Edité par Enjoy Gaming, The Will of Dr. Frankenstein nous place dans la peau de l'arrière arrière arrière petit neveu du célèbre docteur qui réussit jadis à donner vie à la créature qui porte son nom. Ce dernier étant sur le point de mourir, il nous supplie de fouiller de fond en comble son domaine volant afin de récupérer les pièces d'une machine susceptible de prolonger son existence. En parlant aux habitants de ce domaine et en leur rendant service, peut-être aura-t-on une chance de sauver notre grand-oncle.

Muni d'un steampack faisant aussi bien office d'aspirateur que de foreuse, notre jeune héros se retrouve ainsi rapidement à parcourir des environnements en 3D vides et ennuyeux à souhait. Ici, pas de monstres à trucider ou d'obstacles à franchir... Les seules actions que l'on peut effectuer à l'aide du tandem Wiimote-Nunchuk consistent à parler aux PNJ, aspirer de petits nuages blancs (la vaporite) pour recharger notre steampack, ou creuser des trous moyennant un peu d'énergie. Au fur et à mesure de nos pérégrinations, on trouvera des objets qu'il faudra restituer à leurs propriétaires respectifs, lesquels nous donneront alors d'autres objets que l'on rapportera à d'autres habitants du domaine volant et ainsi de suite. Tout ça dans le but de mettre enfin la main sur les cinq pièces de la machine capable de sauver tonton.

Pas intéressantes pour deux sous, ces livraisons à répétition nous obligent à effectuer de nombreux allers-retours dans des décors que l'on connaîtra par coeur en moins de dix minutes. Tout comme la (seule et unique) musique du soft d'ailleurs, qui nous tapera très vite sur les nerfs avant de devenir carrément insupportable. Parfois, un habitant nous mettra au défi d'aspirer telle quantité de vaporite dans un temps donné avant de nous offrir une récompense. D'autres fois, il faudra faire face en urgence à une invasion de vaporite rouge, généralement éliminée en quelques secondes. Afin de varier les plaisirs, les développeurs se sont également dits qu'un mini-jeu de mécanique à base de rouages et de rayons lumineux ne serait pas de trop. Bien leur en a pris mais quand on réalise à quel point les énigmes proposées sont inintéressantes, on se demande finalement si c'était bien la peine d'ajouter au néant encore plus de vide. Alors, on continue nos livraisons tant bien que mal, aspirant sempiternellement de la vaporite pour éviter que celle-ci sature le domaine volant, et ne souhaitant plus qu'une chose en définitive : que le cauchemar s'arrête !