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Test Rex Nebular and the Cosmic Gender Bender
Profil de Mordicus,  Jeuxvideo.com
Mordicus - Journaliste jeuxvideo.com

Espace… Frontière de l’infini vers laquelle voyage notre libido spéciale… Ainsi pourrait débuter Rex Nebular and the Cosmic Gender Bender, tant il ressemble à un épisode de Star Trek quelque peu dévoyé. Sur fond de guerre des sexes et d’humour adulte, qui pourrait faire rosir les oreilles de Spock, Rex explore, bien malgré lui, un nouveau monde étrange, une autre civilisation, et au mépris de sa virilité, recule l’impossible…

Rex Nebular and the Cosmic Gender Bender

Rex Nebular est un mercenaire galactique à la recherche d'un vase précieux pour le compte d'un riche colonel amateur d'art. La piste mène sur une planète cachée par brouillage. Mais, alors qu'il approche de la planète occultée, voilà qu'on descend sans sommation son fidèle vaisseau, le bien nommé « the Slippery Pig », soit le cochon lubrique en bon français. Rex parvient à atterrir en catastrophe. Il s'apercevra bien vite d'un curieux phénomène : ce monde n'est peuplé que de femmes…

Rex Nebular and the Cosmic Gender Bender
Un atterrissage mouvementé.
D'aucuns diraient que Rex Nebular, incursion de Microprose dans le jeu d'aventure, est un jeu « à la Lucasart ». D'aucuns sont des imbéciles. Car, de toute évidence, Rex Nebular puise directement sa source dans les jeux Sierra. Il y a bien le système des verbes, qui rappelle les premiers Lucas, mais pour le reste, l'inspiration ne fait aucun doute. Il y a un narrateur, comme dans les Space Quest et les Leisure Suit Larry, qui décrit tout, commentaires rigolos à l'appui. On peut mourir. On meurt énormément, à vrai dire. Mais ça ne prête pas à conséquence, le jeu reprenant automatiquement juste avant la séquence mortelle. Enfin, le jeu aborde des thèmes adultes comme les rapports homme/femme, féminisme totalitaire contre machisme triomphant. Nous voilà donc loin de l'univers Lucasart, qui est un peu le Disney du jeu d'aventure. On ne s'étonne donc pas de découvrir, au détour de Rex Nebular, dans un vieux magasin de jeux vidéo, un exemplaire de « Polyester suit Peter » référence directe au Larry de Sierra.

Rex Nebular and the Cosmic Gender Bender
Un petit côté Leisure Suit Larry.
Le plus intéressant dans Rex Nebular, réside dans la cruauté amorale du monde représenté. Il n'y a pas de héros, ni de personnages vraiment sympathiques. Rex lui-même ne lésine pas sur les moyens pour arriver à ses fins, flottant dans une zone morale grisâtre. On peut le caractériser comme un opportuniste macho, exemplaire peu flatteur du mâle à poils durs. En dépit d'un physique souvent attrayant, ses ennemies n'en sont pas moins hostiles. Ici, pas de place pour les bons sentiments ou la proverbiale douceur féminine… Le jeu comporte bon nombre d'éviscérations et autres massacres en tout genre, Rex en faisant souvent lui-même les frais. Les concepteurs déploient une belle imagination dans les différentes façons de le trucider, et on s'amuse à chercher la mort du pauvre Rex à chaque écran, au lieu d'assurer sa survie. Le joueur devra aussi mettre en veilleuse sa tendresse naturelle pour les animaux, car Rex n'est décidément pas affilié à la SPA. Les petites bêtes (comme les grosses, en fait) se font allègrement charcuter, de l'oiseau innocent au chien casse-pieds. Bref, Rex Nebular développe une ambiance impitoyable des plus réjouissantes. Côté scénario, le joueur évolue dans une chatoyante SF de série B, tendance « sixties ». Le jeu aborde le thème de la guerre des sexes, mais sans pousser la réflexion très loin. En gros, les hommes sont tous des pervers à l'hygiène douteuse (comme Rex, donc), et les femmes des féministes sexy hystériques, style girl power. On reste au niveau des stéréotypes.

Rex Nebular and the Cosmic Gender Bender
Ce tentacule pourpre ne vous veut pas du bien.
L'interface, en bas de l'écran, propose une série de verbes d'action à gauche, et l'inventaire à droite, les objets actifs joliment modélisés en 3D. L'absence d'un verbe majeur surprend un peu, au début. Il n'y a pas le verbe « Use » (utiliser), pourtant bien commode. Cela tient à une conception hybride des menus, chaque objet disposant d'actions spécifiques. Dans les autres cas, le verbe « put » (poser) remplace « use » avantageusement. Cette particularité mise à part, le jeu fonctionne suivant les règles classiques du point & click traditionnel, et est donc très facile à maîtriser. Sur le plan technique, les graphismes ont été soignés, leur qualité ayant été saluée par les critiques à la sortie du jeu. Les musiques agacent légèrement, à force de jouer sur les bips stridents et autres sons désagréables, afin de créer une ambiance de science-fiction.

Rex Nebular and the Cosmic Gender Bender
La faune locale se montre hostile.
Autre aspect en demi-teinte, les énigmes, cœur même de ce type de soft, déçoivent un peu. On sent bien que Microprose débute dans le genre et n'est pas encore à l'aise avec la conception des puzzles. La plupart tournent autour de l'inventaire. Rien à redire à ça, si ce n'est que l'ensemble souffre d'un certain manque d'imagination. Dans un jeu d'aventure, le joueur doit souvent se creuser les méninges pour détourner un ou plusieurs objets de leur usage habituel. Rien de ce genre dans Rex Nebular, les énigmes se veulent logiques, ce qui se traduit par une absence assez nette de fantaisie. Dans Rex Nebular, une clé servira toujours à ouvrir une porte. Il ne sera jamais question de fabriquer un string avec du fil dentaire, ou encore d'hypnotiser un singe à l'aide d'un métronome affublé d'une banane... Pour le vieux routard de l'aventure, on nage dans l'évidence du début à la fin, ce qui réduit d'autant une durée de vie déjà pas bien longue. Il existe trois niveaux de difficulté, à se demander ce que réserve le niveau facile…

Mais on aurait tort de bouder son plaisir : Rex Nebular, grâce à son ambiance adulte de série B sadique, vaut son pesant de galactars. Les amateurs des jeux Sierra découvriront en Rex un mélange plaisant de Larry Laffer, pour l'aspect libidineux, et de Roger Wilco, pour le côté gaffeur. Il saura réveiller le phallocrate qui sommeille en vous, ou confirmera votre piètre opinion de la gent masculine.

Les notes
  • Graphismes16/20

    Pour l’époque, les graphismes se révèlent de qualité. L’animation a été réalisée en captures de mouvement, les décors, dessinés à la main puis numérisés… Cerise sur le gâteau, l’inventaire est en 3D, l’objet sélectionné tournant sur lui-même. Un détail, mais qui témoigne du soin apporté à l’aspect technique et graphique du soft.

  • Jouabilité15/20

    Rex Nebular est un point & click des plus classiques. Tout se contrôle à la souris, via une série de verbes d’action et un inventaire. Une interface plutôt à la mode Lucasart, donc, très intuitive, comme les autres jeux du genre.

  • Durée de vie13/20

    Comme souvent avec les jeux d’aventure, tout dépendra de votre capacité à résoudre les énigmes. Celles-ci sont cependant peu alambiquées, et le jeu se déroule de façon linéaire. L’aventure de Rex Nebular ne devrait donc pas vous occuper plus de quelques jours.

  • Bande son13/20

    Il faut aimer le genre des musiques, qui peut parfois taper sur le système à force de bruits dissonants. Il n’en reste pas moins qu’elles sont variées et nombreuses et le générique est assez entraînant. Le doublage, sympathique, n’intervient que lors des cinématiques d’introduction et de fin, en anglais, le jeu n’ayant jamais bénéficié d’une version française.

  • Scénario16/20

    Un scénario de série B qui s’accorde parfaitement au ton parodique de l’ensemble, et saura séduire aussi bien les fans de SF que les amateurs de jeux humoristiques. Si vous aimez les deux, Rex est une aventure de choix.

Tel un capitaine Kirk dodu, Rex Nebular débarque sur une planète aux mœurs totalitaires douteuses sans beaucoup se soucier de la directive première… Si vous n’êtes pas un féministe tatillon, que les clichés et les stéréotypes sur les sexes et leur guerre supposée répugnent, vous passerez avec Rex Nebular un bon moment de rigolade. S’inspirant de l’école Sierra, Micropose signe une première aventure point & click pas tout à fait maîtrisée, mais de qualité.

Note de la rédaction

15
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L'avis des lecteurs

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