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Test Warsow
Profil de Randomwarsowian,  Jeuxvideo.com
Randomwarsowian - Journaliste jeuxvideo.com

Le projet Warsow voit le jour dès 2000, avec la publication par un e-gamer d’un e-roman le mettant en scène. S’inspirant du gameplay de Quake et de l’univers graphique de Jet Set Radio, l’homme, qui se fait appeler SoLomonK, élabore un concept de jeu pour le moins décalé : rejet du réalisme et de la violence, exploration a contrario d’un registre graphique simple et humoristique, orientation e-sport axée sur les valeurs de respect, de fair-play, de partage – un concept qui fait un peu figure d’ovni dans le monde du FPS qui, de nos jours, tend à s’enliser dans le gore, l’horreur et le survival ultra-réalistes. Le développement débute en 2002, et depuis, le jeu, porté par sa communauté, n’a jamais cessé d’évoluer : zoom sur un succès de l’open source...

Warsow

Fier descendant de la lignée des Quake, Warsow se définit comme un « fast-paced FPS » (comprenez un FPS basé sur le rythme, la vitesse). Oubliez les séances de snipe et les embuscades bien planquées au détour d'un couloir : dans Warsow, il faudra bouger – et même si rien ne vous y oblige, vous aurez envie de bouger. Le gameplay repose entièrement sur cette obsession du mouvement, et le jeu propose des tricks spéciaux à n'en plus finir. On y retrouve non seulement les mouvements traditionnels de Quake (strafe jumping, double jumping et bunny hopping), mais aussi d'autres qui sont spécifiques à Warsow. Ainsi le dash permet au joueur d'effectuer un bond en avant, entraînant une prise de vitesse instantanée mais limitée. Variante du dash, le dodge entraîne un bond sur le côté : pratique pour esquiver rapidement les tirs d'un ennemi, et si jamais la fuite s'avérait nécessaire, le walljump (rebond sur les murs, autre variante du dash) devrait vous permettre de franchir n'importe quel obstacle. On peut également citer le rampslide (accélération par glissade en dash le long des rampes), ou encore le double dash jump (combinant dash et double jump), parmi les seules commandes de base. Il est à noter que le HUD intègre un compteur de vitesse, marquant clairement l'importance de la chose dans le gameplay.

Warsow
Au coeur de la bataille, intense...
Les armes aussi contribuent aux déplacements dans Warsow. La liste est très complète, il y en a pour tous les goûts. L'arme de base est le gunblade, comprenez un fusil d'assaut équipé d'une baïonnette : sa cadence de tir et ses dégâts sont très limités, mais il reste assez redoutable au corps-à-corps. Viennent ensuite les traditionnels fusils à pompe et mitrailleurs, le lance-grenades et bien sûr l'incontournable lance-roquettes. Ce dernier ne sert d'ailleurs pas seulement à blesser l'ennemi : dans certains modes de jeu, il permet de vous propulser soit verticalement pour atteindre des plates-formes surélevées, soit horizontalement pour augmenter votre vitesse. Warsow propose enfin deux armes un peu particulières : le laser gun qui permet de verrouiller une cible en combat rapproché, et le plasma gun qui s'avère très pratique pour balayer une zone sous un feu nourri, décourageant par là-même vos éventuels poursuivants ; sans oublier l'electrobolt, équivalent warsowien du traditionnel fusil de sniper. Tout comme le lance-roquettes, le plasma gun vous permet non seulement de blesser l'ennemi, mais aussi de vous déplacer plus efficacement. C'est également le cas du lance-grenades, pratique notamment pour prendre de la hauteur. Chaque arme a son utilité, que ce soit en matière d'attaque ou de mouvement ; d'ailleurs l'un ne va pas sans l'autre : que vous jouiez le rôle de la proie ou celui du prédateur, vos talents de racer seront mis à l'épreuve soit pour fuir, soit pour poursuivre et traquer votre ennemi sans relâche.

Warsow
Touche pas à ma bombe !
Il est vrai que cela nécessite un peu d'entraînement. Nombreux sont les joueurs qui se découragent après seulement quelques parties, et c'est un peu dommage : une fois passé le cap de l'initiation douloureuse, on prend beaucoup de plaisir à jouer et à expérimenter toutes les combinaisons possibles. De plus, Warsow est un jeu gratuit et c'est un logiciel libre : certains éléments du jeu sont soumis au droit d'auteur (artworks, musiques, etc.), mais le code source est ouvert et peut être modifié. Première conséquence : s'il existe une équipe de développement officielle, de nombreuses améliorations sont issues de joueurs qui n'en font pas partie. Certains soumettent leurs idées qui sont ensuite étudiées et, le cas échéant, implémentées dans le jeu ; mais les plus téméraires développent eux-mêmes les améliorations qu'ils souhaitent y apporter. C'est ainsi qu'apparaissent régulièrement de nouveaux gametypes, de nouvelles maps, ou de nouveaux éléments de l'interface du jeu. La communauté Warsow est très ouverte et très solidaire, ce qui implique une deuxième conséquence : les joueurs débutants qui le souhaitent trouveront toujours quelqu'un pour les aider à faire leurs premiers pas dans le jeu, que ce soit via le site officiel ou via IRC. Bien sûr il y a, comme partout, des joueurs impatients qui ne veulent pas de « noobs » sur leurs serveurs ; mais il y a aussi beaucoup de joueurs qui ne demandent pas mieux que de transmettre ce qu'ils savent.

Warsow
Ouch ! Game over.
Warsow propose également toute une pléthore de gametypes qui peuvent vous aider à bien démarrer. Vous y retrouverez le classique Deathmatch seul ou en équipe, le Duel ainsi que ce bon vieux Capture The Flag (Capture du Drapeau). Il existe même une variante inspirée de Team Fortress dans laquelle les joueurs peuvent construire des tourelles de défense, soigner leurs alliés ou encore se rendre invisibles : le CTF prend alors une toute nouvelle dimension. On peut également citer le mode Clan Arena opposant deux équipes dans un match à mort sans self-damage ni item-pickup : ce mode est très prisé des joueurs débutants, notamment lorsque l'instagib est activé. Avec cette option, ils disposent en effet d'une arme unique et un seul coup suffit pour tuer l'ennemi : pratique pour ceux qui ont du mal à gérer l'arsenal complet de Warsow, l'instagib peut être appliqué à n'importe quel gametype. Le mode Bomb est intéressant pour les joueurs intermédiaires : apparu avec la dernière version du jeu, il vous propose de combattre en vous servant seulement de trois armes (plus le gunblade qui est activé par défaut) – la stratégie adoptée est fonction du choix de l'équipement, et les possibilités sont donc assez variées. Le principe est un peu le même que dans Counter Strike, avec deux équipes qui s'affrontent : l'une d'entre elles doit poser une bombe, l'autre doit soit l'en empêcher, soit désamorcer la bombe avant qu'elle n'explose – les parties sont rythmées et agréables à jouer, mais c'est encore ailleurs que repose le meilleur de Warsow. En effet l'art du déplacement, qui confère au jeu toute sa personnalité, est mis à l'honneur dans le cadre de gametypes spécifiques. Ainsi le mode Race, similaire à DeFRaG, propose des centaines de maps qu'il faut parcourir en un minimum de temps, recourant à toute votre astuce et à toute votre agilité : pas de combat, impossible de toucher l'ennemi, vous pouvez travailler vos moves en toute tranquillité ! Que vous soyez un joueur confirmé ou bien débutant, le mode Race est le meilleur moyen de découvrir ou de perfectionner de nombreuses techniques – et si vous êtes lassé de battre vos records de vitesse, vous pouvez toujours vous lancer sur un serveur freestyle : lâchés dans une arène conçue pour permettre les jumps les plus fous, les joueurs peuvent s'y exercer et s'y amuser seul ou à plusieurs, en mode coopératif.

Warsow
Stunned ! Quand un joueur est sonné, il perd une partie de ses facultés de déplacement.
Côté graphismes, le jeu propose un rendu cel shading et un style très cartoon. Coloré, amusant, l'univers de Warsow risque de déplaire aux joueurs qui veulent du réalisme à tout prix ; mais si l'on tient compte des raisons invoquées pour justifier ce choix esthétique (originalité, clarté, et réduction de la violence), on ne peut qu'admettre qu'il remplit parfaitement bien son rôle. Les maps offrent un mélange de textures sombres et flashy simples mais agréables à l'œil, et qui en outre ne nécessitent pas l'achat d'une machine de guerre pour jouer dans de bonnes conditions : une configuration moyenne devrait vous permettre de faire tourner le jeu avec d'une part, un niveau de détail et une résolution corrects, et d'autre part, une fluidité parfaitement jouable. Là encore, Warsow se concentre sur l'essentiel : c'est la jouabilité qui prime, le photoréalisme n'est ni utile, ni souhaitable. Le fun reste le maître mot, et cet univers coloré contribue à créer du fun. Les avatars du jeu ne sont d'ailleurs pas en reste : au nombre de sept, ils sont tous personnalisables et délirants à souhait (padpork, cyber-punk à la crête, bobot, etc.). Les voix du jeu sont également amusantes et adaptées en fonction de l'avatar choisi, la palme revenant sans doute à la voix off et au chat vocal préenregistré. Warsow est un jeu qui ne se prend pas la tête, fait par des joueurs pour des joueurs, un jeu pour jouer et pour s'amuser sans contrainte ni surcharge ; pas d'atmosphère oppressante ni de gore en perspective, pas de photoréalisme inutilement gourmand, rien que du fun, du rythme, et de la variété.

Les notes
  • Graphismes16/20

    On aime ou on n’aime pas, mais il faut reconnaître que le cel shading est convaincant. Les effets d’ombre et de lumière sont parfaitement bien rendus, et l’univers cartoon de Warsow est en accord avec ses objectifs de fun et de performance. Le jeu ne nécessite en effet qu’une configuration moyenne pour tourner dans de bonnes conditions, avec des graphismes épurés très agréables à l’œil. Le moteur hérité de Quake est à même de produire un rendu tout à fait sublime, mais la plupart des joueurs préféreront sacrifier un peu de cette qualité pour gagner quelques images par seconde. À défaut d’être transcendant, le résultat reste néanmoins très satisfaisant.

  • Jouabilité18/20

    S’il s’avère difficile de dompter la bête au début, tout est fait pour rendre la tâche du profane plus aisée. Les mouvements de base sont une incitation à en découvrir les nombreuses possibilités, et ils permettent de s’amuser d’emblée sans trop de mal. Warsow recèle également des gametypes qui permettent de s’entraîner sans avoir à se soucier des tirs ennemis, et l’apprentissage des fondamentaux fait partie intégrante du jeu ; on y apprend en s’amusant, avec l’aide d’une communauté ouverte et disponible. Le gameplay warsowien est à la fois très complexe et très intuitif : une fois initié, on prend vraiment plaisir à courir et à sauter dans tous les sens.

  • Durée de vie18/20

    Jouable dès 2002, diffusé quatre années plus tard, Warsow existe encore malgré l’absence quasi-totale de campagnes de promotion. C’est à peine si les infos concernant les versions successives ont été transmises, et pourtant le jeu garde une base de fans relativement solide. Son histoire est un peu celle de l’anneau de Tolkien : relayée par toute une communauté d’anonymes, bénéficiant des compétences de nombreux passionnés en matière de coding, de mapping ou d’artworks, le projet de SLK n’a jamais cessé d’évoluer. Qu’il s’agisse de maps, de gametypes ou de règles basiques, l’expérience Warsow, déjà vaste, est virtuellement infinie.

  • Bande son12/20

    Difficile de juger l’univers acoustique du jeu. S’il s’accorde à merveille avec son univers graphique, il demeure vraiment limité. De musique il n’y a point, sauf dans le menu d’intro : une musique speed qui reflète bien le contenu du jeu, mais qui se tait sitôt la partie engagée. Peut-on réellement blâmer Warsow pour autant ? Il s’agit certes d’un FPS multi qui, du coup, ne nécessite pas vraiment de musique d’ambiance. Il n’y a pas de réelle thématique qui puisse donner lieu à une bande-son digne de ce nom, mais il faut reconnaître qu’on se sent parfois un peu seul. Les voix off et de chat vocal sont vraiment amusantes, tout à fait dans l’esprit du jeu ; mais il manque quelque chose pour meubler les moments de silence. Dur dilemme en vérité, car les joueurs préfèrent se concentrer sur les bruits de pas et sur les tirs quand ils jouent – la gestion de ces bruits est d’ailleurs excellente et fait partie intégrante du gameplay. L’équipe de développement a néanmoins annoncé l’arrivée imminente d’une nouvelle bande-son dans la prochaine version : les infos qui filtrent semblent très prometteuses, et naturellement c’est un joueur qui l’a composée.

  • Scénario/

    Warsow est un FPS exclusivement multi, aussi ne présente-t-il pas de réel scénario. Les discussions autour d’un éventuel mode solo se poursuivent, mais son implémentation n’est pas encore à l’ordre du jour. Certaines idées intéressantes ont été émises sur les forums officiels, émanant des joueurs eux-mêmes. Il ressort de ces discussions qu’un mode solo serait utile pour initier en douceur les débutants de Warsow : les séquences de jeu s’y enchaîneraient pour leur permettre de se familiariser avec le gameplay, petit à petit. Certains se sont même essayés au développement de maps et d’interfaces expérimentales, mais le projet, bien qu’existant, reste embryonnaire pour l’instant.

À l’heure où le monde du FPS semble s’enliser dans le gore et le survival oppressant, Warsow propose une expérience originale tant sur le plan du gameplay que sur celui de l’atmosphère. Pas de scénario catastrophe ni de fin du monde en perspective : vous êtes ici pour jouer, et uniquement pour jouer – le fun est au menu de ce FPS multi, et le style cartoon vous le fait savoir d’emblée. Les choix esthétiques sont clairement à contre-courant, ils pourront déplaire à certains joueurs, mais ils sont parfaitement en phase avec la philosophie Warsow : moins de violence pour plus de fun, moins de réalisme pour plus de performance, le plaisir de jouer avant tout. Très orienté e-sport, Warsow se présente plutôt comme un titre pour hardcore gamers – mais ne vous découragez pas ! Certes il vous faudra du temps pour maîtriser les bases du déplacement warsowien, mais la communauté française est très présente et elle ne demande pas mieux que de vous y aider. Prenez le temps d’en explorer les nombreuses possibilités : Warsow est un jeu nerveux et passionnant qui, une fois maîtrisé, vous procurera des sensations très intenses.

Note de la rédaction

18
16.5

L'avis des lecteurs (4)

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