trip. En effet, vous pouvez directement donner des ordres à cette dernière en pressant la gâchette gauche. Vous pouvez ainsi lui demander de réaliser quelques actions basiques comme vous suivre, rester sur place ou encore actionner des mécanismes... Elle s'avère un peu plus utile lorsqu'elle crée un hologramme qui divertit un instant les ennemis. Elle peut enfin vous soigner à condition de disposer de précieuses ampoules de santé, ou encore améliorer vos caractéristiques grâce aux tech-orbes que vous aurez récolter dans les niveaux ou sur les carcasses de vos adversaires mécaniques.

Enslaved : Odyssey to the West
La relation entre Monkey et Trip est au centre du jeu.
On pouvait craindre le pire étant donné qu'une relation aussi étroite liait Trip à Monkey. Rassurez-vous, le canon ne se transforme jamais en boulet et le fait de veiller sur la demoiselle ne constitue pas un handicap au niveau du gameplay. En général, la demoiselle sait éviter les ennuis et elle dispose de toutes façons d'un émetteur IEM qui se chargera d'étourdir les robots cherchant à la chatouiller d'un peu trop près. Les phases où vous devez jouer le garde du corps sont assez bien amenées et construites de manière à ne pas mettre à mal votre patience. Notez tout de même que vous devrez de temps en temps la prendre sur votre dos pour l'aider à traverser des passages délicats ou pour la lancer dans des recoins surélevés. La plupart du temps la demoiselle se débrouille assez bien toute seule et vous devrez vous contenter de faire des acrobaties et de calmer les ardeurs de quelques robots pour lui ouvrir la voie. D'ailleurs Monkey passe le plus clair de son temps à s'accrocher à des corniches ou à des poutres pour évoluer dans les bâtiments en ruine de ce monde post-apocalyptique. Ces phases de plates-formes font fortement penser à ce que l'on pourrait retrouver dans un Prince of Persia moderne, plus précisément dans l'épisode sobrement intitulé Prince of Persia. Ces cabrioles sont largement assistées et vous repérez du premier coup d'œil les éléments du décor auxquels vous pouvez vous accrocher. En effet, ces derniers sont représentés en surbrillance. Au final ces phases sont donc particulièrement faciles, mais on ne s'en plaindra pas outre mesure puisque votre progression ne s'en trouve que plus fluide et impressionnante.

Enslaved : Odyssey to the West
On croise malheureusement plusieurs fois les mêmes boss.
La maniabilité n'est pas moins intuitive lors des phases de combat. En effet, lorsque Monkey engage un ennemi au corps-à-corps, il le verrouille automatiquement et tous les coups que vous porterez se feront dans sa direction. Dans ces conditions vous pourrez même vaincre les quelques problèmes de caméra qui parfois a du mal à suivre l'action. Référence au Voyage en Occident oblige, Monkey se bat avec un bâton rétractable. Quand il est au contact, les deux commandes de base sont un coup simple et un coup puissant. En les combinant ou en appuyant longtemps sur les boutons vous obtiendrez une palette de combos relativement classiques, des balayages ou même des charges qui déstabiliseront vos ennemis pendant un court instant. Vous pouvez aussi faire appel à un bouclier pour bloquer les coups ou parer en roulant rapidement au sol. En somme vous avez là un système de combat classique mais efficace qui profite de mouvements de caméra dynamiques pour gagner en intensité. Monkey n'est pas pris au dépourvu lorsque ses cibles ne sont pas directement à portée de main, il peut aussi utiliser son bâton pour lancer des projectiles. Vous pouvez récupérer deux types de munitions : les unes sont explosives tandis que les autres vont paralyser votre adversaire. Utilisez-les avec parcimonie puisque vous ne disposez que d'un stock assez limité. Notez encore qu'il est possible de prendre le contrôle des tourelles automatiques fixes, d'arracher les mitrailleuses au bras de certains ennemis, ou encore d'en transformer d'autres en véritables bombes. Le seul petit regret concerne le manque de diversité des robots qui vous agressent, on tombe d'ailleurs plusieurs fois sur des boss similaires.

Enslaved : Odyssey to the West
Monkey peut parfois utiliser son "nuage" pour surfer au-dessus de la terre ou de l'eau.
Le rythme de l'aventure et son aspect tape-à-l'œil se chargent cependant de nous faire oublier bien vite ce genre de petits défauts. En effet Enslaved ne fait pas dans la demi-mesure en nous plongeant rapidement dans une ville de New York à la fois totalement méconnaissable et sublime. Ce n'est pas tant d'un point de vue technique que les graphismes s'avèrent bluffants, à y regarder de plus près on remarque même que les textures manquent souvent de finesse. C'est plutôt le design général et le luxe de détails dans les décors qui laissent sans voix. Dans les ruines de la ville, on croise aussi bien un superbe arbre centenaire et de nombreux animaux sauvages qui s'enfuient à notre arrivée, que des affiches ou des tags qui nous donnent quelques détails sur la catastrophe qui a eu raison de notre civilisation. L'aventure est aussi servie par une mise en scène particulièrement dynamique qui vous laissera peu de temps pour respirer. Il n'est en effet pas très indiqué de faire des cabrioles dans des bâtiments à moitié écroulés et il arrivera souvent que votre prise cède soudainement. Le jeu consiste alors à grimper à l'abri avant que le décor ne parte en miettes. On sent incontestablement une influence cinématographique dans cette mise en scène musclée. On n'est donc pas étonné de retrouver un acteur confirmé, Andy Serkis, derrière les mouvements de Monkey ou encore un scénariste de renom, Alex Garland, derrière les rebondissements de l'aventure. De la même façon le tout est porté par une musique superbe signée Nitin Sawhney. Malheureusement la bande-son n'est pas aussi parfaite qu'on l'aurait espéré car le niveau des voix et de certains bruitages sont étrangement trop faibles. De la même manière la progression sera parfois entachée par de rares bugs. La pauvre Trip pourra par exemple se retrouver coincée dans le décor, vous forçant ainsi à recommencer au dernier point de sauvegarde. Au final ces quelques défauts privent Enslaved de la perfection mais n'empêcheront certainement pas les joueurs de profiter pleinement de ce titre attachant et dynamique qui mérite le détour.

Les notes
  • Graphismes16/20

    Les graphismes sont loin d'être techniquement impressionnants mais la palette de couleurs particulièrement vives et le luxe de détails des environnements sauront sans aucun doute vous séduire.

  • Jouabilité15/20

    Les phases de plates-formes sont clairement assistées mais ce que l'on perd ainsi en challenge nous est rendu par une incroyable sensation de fluidité et d'agilité. La caméra n'est pas toujours au top lors des combats mais le verrouillage automatique des ennemis permet généralement de s'en sortir sans trop de dégâts. Au final la prise en main est simple et intuitive, seul son aspect assisté rebutera certains joueurs.

  • Durée de vie14/20

    Comptez une douzaine d'heures pour venir à bout de l'aventure ce qui est plutôt dans la moyenne des jeux d'action/plates-formes actuels. On regrette tout de même quelques redites dans la progression comme le fait de croiser plusieurs fois le même type de boss.

  • Bande son14/20

    Les musiques de Nitin Sawhney sont superbes, les doublages français sont convaincants, malheureusement le tout est gâché par quelques petits ratés concernant le volume des voix ou de certains bruitages.

  • Scénario15/20

    Le scénario est plutôt captivant et il est surtout servi par une mise en scène particulièrement dynamique. On ne passe malheureusement pas à côté de quelques clichés concernant l'évolution de la relation entre les deux personnages principaux.

Soyons francs, Enslaved n'est pas un titre qui brille par son originalité : il reprend à son compte des recettes qui ont déjà fait ses preuves dans des Prince of Persia ou des Uncharted, mais il le fait bien. Au final, et ce malgré quelques petits défauts techniques, on reste bluffé devant sa mise en scène dynamique et on est séduit par son design particulièrement soigné.

Note de la rédaction

16
15.5

L'avis des lecteurs (230)

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