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Preview R.U.S.E.
Profil de Rupan,  Jeuxvideo.com
Rupan - Journaliste jeuxvideo.com

Se faire un nom dans le monde très concurrentiel des RTS n'est pas chose aisée. Avec Act of War : Direct Action, sorti en 2005, les Français d'Eugen Systems y sont pourtant parvenus. Leur nouveau jeu de stratégie en temps réel, R.U.S.E., suscite donc forcément la curiosité. D'autant plus que son concept, basé sur le subterfuge et la manipulation, le démarque clairement de la concurrence. Entouré par quelques membres du studio situé à Paris, nous avons pu tester nos acquis stratégiques sur PC au cours de plusieurs parties multijoueurs. Et ça tombe plutôt bien car le jeu a pour vocation d'être joué à plusieurs !

R.U.S.E.
R.U.S.E.

Avant d'aborder concrètement le coeur de R.U.S.E., à savoir son gameplay fin et complexe, il convient de resituer un peu le jeu dans son contexte. Pour le coup, Eugen Systems ne donne pas dans l'originalité puisque le scénario prend place pendant la Seconde Guerre mondiale. Vous serez en effet amené à incarner le commandant Joe Sherridan, jeune officier fougueux de l'armée américaine. A travers le conflit, ce dernier apprendra petit à petit à réfréner ses instincts brutaux pour utiliser la ruse. Et ce, pour venir à bout du général allemand Von Richter, fin stratège et amateur de coups vicieux. En parcourant la vingtaine de missions de la campagne principale, vous apprendrez donc vous aussi à duper les adversaires comme il se doit, avant d'exhiber votre science du combat online.

R.U.S.E.
La guerre, c'est mal mais ça fait quand même beaucoup moins peur sur un plateau, non ?
A l'image de nombreux jeux de stratégie en temps réel, c'est en effet en multijoueur que R.U.S.E. prend toute son ampleur. Au début de chaque partie, plusieurs options sont paramétrables. A commencer par la manière dont votre affrontement prend fin. Il existe des oppositions limitées dans le temps. Dans ce cas, c'est le nombre de points accumulés qui détermine le vainqueur. Chaque unité adverse éliminée, en fonction de sa puissance, augmente par exemple plus ou moins votre score. A cela s'ajoute la possibilité de ne terminer une partie qu'en cas de victoire totale, c'est-à-dire en anéantissant le ou les adversaires. Outre la fin des parties, R.U.S.E. propose au joueur de régler la date à laquelle débute la bataille, à savoir 39, 42 ou 45. De ce choix dépendra l'avancement des recherches technologiques de chaque pays et donc, l'arsenal dont vous disposez dès le départ. Bien que très vite balayée par la peur, l'armée française disposait par exemple d'un armement plus évolué que celui des Allemands au début de la guerre. Un rapport de force qui s'inversera par la suite. Bien sûr, le jeu propose également six camps distincts : Allemagne, États-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et URSS. Chaque faction dispose de ses propres unités et par conséquent, d'avantages et de faiblesses différents. A la force de frappe aérienne des Britanniques, les Américains répondront par une armée parfaitement équilibrée à tous les niveaux.

R.U.S.E.
Tout ça pour un simple artilleur.
Mais là ou R.U.S.E. fait réellement la différence, c'est par ses choix de game design audacieux. La première des options qui frappe d'entrée et qui nécessite d'ailleurs un temps d'adaptation important, c'est le zoom. Grâce au tout nouveau moteur de jeu, qui affiche par ailleurs des textures et des animations convaincantes, vous pourrez passer en quelques dixièmes de seconde d'un aperçu global du champ de bataille à une vue au ras du sol. De quoi offrir au joueur de vastes possibilités en ce qui concerne la gestion de son armée. Si la tentation naturelle est de prendre de la distance par rapport au conflit, on se rend très vite compte que la micro-gestion de ses troupes est primordiale. Et à ce compte-là, mieux vaut se mettre à leur niveau pour contrôler au mieux leurs déplacements. Le level design a ainsi été pensé en conséquence. De nombreux villages et forêts sont disséminés sur les quinze maps que compte le jeu. Des endroits parfaits pour planquer son infanterie et lancer une embuscade meurtrière contre des chars ennemis. En dézoomant au maximum, c'est tout l'espace aérien qui s'offre à vous. Idéal pour gérer ses attaques de bombardier ou pour observer les agissements de l'adversaire.

R.U.S.E.
Il n'y avait pas un avion il y a quelques secondes ?
Dans R.U.S.E., la notion d'observation est en effet essentielle. Contrairement à beaucoup de RTS, de nombreuses informations concernant vos adversaires vous parviennent en temps réel. Par défaut, vous voyez la base adverse se construire progressivement, tout comme le type d'unité que celui-ci est en train de former. Sur les vastes maps ressemblant à des cartes d'état major, les chars sont symbolisés par de gros jetons de poker, l'infanterie par des plus petits. Des jetons qui, réunis au même endroit, s'empilent et permettent ainsi d'avoir un ordre idée de l'étendue de l'armée adverse. C'est là qu'interviennent les fameuses ruses !

R.U.S.E.
Allez les bleus ! Allez les bleus ! Allez les bleus !
Ces subterfuges destinés à tromper l'adversaire sont gratuits mais limités en nombre, histoire d'inviter le joueur à réfléchir et de ne pas rendre la partie illisible. Au bout de quelques minutes, leur efficacité prend fin. En gros, on distingue trois types de ruses. Celles qui permettent d'effectuer un repérage chez l'ennemi. L'espionnage donne par exemple une visibilité très précise sur la nature des troupes. Type de chars, d'avions, d'infanterie, tout vous sera révélé pendant un court moment. Le décryptage offre lui la possibilité de connaître l'ensemble des ordres donnés par l'adversaire. Il est alors plus facile de prévoir une tactique en réaction à ses offensives. Attention toutefois car certaines ruses peuvent volontairement vous induire en erreur. C'est le cas des leurres. Dans cette catégorie se trouve par exemple l'attaque simulée. Lorsque vous lancez ce subterfuge, de faux chars ou avions sont lancés sur la base adverse. L'objectif est évidemment de déstabiliser l'ennemi et de le pousser à revoir sa tactique défensive. Si ces fausses unités sont détruites en un rien de temps, elles peuvent devenir redoutables combinés à une véritable offensive à un endroit stratégique ou à une autre ruse. C'est dans ce cas là qu'intervient la troisième et dernière catégorie, les subterfuges de dissimulation. Le silence radio ou le camouflage ont pour but de cacher temporairement vos troupes ou vos bâtiments. Utile pour préparer en cachette une tactique imparable. A partir de là, il existe de multiples combinaisons de ruses que les joueurs ne tarderont pas à trouver. Lancer une fausse attaque tout en camouflant de vraies troupes à l'opposé sur la map peut s'avérer redoutable.

R.U.S.E.
Dans RUSE, il faut savoir profiter du moindre bonus pour mettre en place une stratégie gagnante.
Pour ceux qui se poseraient la question, Eugen Systems a choisi de concevoir une interface simple, accessible à tout moment, quelque soit le niveau de zoom ou l'endroit où vous vous trouvez. Pas besoin de revenir à la base pour lancer des actions. Le système de gestion des ressources est lui aussi élémentaire. Des points clés sur la carte permettent, une fois un dépôt construit, de récolter de l'argent. Après avoir engrangé ces dollars virtuels, vous avez la possibilité à tout moment de construire des bâtiments du type caserne, aéroport, tourelle de défense, des unités comme des chars ou des avions, de former des troupes d'infanterie ou d'améliorer certains secteurs afin de les rendre plus efficaces. R.U.S.E. ne propose en effet pas d'arbre de technologies, destiné à bloquer le joueur dans sa progression. Les développeurs affirment ainsi leur volonté de laisser une liberté presque totale au joueur dans la manière de concevoir sa tactique.

R.U.S.E.
Visuellement, RUSE n'a rien d'un jeu repoussant, bien au contraire.
Sur la quasi totalité des parties multijoueurs effectuées, les batailles nous ont d'ailleurs semblé toujours différentes et réclamaient un vrai sens stratégique. Il fallait parfois patienter en tenant une position, attaquer par vagues successives l'ennemi afin de le repousser à chaque fois un peu plus loin ou encore appuyer ses offensives terrestres avec des raides aériens. Ce sera au joueur de s'adapter en permanence aux évènements, de duper l'adversaire, de réagir à ses attaques avec le timing approprié. R.U.S.E. peut en plus se targuer de proposer des modes de jeu variés. A la campagne solo s'ajoutent du multi en duel mais également en 2 vs 2 ou en 3 vs 3. Jusqu'à huit joueurs peuvent s'affronter online. Mais Eugen Systems a aussi souhaité inclure des sortes de challenges avec des objectifs bien précis, parfois jouables en coopération. Dans la partie qu'il nous a été donnée de tester, nous n'avions le droit qu'à des unités anti-aériennes et quelques bâtiments alors que notre allié avait la possibilité de lancer la construction de chars. Le but était d'obtenir un score élevé en éliminant les troupes adverses, le tout, en coordonnant comme il se doit nos attaques. Une opération qui a d'ailleurs échoué. Et pour cause, ces challenges, véritables puzzles tactiques, devront être recommencés à plusieurs reprises pour être terminés. Une progression par l'échec qui vous oblige à améliorer vos compétences et à utiliser des stratégies militaires de plus en plus élaborées. Prévu également sur PS3 et Xbox 360, R.U.S.E. a laissé entrevoir de bien beaux atouts lors de cette présentation. A un peu moins d'un mois de la sortie du titre, calée début septembre, les équipes semblent fin prêtes à mettre sur le marché un titre particulièrement dense et prenant.

Nos impressions

Avec R.U.S.E., Eugen Systems démontre un savoir-faire indéniable en matière de jeu de stratégie en temps réel. Certes, celui-ci ne bouleverse pas la donne d’un point graphique ou dans l’originalité de son contexte. Mais sa richesse, sa complexité d’un point de vue tactique, en font un véritable régal pour quiconque souhaite mettre en place une stratégie militaire avancée sans être obligé de donner plusieurs dizaines d'ordres à la minute. L'interface rend d’ailleurs les informations très lisibles et permet aux novices de ne jamais être perdus. R.U.S.E. s'annonce donc comme un très bon jeu. En tout cas sur PC... Reste à voir ce que nous réservent la campagne solo ainsi que les versions consoles.

L'avis de la rédaction
Très bon
360 Ubisoft Eugen Systems Stratégie
Commentaires
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XxInfinity35xX XxInfinity35xX
MP
Niveau 5
le 11 août 2010 à 20:32

J'adore les jeux de stratégie et celui la ma l'air très prometteur et peut être le meilleur de la 360... je l'espère.

Lire la suite...
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